fectées par une telle exemption. C’est
l'intention de la compagnie d'entre-
prendre des développments d'énergie
et autres êén Saskatchewan. Les der-
niers rapports semblent dire que tou!
le développement se fera dans le Ma
nitoba. Si le minerai de la Saskat-
chewan, dit M. Gardiner, doit être la
base du développement du Manitoba.
alors la seule source de revenu que
nous puissions obtenir, si nous obte-
nons nos ressources, ce serait le mi-
nerai lui-même. Nous avons signifié
à Ottawa que nous sommes opposés À
la politique d'exemption de droits ré-
galiens; mais toutefois, si nos inté
rêts, au point de vue du revenu, peu-
vent être sauvegardés par un, autre
arrangement, nous sommes prôts ?
fatre comme le Manitoba, en con-
sentant à ce qu'Ottawa exerce son
prôpre jugement relativement à lu
dite éxemption:
a A 0e ©
BEL HOMMAGE
A UN CANADIEN
M. Adjiïtor Savard, de le
‘‘Patrie’’, interprète à la
conférence du radio à
Washington
Washing.on Au moment où la
conférence internationale de radioté
légraphie tire à sa fin, le Canada est
l'objet d'éloges flatteurs de part et
d'autre. Non seulement on reconnait
à ses délégués officiels le mérite
d'avoir mené à bonne fin des beso-
gnes importantes en comité. mais
l'honneur le plus signalé rejaillit sur
un Canadien, M. Adjutor Savard, ré-
dacteur de la ‘Patrie”, de Montréal,
qui fut premier interprète de la con-
férence pendant toute la durée des
délibérations. De concert avec
. Le Corbeiliier, de Paris, il fit les frais
| l'interprétation des discours, de
toutes longueurs, perdant six semai-
nes.
Nombre de délégués ont félicité M.
Savard de’ son travail, notamment
M. O. ärendt, chef de la délégation
allemande. qui déclare qu'il fut éba-
hi de la facilité avec laquelle M. Sa
vard prenait un discours de dix minu-
tes et vous le répétait sur-le-champ
dans l’autre langue, anglaise ou fran
Gaise, avec toutes ses nuances el son
coloris premiers, sans même en ou-
blier une phrase. ‘Et il ne faudrait
pas le prendre pour un phonographe
continue M. Arendt.
ment l'esprit de l'orateur,
thousiasme où s0n aversion el ne Vous
Il rend égale-
son en-
laisse pas le moindre doute sur ce!
que le délégué a voulu dire.
‘C'est peut-être. son entrainement
dans le iournalisme qui lui a permis
d'entrer si rapidement däns l'esprit de |
la conférence. A son arrivée, il n«
connaissait naturellement rien de |
technique, de la radiotélégraphie
maintenant je ne serais pas surpris |
qu'il en sût autant que la plupar
d'entre nous. L'importance
traduction exacte provient ce
qu'un petit nombre de délégués seu
lement parlent le français et l'an
glais comme leur langue maternelk
“Adroit, bienveil'ant ct patient
c'est un travailleur infatigable. E
tout le monde l'aime. Que dire da
,e
man PRESS a. ;
BERLIN — Le budget de la Prusse
pour 1928 est en déficit de: 74 mil-
lions par suite de l'augmentation dt
traitement des fonctionnaires.
de
| licux orangistes contre le premier mi-
M |
d'une |
‘C'est dans re sanctuaire
sont gravis à genou par les
reveuir dans leurs foyers, à la suite de leu
LES ORANGISTES |
ET M. FERGUSON
Te ‘‘Star’’, de Toronto, tente
une manoeuvre politique|
contre Je. parti conserva-
teur ontarien
Ottawa -- L'agitation qui se fait
actuellement à Toronto dans les mi-
nistre Howard Ferguson, parce qu'il
a aboli le Règlement XVII et réglé la
question scolaire d'Ontario à la satis-|
faction des Canadiens français, est |
ouvertement dénoncée par les chefs
conservateurs de la capitale comme
une tactique politique du ‘“Star” de
rie pour soulever le préjugé
contre le parti conservateur en On-
| tario.
Le ‘‘Star”, pour mieux réussir dans
cette cappagne a fait élire comme
grand-cHef de la loge orangiste d'On-
tario.Ouest, J.-J. Hunter, du comté|
LA “SCALA SANCTA"” À STE-ANNE-D
jet Winnipeg.
| ganisés sous la direction de M. R.-H.
Lee Martin, représentant du service
E-BEAUPRÉ
e se trouve la ‘Scala Sancta”’, dont les degrés
erins désireux de gagner les
chées à ce pieux exerviee. Nombreux, sans doute, seront les voyageurs de la
Survivanee Française qui voudront visiter Ste-Anne-de-Beaupré avant do
indulgences atia-
rexcursion dansd’'Est, l'hiver prochain.
Courtoisie du Pacifique Canadien. -
CONCERTS POUR
LA SURVIVANCE
Des programmes français
spéciaux seront radiodif-
fusés Fine Fes
toon, Régina et hipeg
Les voyageurs de la ‘‘Survivance
française” qui partiront d'Edmonton
et d'autres points de l'Ouest, le 15
décembre prochain, par le train spé-
cial mis à leur disposition par le Ca-
nadien National, auront le plaisir
d'entendre, grfce au poste récepteur
radio=téléphonique installé dans leur
convoi, des concerts spéciaux de ra-
dio qui seront radiodiffusés, en fran-
càis, d'Edmonton, Saskatoon, Régina
Ces concerts ont été or-
du radio du Canadien National.
Le premier de ces concerts sera ir-
de Bruce, l’un des plus actifs organi-
province.
De concert avec le ‘Star’, M. Ifun-
ter a soulevé les loges contre M. Fer-
| guson en l'accusant d'être le jouet de}
la province de Québec.
Au fédéral
La campagne du “Star”
dirigée contre les conservateurs d'Ot-
tawa. Pendant les jours qui ont pré-
cédé la convention de Winnipeg, l'or-
gane libéral de Toronto a publié cha-
que jour en nouvelle des commentai-
res incitant les orangistes à refuser
d'y participer pour appuyer M. Fer-
guson, parce qu'il avait aboli le Rè-
glement XVII I] a constamment
| nélé cette question provinciale à l'or-
| ganisation de la convention.
Le 3 octobre, il publiait un canard
| annonçant que les orangistes exi-
| geaient des candidats à la convention
| l'engagement de suivre la politique
est aussi
e l'Ordre. Rien n'a éte fait en ce
sens ï
Le 9. il soulevait les orangistes
contre la candidature de l'hon. R.-J
Manion
| À Ottawa
La campagne du ‘’Star” est surveil-
lée de près par les chefs conserva-
teurs d'Ottawa. qui y voient une tac-
ique politique pour soulefÿer le pré;
ugé de race en Ontario contre le par-
i conservateur, tant au provincial
qu'au fédéral, parce que l'hon. M. Fer-
| suson a aboli le Règlement XVII.
| L'hon N.-A. Belcourt, président de
|: Association d'Educat on d'Ontario
nterrogé à ce sujet, a déclaré. "5
juelqu'un veut encore commencer
agita‘ion, quil: y aille. 11 est cer.
ain, cerendan!, que le
iistre Ferguson conservera de
breux amis ans les ran:
premier mi-
nom-
partis." {
—— "240 0—————
ALGER Des centaines de per
sounes on! été noyées par des inon-
| dations cn Algérié. ,!1 a plu à Lor-
jreats pendant 10 keyures
sateurs libéraux de cette partie de la.
de tous ler |
radié de CNRE Edmonton, après le
| départ du train du C.NR., d'Edmon-
tonton, le 15 décembre. Le second
| sera donné de CNRS, Saskatoon, le
| jour suivant, à 1 h. de l'après-midi,
Let l# poste de Régina se fera enten-
dre le même soir à 7 h. 30. Les ar-
| tistes qui prendront part à ce dernier
concert seront Mmes Ludger Roy, F.
Kreisch, J.-A. Kreitwiser et Charles
l'Ouetlete, et MM. Ludger Roy, N.-A.
Létourneau, J.-A. Villeneuve, P.-H.
Bouthillier et Paul Roy, qui exécute-
‘ront un programme comprenant des
| chansons et des soli de violon et de
piano.
Le quatrième concert sera donné
de Winnipeg, le 17 décembre, à 3 h.
de l'après-midi. Y prendront part
M. J. Poitras, ténor, Mile Yvonne Thi-
bault, soprano, Mme Lafièche, con-
|tralto, Mlle Louise Thibault, pianiste,
M. Maurice Goulet, lecteur, et un trio
instrumental. ‘Toutes les annonces
|seront faites en français.
En plus de ces concerts, les voya-
geurs seront en mesure de s’en don-
ner eux-mêmes, Car plusieurs centai-
nes de copies de recueils de vieilles
chansons canadiennes leur seront dis- |
‘tribuées dans le train.
A ce train spécial du Canadien Na-
tional sera aussi ajouté un wagon-
! chapelle qui permettra aux excursion-
nistes de la ‘“Survivance française”
| d'entendre la messe en cours de route
| — — 2 22e —— ——
La Législature du Manitoba
se réunit demain
C'est demain jeudi que s'ouvre la
x-huitième législature du Manitoba
lieutenant-gouverneur préBidera à
function avec le cérémonial ac-
coutumé 11 est entendu que l'hon
++
€
”.-A. Talbot, député de La Véren-
irye, sera réélu président. Après
discours du trône, la Chambre
ajournera probablement à lundi soir
)h connaitra alors la nature de la|de France a nommé M. Pierre Bor-|cre
HT)
| PRIN(
RE \ DA
d ri
TRE
NAT
HALLE
ê
ÊÈs
voyage, il sera certain de ne pa:
s'embêter. Je doute que M. B:idwir
puisse dire la même chose de moi”.
Faisant allusion aux fmpressiorie
qu'il a rapportées du Canada, le Prin-
ze ajouta: “Je souhaite que ces im-
pressions soient partagées par le plus
grand ñômbre de m& génération dans
leuse de dévéloppement et d'expan-
sion. Personne ne peut dire combien
de temps nous devons attendre, mais
cla se produira certsinement au cours
de l'existence de plusieurs \d'entre
nous. Nous devons coopérer à cette
expansion, car le Canada a besoin de
bons cerveaux, de bons capitaux et
de bon travail, et si j'ai appris quel-
que chose dans mes huit années d'ex-
périence du Dominiôn, c'est qu'il veut
qu'ils soient = reg 5008 Je conseit-.
lerais aux jeunes es d'affaires
qui ont de l'imagination et des occa-
sions opportunes, d'étudier le Canada.
ses besoins actuels et ses possibilités
futures, comme j'ai essayé de le faire.
Je teur recommande de traverser vi-
vement l'Atlantique et de voir ls Ca-
nada par leurs propres yeux. S'ils
n'en peuvent trouver de temps, qu'ils
n'oublient pas qu'il y a parfois des
vacances d'affaires’.
REGINA — M. William Bock, can-
didat libéral dans le comté de Maple
Creek, Sask., a été élu par acclama-
tion. :
OTTAWA — Jules Tremblay, tra-
ducteur à la Chambre des Commu-
nes, littérateur et journaliste, est |
mort subitement d'un angine de poi-
trine. Il était âgé de 48 ans.
QUEBEC _- Le maire actuel de la
cité de Québec, le Dr Valmont Mar-|
tin, a été nommé médecin hygiéniste
spécial de la cité par le comité d'hy-
giène.
MONTREAL — Gérard Filiatrault
a été condamné à mort pour le meur-
tre de l'épicier Fabien Martin. fl sera
exécuté le 2 mars.
QUEBEC — L'hon. M. Gustave
errault a été nonimé juge en che£
pour remplacer feu l'hon. juge Déca-
rie et Me Gustave Marin a été nom-
mé juge de la cour des Sessions.
È
NEW-YORK — Il y a aux Etats
Unis 24,990 prêtres pour environ 2°
millions de catholiques: 35,751 per-
sonnes se sont converties en 1927.
}
LOS ANGELES, Cal. — Le capi-
taine Frederick-A. Giles, as britanni-
que de la guerre, parti de San Fran-
cisco pour une envolée transatlanti-
que en Australie, a été fo: cé de reve-
nir après avoir fait 50) milles en
mer.
l
| PARIS Dans un discours pro-
noncé à Montargis, M. Paul “Boncour
| a insisté en faveur «le la participa-
tion des.socialistes au pouvoir.
ROME -—- Le doyen des prêtres ita-
|liens est Don Oreste Perogalli, retiré
|à Ravigliasco; il est âgé de 104 ans.
PARIS — Le conseil des ministres |
‘éalisation ée sa fin dernière. Quelle
‘loquénce, par exemple, dans ces
æuls chiffrés tirés des registres de la
raroisse de Saint-Pierre, Depuis
qu'ils furent ouverts en 1879, 2,517
baptères y ont été enregistrés, ainsi
que 328 mariages et 791 sépultures.
Notes historiques
L'établissement des premiers colons
à Saint-Pierre remonte au lendemain
es jours troublés de 1869-70. Ils y
furent dirigés par Mgr Ritchot, alors
curé de Saint-Norbert. Une première
chapelle y fut construite en 1877. Les
prêtres de Sainte-Agathe, en partiqu-
dier MM. les äbbés Filion et' Samoi-
sette, désservirent les premiers Co:
lons jusqu'à.Farrivée, au. printemps
de 1880, du premier curé résidant, de
M. l'abbé Jolys, qui dort son dernier
sommeil dans le cimetière paroissial
et à qui ses paroissiens ont érigé la
belle .épitaphe suivante, qui résume
sa vie et son oeuvre:
“Originaire de France, - pendant
quarante-six ve père et conseiller de
cette paroisse, dont il fut le fonda-
teur, il a laissé un souvenir impéris-
sable dans l'âme reconnaissante de
ses ouailles.” ù
Comme son souvenir était présent
à la pensée ec au coeur de tous pen-
dant la célébration du cinquantenaire,
auquel il avait pensé lui-même, uont
{1 avait parlé dans l'intimité et qu'il
eût été si heureux de fêter de con-
cert avec' ses paroissiens! (Ce cin-
quantenaire, il l'avait préparé de
loin, on peut le dire, en écrivant la
belle histoire de la paroisse. Au
cours de la fête du souvenir, prédica-
| teur, orateurs et poète s'y sont repor-
tés avec bonheur. A notre tour, pui-
sons-y quelques dates pour indiquer,
|en traits rapides, les développements
| successifs de l'oeuvre du demi-siècle
commémoré.
Dès son arrivée à Saint-Pierre, le
curé fondateur travailla à construire
une petite église et à convertir l'an-
tienne chapelle en presbytère, Deve-
nue bientôt trop petite pour la popu-
lation, il en érigea une deuxième en
1884. Jugeant que le.temps était
venu d'avoir un couvent, il en com-
mença la construction en 1885 et les
Soeurs des SS, NN. de: Jésus et de
Marie vinrent en prendre possession
le 9 avril 1886. L'année 1889 marqua
la construction du presbytère actuel.
Dix ans plus tard, le 22 décembre
1899, l'épreuve traversait l'oeuvre
florissante. Les flammes consumaient
le couvent, qui dès l'année suivante
renaissait de ses cendres.
. L'église de 1884 était devenue très
insuffisante pour la population qui
s'accroissait rapidement. Æbranlée
était présidée par S. G. Mgr l'Arche-
bia 2 Dhs Saint-Boniface. La salle
prêtres,
wents ces Soeurs des SS, NN. de
Jésus et ce Marie, des Filles de la
Croix de Sain$-Malo et'un grand nom-
bre de paroissiens s'y pressaient.
“Les fruite mûrissent": tel était le
titre du drame vivant et irstructif
joué par les jeunes garçons de l'école
du'village. Ce drame, qui se passe
en France, fait toucher du doirt les
M. L'ABBÉ J.-A. SABOURIN,
curé actuel 4e Saint-Pierre
-ruïts de l'école catholique et . 2
l'école dite laïque. Il fut rendu avec
beaucoup de naturel et,produisit une
profonde impression.
“Le Mystère de Sainte Cécile”:
drame en trois actes, rendu avec
grâce et Gstinction par les élèves du
couvent, avec le concours de quelques
anciennes, reporta l'auditoire aux pre-
miers siècles du christianisme, aù
temps des persécutions, où le surna-
turel brillait avec tant d'éclat. Ce
drame émut profondément les âmes
et fut vivement goûté.
Dans l'un des entr'actes, un choeur
d'écolières évoqua les noms des pion-
niers et de nombreuses familles de
Saint-Pierre, en les substituant à
ceux que M. l'abbé J. Dupaigne, 8.8.
a mis dans sa magnifique chanson,
d'inspiration si délicate, intitulée:
“Les noms canadiens”. Ce chant fut
chaleureusement applaudi. Nous l'in-
sérons en marge de ce compte-rendu.
On aimera à le relire. 11 ne contient
pas les noms dé toutes les familles
— il n'était pas possible de les insé-
‘rer tous dans les cinq strophes de la
chanson — mais ceux des pionniers
y sont. Ils méritent d'être cités à
l'ordre du jour en pareille circons-
gr re
programme indiquait une allo-
cution par Mgr l'Archevêque, mais
comme Sa Grandeur devait pronon-
cer le sermon du lendemain, elle pria
son vicaire général, Mgr Cloutier, de
la remplacer.
Mgr Cloutier, P.
Mgr le Vicaire Général adressa des
félicitations à ceux et à celles qui
avaient paru sur la scène au cours
de la soirée et avaient dit et chanté
de si belles choses. Il en tira des
4eçons et montra combien la lutte est
nécessaire dans la vie pour demeurèr
toujours fidèle à l'idéal et au devotr.
11 loua la belle oeuvre qu'accomplis-
par un cyclone peu après sa construc- | Sent depuis de longues années les
tion, on avait mal réussi à la conso-!| Soeurs des 58. NN. de Jésus et de
lider et elle était restée inachevée.| Marie dans l'instruction des es de
En 1899 commencèrent les
tions de l’église actutlle. Les travaux
furent continués les années suivantes
et terminés en 1904. En cette mêm:
année arrivèrent À Saint-Pierre les
Frères de la Croix de Jésus, rempla-
cés plus tard par les Frères Maristes,
qui se retirèrent à leur tour pendant
la grande guerre.
premier enfant de Saint-Pierre dans
la personne de feu M. l'abbé Joseph-
Victor Joubert. Ajoutons qu'un nou- |
vel enfant de la paroisse déjà dia
- gravira l'an prochain les de-
|
| Gagné
fonda-|la paroisse. Et il rappela les rela-
tons qu'il eut autrefois avec des an-
gens de Saint-Pierre, nota ament les
les Cadotte, les Picotte, les
Vermette, les Tuürenne et les Nault
Il aimait à les rencontrer au presby-
tire où, de concert avec M. Jolys, il
s'efforçait c'e leur être utile, de leur
{trouver ces terres ou quelques indus-
Le 2 juillet 1905 vit l'ordination du |
C'était
fraternité.
tries. alors une touchante
Puisse le curé actuel de
Saint-Pierre, dit Monseigneur en ter-
minant, trouver autant de bonheur et
d'estime auprès de ses paroissiens
que son prédécesseur en a trouvé au-
ouvetie loi des liqueurs, pour la dis-|des, préfet d'Alger, gouverneur gé-| grés de l'autel De plus, la paroisse | près de leurs ancêtres!
cuss.on de laquelle les députés ont
té convoqués deux mois plus tôt.
de M. Maurice Violette.
|
à diverses communautés.
néral de l'Algérie, en remplacement | a fourni une vingtaine de religieuses |
PT
Messe solenneiie
Le 21 novembre, à dix heures, eut
|
|
|
]
|
|
Après le chant de l'évangile, M.
l'abbé J.-Ad. Sabourin, curé de la
paroisse” monta en chaire et pronont
ça l'allocution suivante:
Mes Frères,
Vous aimez à entendre parler Mon-
sentiments dont mon âme est remplie
et à me faire l'interprète des vôtres
pour souhaitkr la bienvenue à ceux
qui ont pu accepter notre invitation,
en nous honorant de leur présence et -
à remercier ceux — ils sont nom:
breux —— qui regrettent de ne pou-
voir se trouver avec nous aujourd'hui.
Un cinquantenaire pour nos jeunes
paroisses manitobaines est une fête
bien légitime., Vous l'avez ainsi com-
pris puisque vous avez répondu avec
tant d'empressement et tant de géné-
rosité à l'appel qui vous a été fait.
C'est avant tout une fête religieuse,
Le chef de ce diocèse, vénéré de
ceux qui vivent dans son. intimité,
admiré de ceux qui ne le connaissent
j'exprime, un sentiment de foi et de
piété filiale bien vivace dans le coeur
de tous les fidèles de cette paroisse.
L'affection que nous avons pour no-
tre archevêque s'étend à la personne
vénérée de son vicaire général. C'est
le prédésesseur de Mgr Cloutier, Mgr
Ritchot, qui est venu avec un groupe
de pionniers de la paroisse de Saint-
Norbert, ouvrir la paroisse de Saint-
Pierre, prendre possession de la terre
de la mission et choisir le site même
de notre église. C'est Monsieur le
curé défunt, ami intime de Monsei-
gneur le Célébrant, qui s'est dépensé
pendant près d'un demi-siècle, pour
faire de cette paroisse un joyau dans
l'église manitobaine, Par des offran-
des généreuses, dont il est peut-être
le seul à avoir perdu le souvenir, Mgr
Cloutier a aussi contribué largement
à donner à notre temple l'éclat qui
le distingue. Ce vénérable prélat
avait donc sa place toute marquée à
l'autel en ce jour. Penché sur la
tombe par son grand âge, toujours
droit par la vigueur qui l'anime, il a
accepté de se faire aujourd'hui notre
interprète auprès de Dieu pour. lui
rendre grâce de tous les bienfaits qu'il
a répandus à profusion sur cette
région au cours du demi-siècle qui
vient de se terminer.
Monseigneur le .curé de la cathé-
drale, qui compte autant d'amis que
de connaissances, touche aux anciens
par le nombre d'années de son saçer-
doce et par son mérite. Il est de la
génération des plus jeunes par l'exu-
bérante jovialité de son caractère.
Sans lui notre cinquantenaire eût eu
une lacune.
Tous les confrères, curés et vicai-
res, prêtres séculiers et religieux, qui
ont pu le faire, se sont rendus à
Saint-Pierre aujourd'hui. Héritiers
des labeurs du curé défunt et de ses
amis, leurs successeurs dans des oeu-
vres dont ils ont planté de concert les
premiers jalons, nous devions aujour-
d'hui unir nos voix daps la prière,
les hymnes d'actions de grâces et les
Chants d'allégresse, Qu'ils soient les
bienvenus, ’
Associées à l'oeuvré paroissiale de-
puis plus de qarante äns, travaillant
avec tout le dévouemetit de la femme,
mais de la femme auréolée des voeux
de religion, la communauté’ des
Soeurs des Saints Noms de Jésus et
de Marie veut bien se joindre aux
représentants attitrés de l'Eglise. La
Mère Générale de Montréal nous 4
envoyé tout dernièrement un don ma-
gnifique à l'occasion de nos fêtes; la
Mère Provinciale nous amêne le plus
grand nombre possible de ses filles,
ançiennes de Saint-Pierre, pour re-
hansser par leur présence l'éclat de
Dog fêtes. Ces marques de délicates-
(A suivre ep deuxième page)
ns
Lil
…
spin D CO re puma :
j'"1 a! LT .
* 41 =
+ £
il
ji
dl
|
|
ne
LUE
ju
1
e
0
(1
ë
Je
ï
ji
1}
Br
HAE
d
1! Il
i}
I
k
L
ile
ti
Î
THHIL
rl
L
QU
li:
AT
Û
À
L
|
turelle qui n'a cessé de couler jusqu'à
ce jour et qui coulera encore long-
temps, espérons-le, pour la gioire ue
Dieu e1 la sanctifcation des âmes
Monseigneur rappelle la scène tou-
chante du puits de Jacob où Jésus
B T.R EE Pt SIMS: M8 VE ORNAURS LE ARA
de Jéaus caché dans le sacrement de
son atnour, où ii se donne en nourri-
ture à nos âmes. “Mes paroles sont
Nolûte-Seigneur
ment en celle de ce glorieux anniver-
saire.
Un vibrant “Te Deum” fut chanté
à la suite de la messe.
Agapes paroissiales
A midi, des agapes paroissiales
réuntrent les membres du clergé et
les paroissiens — principalement les
anciens — dans la salle municipale
où les dames et les demoiselles ser-
virent un succulent diner. Des chants
et des discours fournigent à l'esprit
et au coeur un aliment bien apprécié
Monsieur le ruré proposa successive-
ment la santé du Pape et celle du Roi.
et il invita Mgr Jubinville, curé de la
cathédrale, à évoquer le souvenir des
anciens pasteurs.
Monseigneut puisa dans ses souve-
airs et s'arrêta surtout à la mémoire
de M. Samoisette et de M. Jolys. Il
dit qu'il a conservé un souvemr très
ému de M Samoisette, qui mourut à
Sainte-Anne au moment où il venait
de terminer ses études au collège ei
qu'il pria auprès de ses restes moOr-
tels Il rappela son esprit d’hospi-
talité, sa charité et sa grande bonté;
c'était un véritable prêtre du bon
Dieu
Quant au regretté M Jolys, il a
commencé à le connaitre d’une ma-
cemande à boire à la Samaritaine et|,;,,. intime pendant son séjour à
kxi parie de cette eau qui jaillit jus- Saint-Adolphe il y a environ trente
qu'à ln vie éternede
montre ln soif de Jésus pour ks
âmes. il létanche en créant au cours
des siècles des paroimæs, qui sont de
vrai-s sources de vie La création
d'une paroisse se résume dans le ta-
beruacke, qui contient Jésus, et la
chaire, d'où coule sa divine parole
Aussi longtemps que nous sommes
émns cette vallée de larmes en. route
vers le ciel, nous avons besoin de lu-
mière et de force La lumière nous
vient de la parole de vérité et la force
nOonDsS
KIDNEY
PILLS
&
Une Fhaoles de Doës pour les ren
qe éme ue De ne à
subies. mai de dos Venus Gi
pous là boîte Pur tous les pharma
Liens où gur ln poste sur réception ds
ets par Tue Doéés Medxise Co. 44.
Foroata, Ont.
Cette scène|,ns I] loue son hospitalité et ses
réunions intimes de confrères à l'oc-
casion de la Saint-Jean, sa fête pa-
tronale. Il loue surtout ses oeuvres
qui demeurent, comme la belle église
et les maisons d'éducation Il possé-
dait des dons précieux de l'esprit et
du coeur: il était savant, lettré et
artiste, et il sut tirer de la générosité
de ses paroissiens des beautés pour
le culte divin: vases sacrés, orne-
ments, chandeliers La paroisse de
Saint-Pierre est richement dotée sous
æ rapport M. Jolys avait de plus
une grande tendresse de coeur, il
était véritabiement le père de ses pe-
«oissiens.
M EGmond Préfontaine, représen-
tant de la généralice des fils des pion-
niers, invité à évoquer leur souvenir,
le fit avec un rare bonheur en ayant
recours à la poésie et au chant Dans
ss ncmbreuses strophes, toules mar-
quées au coin de l'exactitude histori-
que et d'un délicat sentiment parois-
sial, il eut des accents qui trouvèrent
vite le chemin des coeurs comme en
(—oigna l'enitrain avec lequel on ré-
pé’a les refrains Il n'est guère pos-
ble de résumer ces strophes rem-
obes de noms, de choses et d'événe-
ments Mais elles sont gravées dans
la mémoire de ceux qui les ont en-
tendues et elles Gemeureront long-
tmps dans les coeurs
M l'abbé Macaire, curé de Saint-
Malo, fut le dernier orateur. Appelé
à remercier les dames et les démoi
selles, qui avaient contribué au suc-
la presse française.
officielle donnée par le
: : M. Bestard est qu'il a be-
EN * % x | : : =, mais les de
— - à, Moss H n prétendent l'ambas-
ébeciument opposé au
: la France à signé
Bratiano, pte- es ss sg la Yougoslavie, la semaine der-
Poe ce [est convaineu. que le règne de: cetté SERRE ARR, d'apte
ma. | Éviseante faille touche à sa 2
ne end. [récente défaite de, Bratiano pendant
le procès Manoilesèu
ik
|
:
!
È
ë
ï
il
Î
net, ses clefs et ses papiers person-
nels.
Né à Florica, propriété de la familie contribue au maintien de la paix.
Bratiano 0e — —
près de Bucarest, il hérita
des richesses et des honneurs de son] Nouveau cabinet belge .
LANDY & Co. Ltd
16, RUE DUNDAS OUEST
Toronto 2, Ont.
Livraison à domicliie
premier ministre Henri Jaspar, a don-
né sa démission. :
La crise ministérielle a été causée
lanta Le a: . Vas nb en trôle qu'elle avait sur les ressources |nistres socialistes ef les non socialis-
| française et toujours si originale.
Le soir, de nouvelles agapes réuni-
rent les jeunes de la paroisse. Elles
furent marquées par une grande cor-
dialité. Sous la présidence de Mon-
sieur le curé, qui avait six de ses con-
frères à ses côtés, chants, déclama-
tions et histoires égayèrent la joyeu-
se réunion. La longugsur de ce compte
rendu ne nous permet pas d'entrer
dans des détails. Les convives de la
soirée seront heureux cependant qu'il
soit fait mention de la verve intaris-
sable de M. l'abbé Normandeau, dont
ils ont applaudi si cordialement leg
chants et les histoires.
Membres du clergé présents
S. G. Mgr A. Béliveau, archevêque
de Saint-Boniface, Mgr G. Cloutier,
P.A., V.G. et curé de Saint-Norbert;
Mgr W.-L. Jubinville, PD., curé de la
- R. P. Dominique, O.CR.
tivement à la réorganisation de l'ar-
mée.
lionel Bratiano fut premier minis-| Les socialistes insistaient pour que
tre et ministre des affaires étrangè-|le service militaire soit porté de 10
res dans différents cabinets. 11 avait] mois à 6 mois, attitude qui fut vi-
coutume de se retirer lorsque ‘la pres- | goureusement combattue par les mi-
sion de l'opinion publique contre son | nistres catholiques et libéraux du gou-
dictatorat devenait trop forte. De sa|vernement.
maison de campagne cependant, il di- Le cabinet Jaspar était au pouvoir
rigeait encore les affaires du pays;|depuis mai 1926.
ll était toujours prêt à revenir lors-| Le roi Albert a donné sa sanction
qu'on avait besoin de lui. royale à un nouveau cabinet formé
Durant Jes dernières années de son|à la demande du souverain par le
gouvernement, il s’est continuelle-| premier ministre Henri Jaspar.
ment produit des événements de na-| Pas un seul socialiste ne fuit partie
ture à attirer sur lui l'attention géné-|du cabinet; les quatre ministres s0-
rale. Le prince héritier Carol s'en-}cialistes ont été remplacés par des
fuit du pays et renonça à ses droits libéraux et des démocrates. Paul Hy-
au trône. Le roi Ferdinand mourut | mans, ex-ministre de la justice, de-
et le jeune fils de Carol, Michel, ac-| vient ministre des Affaires étrangè-
tuellement âgé de 6 ans, fut nommé, res, tandis que M. Vauthier, ex-rninis-
roi, avec un conseil de régence Ré-|tre de l'Intérieur, devient ministre des
cemment, Bratiano avait fait opérer, Sciences et Arts.
plusieurs arrestations pour étouffer ce| Les deux nuveaux ministres libé-
p raux sont Maurice Lippens, chemins
Les indications des vers sont: PU) Arhicelsltes
: A & d dent son, justice. Les deux nouveaux mi-
agitation, grircement des dents, nistres démocrates-chrétiens sont le
picottement du nez, humeur ;
extrêmement hargneuse, sou-|=-……-’nennees
vent convulsions. L'un des COLIN-D. LEAR
meilleurs remèdes est Miller's AVOCIT — OTATRE
Worm Powders. Elles ‘atta-| prorr civiz, DROIT CRIMINEL
quent les vers aussitôt admi-|restaments, prêts, règlements de sue:
nistrées et elles passent dans cousins — Municipalités
les matières excrémentielles. | ie aa Bone Rtioneey es |
Le petit malade sera immédia-| ,.cn#anx MANITOBA |
tement soulagé et il n'y aura
probablement pas de retour de
l'attaque.
MANUFACTURIERS
VITRAUX D'EGLISE
de la plus haute qualité — Faits
au Canada par des artistes com-
PDétents.
J.-P. O'SHEA & CIE
15-19. Perreauit Lane, Montréal
—————————
JOSEPH GAUTHIER
854%, rue Desmeurons, Saint-Boniface
Téléphone 81 414
Monuments funéraires
Marbres — Granits — Statues en
marbre Carrare
Nous agrandissons d'après petit modèle
ee
DIVERS
prieur de la Trappe de Saint-Norbert;
R. P. J. Magnan, O"{I, provincial
du Manitoba; R. P. GC. Ducharme,
C-S.V., supérieur dOtterburne; R. P.
J.-B. Sauvé, SJ. du collège de Saint-
Boniface; R. P. L Laplante, CSSR,
de Sainte-Anne des Chênes: KR. P.
Marie-Antoine, curé de Saint-Léon;
M. l'abbé L Macaire, curé de Saint-
Malo; M. l'abbé M. Desrosiers, curé
de Saint-Jean-Baptiste;, M. l'abbé Mi-
reault, curé de Sainte-Elisabeth; M.
l'abbé J.-A. Normandeau, curé d'’Au-
bigny; M. l’abbé J. Bertrand, curé de
Voyageurs, venes à l'agence où l'on
Vous procurera gratuitement tous les
renseignements Concernant le voyage
que vous vous proposez de faire, Ache-
tez ici les billets pouf faire venir vos
parents ou vos amis d'Europe.
M.-E. SABOURIN
Agent de change — Envois d'argent
dans tous les pays — Asaurances
Billets de voyages
204, ave. Provencher St-Bonifnce, Man.
Tél: Bureau, 61 351—flés., N1 205
Fort Garry et de Selkirk; R. P. J.-O.
Plourde, O_ MI, gérant de la “Cana-
dian Publishers”; R. P. M. Lavigne,
OM,
La LIGNE CUNARD
La plus ancienne ligne de bateaux du Cânada
C'est le moment de commencer vos prépa-
ratifs pour faire venir vos familles et vos
amis au Canada, ou pour le voyage au foyer.
Ecrivez à la Compagnie des bateaux Cu-
fard, dans votre propre langue, pour avoir
dés informations,
Les formalités du gouvernement vous se-
ront indiquées et tous les arrangements se-
ront faits gratis.
Les billets peuvent être achetés ici ou les
Papiers nécessaires peuvent être envoyés en
Europe pour ceux qui paient leurs propres
bittets.
81 vous désirez envoyer de l'argent À vos
F familles, le service de remise de la ligne
Cunard leur fera des paiements rapides.
Bureaux de la Cunard dans tous les pays d'Europe.
1is aideront vos familles et vos amis de toutes les manières possibles.
. TRS vont directement au Canada, départs fréquents, pas de re-
CUNARD LINE
WINNIPEL
270 MAIN ST.
du Juniorat de Saint-Boni-
EXCURSIONS
D'HIVER
COTE DU PACIFIQUE
BILLETS EN VENTE
1, 6, 8, 18, 15, 20, 22, 27, 29 décembre
8, 5, 10, 12, 17, 19, 24 janvier
2 et 7 février
Limite de retour: 15 avril 1928
‘EST CANADIEN
BILLETS EN VENTE
ler décembre au 5 janvier
des gares suivantes
Manitoba (Winnipeg et Ouest)
et
Alberta
‘ Limite de retour: 3 mois
EXCURSIONIFRANCAISE
———
Téléphone N 1467
128, BOULEVARD DOLLARD
# (Vis-à-vis l'hOpitai)
y J. A. DESJARDINS
Paumeur dplèmé, aves dame .
£5 ane d'expérience
Service d'ambulance jour et nuft
CARTES PROFESSIONNELLES
J.-0. BRUNET
MONUMENTS FUNERAIRES
scene "sil
414, ave. Taché, St-Boniface
En face de l'hôpital Saint-Boniface
Téléphone 82 448
ASSURANCES
Agence Counsell-Macphee
Téléphones 27 363—27 364
Edifice Fashion Craft, Wininpeg. Man.
=MEPBECINS
Dr R. MICHAUD
RAYONS X
Heures de consultations:
11 h. à 13 b. 80 a.m. — 2 h. à 6 b. p.m.
Tél. 28 173 103, Edifice Medical Arte
RE
Dr J.-J. TRUDEL
des hôpitaux de Paris et de New-Yorz
- Spécialité: *
Malndies des yeux, oreilles, nen et gorge
Heures de consultations: 2 À 6 h.
Bureau: 702, Edifice Great West Per :
manen-——386, rue Main, Winnipeg
Téléphone 27 249
LEO QE À
DR N.-A. LAURENDEAU
CHIRURGIE ET GYNECOLOGIE
Heures de bureau: 1 à 3 p.m.,7 à ©
p.m., ou sur rendez-vous
271, rue Hamel, Saint-Boniface
EE À
DENTISTES
Dr RITCHIE
DENTISTR
(194%, ave. Provencher, Saint-Bonifnes
Téléphone 82 530
Heures de bureau: 9 h. am. A 6h. pm
Le soir, sur rendez-vous
En haut de la pharmacie McRuer
EE
Dr JARJOUR
Graduëé avec grande distinction à Mont-
Li ét membre du Collège des Chirur-
ns dentistes de la province de Quebes
702, Ed. Great West Permanent Loan
Téléphone 27 249
366, RUE MAIN WINNIPRe
CHIHURGIEN-DENTISTE
Gradué de l'Université de Montréal
(Magna cum Laude)
Bureau: 908, Edifice Boyd, Winnaipes
Téléphone 25 886
Boirs et samedi après-midi sur rendes-
vous seulement
CHIROPRATICIENS :
DRS LA BERGE & LA BERGE
D.C., Ph. TD.
CHIROPRATICIENS
Traitement par l'épine dorsale
Heures de bureau: 2 à 6; 7 à vw p.m.
Consultation gratuite
Téléphone 80 655
Suite 1, Banque Canadienne du
Commerce
Coin Taché et Marion, Saint-Boniface
AVOCATS FT NOTAIRES
Noël Bernier Alexanäre Bernies
BERNIER & BERNIER
AVOCATS — NOTAIRES
Droit civil, droit eriminel
Municipalités, prêts testaments
et rêégiements de successions
Edifice Standard Trusts, 348, rue Mais
Tél. 27 0647 Wiaaipes
RC |
J.-T. BEAUBIEN
AVOCAT ET NOTAIRE
008, La. Great West Permanent Mid
Tél. 21 461
Argent à prêter eur fermes, à
taux réduits
EE €
A.-Joseph-H., Dubue, M.A. — Archibalé-
C. Campbell, K.C, — J,-N, Landry, B.A
DUBUC, CAMPBELL
& LANDRY
AVOCATS ET NOTAIRES
Succesreurs de Dubue et He
201, Ed. Somerset Téi. 21 699
JOSEPH BERNIER
AVOCAT ET NOTAIRE
207, Edifice Great West Permanent
356, RUF MAIN WINNIPEQ
LE VOYAGE DE LA SURVIVANE
La date fixée pour le départ de la Survivance française — |
le 17 décembre de Winnipeg — approche rapidement et ceux
des nôtres qui se proposent de faire le voyage devraient se hâter |
4 # mai
| Fr Em: L “mur £
de prendre les dispositions voulues.
Tous nos lecteurs savent quel noble but poursuivent ces |
excursions du temps de Noël de l'Ouest vers l'Est, et l'expérience |
des années passées a démontre qu'elles le réalisent pleinement. |
Nous avons tous besoin de maintenir le contact avec la province |
de Québec, et de nous revivifier aux forces vives du coeur de |
Pour ceux qui possedent là-bas des parents ct des|
la race.
amis avec lesquels ils désirent passer d'agréables moments. |
nulle époque ne convient mieux pour ces visites d'intimité.
L'un des principaux attraits des voyages de la Survivance, |
c'est qu'ils permettent de combiner à la fois les devoirs et les!
plaisirs de chacun avec ses obligations patriotiques comme |
représentant du groupe des Canadiens français de lOuest.
Outre j'accueil chaleureux qu'il est assuré de recevoir dans sa
Famille, chaque membre de la Survivance a la.satisfaction
d'être l’un de ces frères lointains que les villes de l'Est tiennent
à honneur de recevoir et de fêter de leur mieux. Il est à peine
besoin de dire qu'un voyage accompli dans de teiles circonstan-
ces permet d'assister a d'interessantes manifestations, d'enten-
dre des orateurs de marque. de coudover divers personnages de
haute réputation. bref, de passer par une expérience unique
dans sa vie. Tous ceux qui sont allés une fois dans l'Est avec
la Survivance n'ont d'autre désir que d'y retourner.
. Nous voulons montrer a nos compatriotes de la province
de Québec que les Canadiens français de l'Ouest n'ont pas
dégénéré, qu'ils ont réussi a maintenir chez eux la vie fran-
çaise, en gardant intactes la foi, la langue et les traditions des
ancètres: c'est Fun des buts des excursions de la Survivance.|
Mais sous tenons aussi à exprimer notre gratitude à la pro-'
vince-mère pour le vif intérèt qu'elle nous porte, depuis quel-|
ques années surtout
de l'Université de Montreal ont opeére upe oeuvre heureuse de
Ecs voyages de la Liaison francaise «1
rapprochement dont les deux groupes recucillent deja les fruits.
De plus en plus les meilleurs clements de la-bas se tournent
vers nous avec sympathie et s'intéressent a nos problemes. Des
représentants autorises de la politique, du haut enseignement
de la presse, du clerge. de la magistrature et des affaires nous
apportent chaque cte, depuis trois ans. ke salut de
viennent étudier sur place
Quebec et!
notre situation. De remarquables
articles publics à la suite de ces voyages nous ont prouve que
cette situation était bien comprise et que nos luttes. nos espoirs
ont trouvé écho dans des cœurs vraiment fraternels.
Que tous ceux qui se proposent d'aller dans FEst cet hiver
profitent donc de Fexcursion de la Survivance, afin de rendre
la imanifestation aussi imposante que possible. Apres la Suas-
katchewan et le Manitoba, c'est a FAllxrta que revient la tache
d'organiser le voyage de cette année et nos amis de l'Association
Canadiennr-Francaiss % mettent toute lenergie dont ils sont
capables. Notre province n'a malheureusement pas été favori-
sée au point de vue de la derniere récolte, et ceci aura une
répe rcussion inevitable sur la part que nous srons en mesure
Cettx
fait un devoir plus pressant à ceux qui le peuvent de se joindre
d'apporter a locuvre commune. situation particulier:
à nos compatriotes de l'Alberta et de la Saskatchewan. pour que
la delégation du troisieme voyage de la Survivance ne soit, pas
inferieure aux deux precedentes et puisse parler vraiment au
nom d:s trois provinces de l'Ouest.
Donatien FREMONT.
catholicisme sur
de près de 60.000.000
d'infidèles, et celte proportion repré-
sante une somme de travail énorme
de la part des mismonmifiÿss"2##
nombre des missionnaires esi Lrès mi:
name mars leur travail fait depuis
leur artivée au m'heu de ces imnfdè-
les représente une proportion assez
grande pour démontrer que ces bra-
Les Trois-Rivières L
d'Histotre régionale avar
res miss onnaires, au norabre z peine
comme hôtes d'honneur M le s<22-
teur Belcourt. président de | Asso<cia-
d'Edu: 2-
tion Canadienne-frarca:se
tion de l'Ontario, M Samuel Genest
président de la Commismon scoiaire
d'Ottawa M Edmond Cloutier se-
crétaire de l'Association d'Education
et M C'uer Héroux La Société axa:
voulu par une réumos que M EP-1
court et ses amis ont désirée Lrès de ons à la Chambre Haute depuis la
Il y a cinq vacances au Sénat
Ottewa La mort a créé cinq vi-
des dans les rangs du Sénat canadien |
au urs de l'année. et le gouverne- |
crète, rendre hommage au r session parlementaire Ac- |
ment Ceux sièges SénalOriaux |
par les chefs de la minorité ontarez-
ne. dans La lutte qui se poursu ! à + Québec sont vacants et (TS au |
puis quinze ans PRE ne ‘res & l'Ortano sont inoccupés Lors-
me tem£s le comcours qu 7 à €: x s vrdes auront été cemblés les |
apporté dans ia presse de La DrOviTCE, sénsieurs conservateurs et inépen- |
dé Quebec ture ne posséderont qu'une marrité
M lsbbé Cloutier curé de Saz e 1x voix sur les part sans gou-
Justin, à fait l'hustorcuwæe = la te ,e.rement Lorsque le gourermme-
en rappelant ba part. drécie OÙ IDC mmegt actuel prit le pouvoir en 1921 |
recte. prise à cetle campage par les y avait une "Dajorité d opposition de
quatre invités (Ceux-ct Omt Lour à plus de vingt voix au Sénat La po-
tour remercié leurs hôtes et commen som des divers partis à la Cham-
té la situation actueile dans l2 pr bre Hau'e Gu Canada est aujourd'hui
vince voisine. Le R P Charies Char
ta survante
lebois, O MI. qui assistant à la reu Conservateurs 51
nion, à dû paretllement. sur !:mnvi’e Libéraux 39
, Uoe du président, prendre la paroi Proc resmstes
,
Vacazts 5
—____ le ee
La province de Quebec en
tete pour le corps de
Qc be Mgr J Chambon arche cadets
vèque de Tokw et du Japon travers .
en ce moment le Casads et s'embas- Ckiasa La province de Québr
quera ensule pour Le Japoe Lor
du sacre du premier évé * a
Mgr Chambon traverse le
Canada
Sa Grandeur assistant S $ Pux NX!
Mgr Chamboe e2 pariant dx tr
vail d'évangélisation au Japon é1
qu'il » a eu au cours des cinquante Lion du @ombhbre d'élées freqiemt
dru Ans L etair 2
Pa ie Ge
—————— 2 _
Vre générale de Sherbrooke qu'on a
de la Sur 1
UTrATIS
ŒuR: 04-00 0m 2 + CON LL CC
t surnommée la “reine des Cantons de
ze F-an-aise la visiteront <n décembre prochain.
Le nombre des cade's enrûlés pen-
dant la dernière année scolaire fut
de 12000, dont 11:61 figuraient a
la parade quand eu Leu linspectuo
annuelle
Sur ce nombre, la province de Qué
bec en comptait 59015. ji Ontario, 35.-
295 la Colombie-Ang
VFAlberta 125. la Saskatchewan
3961. le Manitoba 3,749. la Nouvelle
Ecosse 2:91 le Nouveau-Brunswick
1.296. l'Ile du PrinceEdouard. 7:32
ÉD 2——
Le cardinal Bonzano est
mort
luse, 545
E le cardinal Jean
dekgué apostolique
légat du Fape 2u
nstique de Chicags en
med de 69
é Y A Ur+
seman® 6? avait -Uier surporté l'op«
r = t s etait subite
ment -mpi \Vercied Mgr Ponza'
t ét dé zué apustcNGx aux
as U Ge 1012 à 1022
— _— 22m e— — —
La protection de la race des
19 000 ou 15 Oxp 1! : a C1=q
Le capitaine
mn d'une commission
re comraerce des fourn
res sans exploi'er les Esquimaux
x x
’ =.
Vers l'Orient
x x
S. G. Mgr 3.-H FüiUD'HOMME,
qui présidera persongelk-ment la croi-
Sière sur ka Méditerranie avec péleri
| nage en Terre-Sainte organisée par
les Vovagrs Hon: Le départ aura
beu de New-York k 8 février 1928, à
bord du paquebot la “France”, de La
Cempagni Générale Trnsatlantique.
Les voyageurs se rendront de New -
York à Vigo, puis à Casablanca, à
Gibraitar, à Alger, à Naples, à Ror-
(par voie de terre). à Athènes, à
Constantipople. à Smyirne, à KRhades,
à Cbypre, puis par voie de terre à
B-yrouth, à Baallmc4, à Damas, à
Mibérinde. x Nazareth à travers la
Sanmart » Naplozse à Jérusalem,
u Cairv, à Aleriandré puis mar voir
le mer à Marseille, par voie de terx
à travers La France hesqu'à Paris ei
au Hèare. ci cena de la retour à
Veu Lort
Classe condamnée à une
amende de $150
Guetpa
ze étudiant
Clisse à
ticaue lous
ncstre
présenter
r .æme
LES NOMS CANADIENS DE SAINTP
O Cznadiens, vos noms viennent de France
Et l'on y voit resplendir la vaillance,
Briller le glaive et rayonner la lance,
Comme aux combats que livraient vos aieux,
Ces noms vaillants qui rayonnent de gloire,
Parlant d'amour, d'honneur et de victoire,
En lettres d'ar sont écrits dans l'histoire:
Vos noms, (Canadiens, vous viennent des preux.
Ritchot, Vermette, Tourond, Cadotte, Gladu,
Péloquin, Joubert, Lebleu, Carriére,
Nauit, Elemont, Dubocs, Tétreauit, Bazinet,
Deau. Bruno. Gagné, Lasserte, Le Myre,
1 cheleau, Jérôme, Parenteau, Racicot, Nadon,
Aa. "eau, Dusablon, Chouinard
Parisieu, ‘vergnc, Duclouzeau, Montpetit
Ab ° noms charmants!
Ab' les i1'ves gens!
O Canadiens, vos noms rme un ton-rre
Ont pour longtemps remph to ‘na terre
Par les exploits que votre race ait
Put accomplir pour l'honneur et por Dicu
Vos batatllons. debout sous la mitreii -
- Frappant partout et d'estoc et de taille
Oet
liège d'agricuiture a fait le
la classe de première
La classe devra également partie
ses
Ls cs soirs. sauf un Boir Ross
rar semaine, pour le restant du t
E
Ont illustré de bataille en bataille
Les noms canadiens sous le ciel en feu
Migneauit. Lapointe, Labarre, Lacasse
Turenne, Mouther, Trudeau, Garazvwt
Chevalier, d'andenault. Préfontaine: Gagnon
Labelle, Feruart, Lambert, Caron, Hébert
Neveu, Hudor. L'Heureux, Lausiere,
Richard. Tranchemontagne. Vadeboncoeur
Lachance, Lamoureux, Ladou eur, Lavonté
Ah: les noms charmants"
Ab: les braves gens
O Canadiens, vos noms. cComtmeé
Sorti uu sein
ün murmure
fécond de la nature
Oz. les brillants reflets de grappe mûre
Ou d'épis d'or luisant aux champs vermeils
Comme une source 01 l'eau fraiche s'écoule
Comme le flot. qui sur le sable roule,
Comme un bocage où l'oiseau gai roucoule
Vos noms, Canadiens brillent au soleil
Tessier, Lacombe, Lalonde, Lamarre,
Lapierre, Laroche, Deschamps. Rougeau
Poirier, Fontaine, Montagne. D«sianae
Duval. Ohvier, Desjardins, Loranger
Demers, Laplante, Lavigne. Latretlie
Larose, Lépine, Laforêt, Bougard
Charlebois, Dufresne, Larivière, Lasalle
Ah' les noms ct
Ah" les braves gens!
armants
O Canadiens, VOs noms sont un Zéphire
Calme et serein où la douceur soupire
ou 1 Lonte s il'umipe et respire
s auréole d'amour
Ou le foyer
Comme a joie au seir. de l4 tam
r iu d mime une péri
Comi un beau 1 ou letoile scintille
Vos noms. Canadicns, ont : éCiat du jour. «
Beaulieu, Lellefieur, Belleion.aine, Beauregar:
Beausoleil, Beauchem:in. Belhsle, Joiys
Piette, Chogquette, Fréchette, Paquette
Picotte, Turcotte, Sicc''e, Valois
Luquette. Charpen‘ier. Grégoire, De
Ctenard, Couturé, Perrc t
Desros:ers, Désauier: b rs
Ah' les nom Darm
Ab' les braves gers
L noms Ciser 1 à
L la discrète opulence
Que neur promit en récompens
\ tout foyer brillant d'enfants }j a
AUSSI VOS NCIS par! rre
r é nt vers
Comme autel
noms, Cana ‘à
1 Saant M TT Air
Saint-Denis, Pélveau saftr
Curé, Sabourin, I
Rajotte, L'Abbe
Roberge
! les brav
amende de $1% à la heu'enant-gouverneur
deux homm
excuses à l'étudiant
(ut défnir
WU PTT AL x te D ' S sad MIS
PEst”". Tes voyageurs |
(Ctiché Canadien Nofonah | de la rivalité qui à existé de
IFRRE
u'té et L'hon G-Howard Ferguson, premier
=
l
|
TT
if:
4.
+
Ann)
|
Î
4
Î
È
À
d Ad; Ri à -Chez Nous” | N'y ala question de l'immigration
{qui Inisse moyer lOuest par ume
et “Chez nos Gens”. parus en 1914 et n à
. (tout aussi graves dont Québec ne
2 | embie guère s'occuper Leenctup ju-
faut voir là une manifesta'0® D | quiet
temps presque immémorial entre L _
Quétec et Montréi Dyaentroim|/%e des vesteurs qu ne cmt
deux vin M Ongnon, une|P®s surtout des ernteurn mais @s
| ait pi éans le genre d'es- | ciarrvoyants et des francs parteurs”.
nieshas ua penis he ie cor te ni
nnlnohen crane licacse Les progrès Tr Rap
| matériels ont été beaucoup moins ra- | are: ° pa malgré qui
| pides dans la vieille cité de Cham-|7®% dffnhes mous avons su eecuper
| plain et rom y vit plus repbé sur mt. | à "old Ponts:
nec On n'y fait pas les mémes| © dqees . cp 7
lectures que dans la métropole et l'on | spathée ARS peuple
ty cultive davantage La littérature DR se Que Sn Pan
[idées le langage écrit y a ardt de renier
|
|
|
fl serait si facile de remédier.
— —@———
saveur du langage parké La ltté-|
rature d'imagination a beaucoup plus
| de vogue à Montréaï et ks écrivains! Le meilleur argument en
s'y distinguent souvent par un style
| fabriqué, mantiéré. prétentitux dont on.
les 'q'ialités acquises sont parfois au Patrie e
| dépens du naturel © : De trouve partout en vedette és
L'oeuvre d'Adjutor Rivard déclare ,Etns qui possèdent les deux langues
Île conférencier. est la plus sincère) Genève en est le plus be! exemple.
| de la littérature canedienne Pas de Les nôtres s'y distinguent, du fait
| grandiloquence: les choses semblent | surtout qu'ils soet bilingues EX com-
lavoir sous sa plume leur langage dis- bwn de secrétaires et de dactyingra-
|cret ou éloquent. les caractères res, Pèrs se retrouvent ici et là qui doi-
| sortent des objets décrits Cest la vert kur poston au fat qu'ils ou
| pleine justification des vèrs du poète quelks possèdent les deux langues
placés au frontispice du livre On sera étonné du nombre de Cana-
| Objets inanimés avez-vous donc dens qui occupent ainsi des positions
| ume âme de confiance dans toutes les capéta-
| Qui.s'attache à notre ème et La ks à Pans à Loodr-s à Washing-
| force d'aimer” ‘0€
M. Gagnon passe en revue ks cro- Il x à une Crnadinne française à
pes célèbres par lesquels Riverd a lambessade françuse de Wasbing-
papes sente Les H yen a ue à la Mgation ce-
canadienne: La Maison Le Fer La 2adinme. Cest un Carscéen possé-
Grané'chambre, la Maison hantée La dant les deux langues que l'Egypte
Patrie, le Quéteux: il en dégage le retient comme expert pour ka révi-
sens profond et cite les passages les' 0e de son tarif douamier EX n'est-
pfs caractéristiques Fxceflente le- Cr pas tout récemment que le gouvez-
çon pratique de littérature canadien | nement américain venait chez nous
ae-française | même retenir les services d'un inter-
On peut reprocher à l'auteur de Prète pour La conférence radictélégra-
| Chez nos Gens” un manque de mou-' Phique internationale ?
vement et de vie presque insépara., Artant d'arguments en faveur du
bie du genre qu'il a adopté Il aurait telmguwsme Ce n'est plus seulement
| gagné à tisser ure intrigue avec des We ékégance aujourd'hui de possé-
| personnages réels et à placer dans ue er parfañement les deux langues
récit les endroits et les types qu'il (est une chose nécessaire et profite
| Sépeime Mais :} écrit sobremsemt nl Le
[n'a pes de tirades pratoires som Gb
Reise est juste et il à de la sens-
bihté: dons heureux qu ne sont pas = -
| fréquents chez les écrivams C2n2- et le lien britannique
|diens Bref. Fivard apparait comme Le Desuir : Los Dupére )-
Île mieux qualifié pour écrire une œœew- Sess préterte d'expédier des valets
|vre d'imagination qui ferait époque de ferme cn a fourruyé des gens qui
dans notre littérature. hui donnerai zs:aswnt aopris à traire des vaches en
| de la vigueur et serait en meme camschonc et à atteler des chesgx
|temps un exemple de tes ans es écobks d'agriculture,
| M ie professeur Osborne en remmer- très spéciales
ciant le conférencier, souligne um tri- Le smemgrarts désirables sont les
lple message contenu dans l'œuvre ée pis <fécies à se procurer. Si l'en
Rivard aux Français de France elle use Jamour de VExpure jamqu'à
rappelle qu'il y à au-delà des mers jermxr les jeux sur La qualité de
un rejeton de leur race qui est resté , ceux qu somt envoyés par les diver-
fidèle aux traditions francaises AUX see 2gemres pour écarter les dangers
| Canadiens anglass elle rapoeike Gus de révobtion en Angleterre pour dé-
ont dans leurs compatrufes cans- terrasses M Baldwin et le trésur an-
kdiens-françars ume fraction Dem glass de “dolsters brouillons et oné-
te de rotre peuple due nous pou roux, c'es Le ben britannique bet-
vons Pas nous passer #1 LOUS voulons même --_d tent à coeur à um bon
édifier une nation forte et role. nombre dArgins qui est en péri
aux Canadiens francas de lOuemt, Qu me wait. en effet, que ces imai-
elle rappelle qu'ils ont dans la pro-|grants peuvent <evenir de dangereux
vince de Québec une mére patrie |agnimeurs” La traversée de Ÿ Atles-
avec laquelle ils duvent mautentr | tique ne les purge pas du vèrus boi-
des Lens très étruits frheriste ou soinhge rec-eilh dans
Le programme artistique de 2a 20f Îles hu». Dens l'Ouest surtout.
rée a été particulièrement réuést © |om -e s0@g= pas à » contester Quel-
apprécié de lassistance Mile Kaïh- ques juurs avant la guerre dans les
faveur du bilinguisme
= =
L'immigration mal isspirée
| : à leen Hand brillante élève de Mlle centres Les plus nie ls
Une partie de fer à cheval Plus populeur ag*a-
entre deux hommes d'Etat
Anmette Dustert, à exécuté avec loue teurs arvawmt commencé de manifes-
la délicatesse et tout l'esprit qu Co8- 1er mue à Calgary et à Eimos-
venaient “Cracovienne Fantastique L et zpres Î2 guerre. parmi Les
rpn'c Une a‘traction qui me de Paderewski et La fameuse gig pr:=-veux famteurs é Lroubée à Win-
gurait pas au programme officiel a, “Turkey in Ue Siraw”, dé Guoe
été le chou des concours de lancement Mlle Evelyn Pace, accompagnée par iai scenmeairemneet
avoir brimé Fdward Beddoes, u7 jeu- du fer à cheval à la Foire d'hiver
anglats La fa
le corps étudiant ont condamn ette ministre d'Ontario, lança un défi au gère Légère” et “Maman dites mé
Yhos W-D
Soulagés de leur redingote, nos
d'Etat jouèrent deux
sous les yeux d'une assistance
ne peut plus intéressée M Fer-
Mile Hand, a chanté trois vieilles seuyrs émugrés ang
chansons françaises, Amants”. “Ber
Sa voix délicieuse et sympathique x QUEREX M [abbé Gorge Me-
ravi l'auditoire ‘Toutes éeux ont été Cras vi-zire foras e: curé de Saint-
fort goûtées et nous aurons encore. , Casm de Purtneuf. ent mort après
sous l'espérons, le plassr de Les en | quelques jours de malnde Il était
tendre à l'Alliance Françase Le dcven des peêtres dans Le mimis-
FANTASIO tés
|
A le
te ce tt , mm
° Anonyme -
Jos. Lavallée -
M. l'abbé J.-A.-E. Roussea'1
Jos. Morin [ER À
£e
_
h
F
à
:
Albert Guilbert
A. Poirier
C. De Buck
red Desrochers
rthur Desrochers ,
Autres contributions
|NSSSSSSRSS22SREssssseesessesssess8s88
Total
4
œ
z
&
Saint-Claude
Percepteurs: MM. C. de Moissac,
L. le et C.-J.-H. Arbez.
Ed. pointe $
P. Arbez
Joseph Arbez
Mme Lebris
Arthur sobin
8. Arnoula
Arthur Pachet
Anonyme
R. Laliberté
Ed. Jacques
Albert Rey
Les RR. Sieurs
C. de Moissac
Mme Laurendeau
L. Lacroix
C.-J.-H. Arbez
Jos. Jacques
Jos. Philippe
M. Chatel
Thérèse Vandal
Jacques Leroux
A. Lambert
A. Goulet
Paul Arbez
François Chappelaz e
Henri Roue)
Autres due
DemmommmnnnNennennnnnnOnNn
SS2222222222222222228822288
fl
Total
Bruxelles
Percepteurs: MM. Arthur Doyon et
J.-L. Hacauiît.
£
8
= 200
Huberdeau 3.00
4 LL 10
FER La
Louts 5.00
remit ED
Ed. Simard... 600
William vis sise 100
TS Tdanieut crc 86
l'abbé curé _… 5.00
Vermette -_ — 100
y: A SFR TEE TZ 200
1.00
2.00
100
1.60
à
| L'A.
Nouvel aumônier
I1 nous fait grand plaisir d'appren-
dre aux Acéj'stes que S. G. Mgr Béli-
veau a annoncé la nomination de no-
tre nouvel aumônier régional: c'est le
R. P. Joseph Béliveau, S.J., père mi-
nistre et professeur de philosophie au
Collège de Saint-Boniface.
Les membres du Comité régional
eurent le plaisir de prendre contact
avec lui lors de la récente réunion.
Au nom de tous, le président régional
lui souhaita la plus cordiale bienve-
nue et l'assura de notre connance et
de notre soumission à ses directions.
| Réunion du Comité régional
Le Comité régional au complet se
réunissait chez le vice-président, le
camarade Alfred Doucet, le diman-
che 6 novembre, et y teuait d'impor-
tantes délibérations dont les résultats
seront connus des cercles prochaine-
ment.
aux résolutions adoptées à notre der-
nier congrès, et le travail a été ré-
parti afin que tout s’accomplisse sans
communiqueront leurs décisions aux
cercles directement.
ee
Vie des Cercles
Le Cercle Saint-Norbert est rendu
à sa cinquième réunion, des nouveaux
membres,,se sont unis aux anciens et
sous la présidence du camarade Isi-
dore Bouchard, le cercle travaillera
activement cette année.
. LL .
L'écho nous parvient que les Cer-
cles Saint-Pierre-Jolys et Saint-David
ont tenu leur première réunion et ont
formé leur comité de direction. No-
|tre ami Edmond Préfontaine a été
éiu président du Cercle Saint-Pierre.
| Cela augure bien pour une année
| fructueuse pour ce cercle. Le cama-
rade Clovis Saint-Amant, un des
membres fondateurs du Cercle Saint-
David, dirigera ce cercle cette année.
C.J.C. au Manitoba
Piété, Etude, Action
Le Comité a voulu donner .
plus de délai.
Des sous-comités ont été formés
pour étudier certains projets. ceux-ci
|
Le Cercle Jeanne d'Arc, de Notre-
Dame de Lourdes, a aussi tenu ses
élections et a rempli les formalités
de son affiliation. L'inauguration
d'une belle salle paroissiale, à la
quelle le cercle a contribué généreu-
sement, ajoute au crédit des oeuvres
de ce cercle qui est une addition de
grande valeur à notre Union régio-
nale. d
: . +
La Vérendrye et Provencher sont à
l'oeuvre avec ardeur. Ritchot a été
pris par le bazar de l'Union Cana-
dienhe, mais se mettra à l'étude bien-
tôt et nous savons l'entrain qu'il y
apporte.
— tt -2——
Cercle Saint-David de Saint-
Jean-Baptiste
Séance du 14 novembre
Après de longues vacances d'au-
delà de six mois, le Cercle Saint-
David se réunissait pour la première
fois dans sa salle ordinaire. La séan-
ce fut très intéressante. On y comp-
tait quinze anciens membres et six
nouveaux.
L'ouverture se fit, comrhe aux séan-
ces précédentes, par la prière et l'in-
vocation à saint David, patron de no-
tre cercle.
Ensuite vint l'appel des membres,
puis un bon travail fut donné par le
camarade Edmond Saint-Amant, no-
tre regretté ancien vice-président, qui
sut nous intéresser en nous expli.
quant: lo, ce qu'il faut faire dans
l'A. C. J. C. et 20, le but de cette
société catholique qui est de former
des hommes accomplis. Les réunions,
nous dit-il, doivent être les soirées
les plus intéressantes qu'un homme
puisse passer.
En second lieu, vint le rapport de
la dernière assemblée de l'an 1926-27,
lu par notre ancien secrétaire-tréso-
rier, le camarade Léo Rivet, et qui
fut accepté par M. E. Roy et secondé
par M. Ed. Plouffe.
M. l'abbé Forest, aumônier de no-
tre cercle, fait ses souhaits de pros-
périté au cercle; il salue les- anciens
et nouveaux camarades qui travail-
leront avec ardeur en s’attachant à
: CON Ne à d ‘
RU AT I RL D LT) k ul # Li TM}
AO LIT
à l'“Evening News” dit que le co =
M. l'abbé H. Heynen 82.00 C'est un membre convaincu des bien-| réaliser le programme suivant:
Ch. Hacauit 100|faits de notre association, qui a su| Piété: (a) Retraite fermée cet hi-|
A. Rouire 1.06 | conserver son enthousiasme des pre-| ver; (b) Communion fréquente.
RR. SS. Ursulines 5.00! miers jours, et il contribuera pour| Etude: (a) Questions agricoles; (b)
Mme Vve E. Mangin 1.00 i , Îre x :
Frs Hacault 5 00 beaucoup à maintenir l'activité du |L'épargne; (c) Histoire du Canada; |
N. Dubuc 1.00 Cercle Saint-David. | (d) Situation scolaire; (e) La tempé-
A. Potvin re 2.00 : |
J. Mangin 1.00
A. Simoens 1.00
J. Doyon 5.00
Jos. Hacauit 1.00 e
A. Depape 1.00 F t tt 4 |
d10 Patent 200 aites cette épreuve
Total $31.25
Haywood
Percepteurs: MM. J. de Moissac et
L.-O. Gautron.
pour trouver si vous avez besoin de la nourriture pour
les nerfs du Dr Chase — une étude de ces symp-
tômes vous permettra de décider
—
M. l'Abbé E. Lavoie $5.00 |
Pierre Souque 1.00
2e = Moissac 1 Ce restaurateur du sang et des|perte de poids, neurasthénie, prostra- |
Elie Dagesse 100|nerfs a été conçu pour servir dans | hair mr d ane de tête nerveux,
Jaseph Allec 1.00! deux grandes catégories de maladies. ee } 4 pu ibilité roc ne
press mel nn dont l'une dérive habituellement dé| muscles, peur du bruit et de la lu-|
Philippe de Roquigny 100 l'autre: l'anémie ou pauvreté du sang, mière, inquiétudes, perte de mémoire, |
Autres contributions 565!°t la fatigue nerveuse. Si le sang est | impossibilité de concentrer l'esprit.
| pauvre et aqueux, tel qu’ ué par La nourriture pour les nerfs du Dr
Total 518.65 la pâleur des lèvres, des paupières et | Chase est facilement le plus grand
des gencives, ou si vous êtes affligés des restaurateurs. En formant de
Fannystelle de quelque forme de trouble nerveux, | nouveaux giobules rouges dans le
rs: MM. Ach. Morissette,| vous trouverez dans la nourriture | sang, ce traitement nourrit les nerfs
B. «Arnal, Ulh'c Coulombe et Oscar] pour les nerfs du Dr Chase le moyen | affamés et déprimés, les ramenant à
a le plus certain de soulagement et de | leur santé et leur vigueur anciennes.
r Deslandes $13.75| restauration. Voici queiques-uns des | Essayez-le quand vous êtes épuisé et
RR. 88. Oblates 5.00! symptômes et douleurs qui caracté-| mal en train. Il restaurera votre vi-|
Clair Lavigne 1.00 | risent ces maladies: gurur et votre énergie, il vous fera |
Arthur Régis 1.00 Sang pauvre, peau blème, pâleur | sentir que la vie vaut la peine d'être |
: Pelletier z 1.00! des phupières, des lèvres et des gen-| vécue. Nourriture pour les nerfs du
Mollot - 100!|cives, sensations de fatigue, manque | Dr Chase, 60 sous la boite, chez tous
Mme Vve Guilbault 2.00 | d'énergie et d'ambition, tendance à la|les marchands, ou The Dr A-W.
Morissette 100 et à l'anxiété, souffle court et| Chase Medièine Co. Ltd, Toronto,
Odilon Arnal 2.00! fatigue facile, faible action du coeur, | Ont. |
, ATEN
hace sed RE AB
ki:
:
Siméon Marion; secré-
Lionel Bruneau; trésorier, Léo
premier conseiller, Jacques
; second conseiller, Fla-
; conseil du bon langage:
Desautels, Gérard Ayotte.
nouveaux membres fufent|
nie membres ne |cembre prbchain. 11 a été invité à
panaenees Céraré| prendre part au congrès des prési-
et 3 dents de compagnies d'assurance qui
D ue Né remar- | aura lieu à New-York le jour suivant.
bd di membres, | 1, traitera du développement indus-
Érsemagn vo rm de la province de Québec depuis
es en C6-| quelques années, devant les membres
du congrès. ;
EE ,
Il veut se faire couronner
empereur de Chine
Londres —&Une dépêche de Tokio
CROISIERE EN
MEDITERRANEE
© ET PÉLERINAGE EN
TERRE SAINTE
Sous la présidence personnelle de
S. G. Mgr Prud’homme
Evêque de Prince-Albert et
Saskatoon
Départ le 8 février
Pour renseignements et adhé-
sions, s'adresser aux
organisateurs
LES VOYAGES HONE
95, rue Saini-Jacques
MONTREAL
14, rue du Fort
QUEBEC
couronner lui-même empereur.
On a commandé des robes d'appa-
rat de Soochécu, où l'on peut obtenir
la meilleure soie.
Ce chef chinois était à la tête de
l'alliance militaire nordiste.
22 D0-2— —
M. Taschereau ira à
New-York
Québec — M. Taschereau, premier
G.-A. MORIN, Horloger + Bijoutier
| Vingt ans d'expérience
Spécialité: Réparation, montre-bracelet pour dames
Assortiment varié de montres de dames et messieurs et réveille-matin
183, AVENUE PROVENCHER SAINT-BONIFACE
Porte voisine de la Banque Canadienne Nationale
| Aujourd’hui
nt est PASTEURISE
Lait, crème, beurte, crème à la glace, lait de beurre, fromage
“Cottage” — Téléphone 87 101
CRESCENT CREAMERY COMPANY
La Survivance Française
DANS L'EST POUR NOËL
par train spécial du
PACIFIQUE
»
sous le patronage officiel des
ASSOCIATIONS FRANÇAISES DE L'OUEST CANADIEN
DEPART
Alberta, 15 déc. — Saskatchewan, 16 déc. — Manitoba, 17 dée.
BILLETS
D'EXCURSION
A TARIFS
REDUITS
Programme complet du voyage et renseignements de toutes sortes
Arrêts et Réceptions à
OTTAWA - MONTREAL
SHAWINIGAN FALLS
QUEBEC - SHERBROOKE
STE-ANNE DE BEAUPRE
fournis sur demande à l'agent du C.P.H. le plus rapproché ou à
R.-G. MeXEILLIE J-A. HEBERT & CIE
Agent général des passagers Agent des billets CPR.
Station du CF.R. Coin. Taehé et Provencher
WINNIPEG SAINT-BONIFVACE
LE PACIFIQUE CANADIEN
Le plus grande organisation de transport au monde
mea me Qu rentre 2 SRE ee rvrmmarrn av
Win
ao dir dan LE wi
DA les Salles d'Exposition de l'Hydro
Aux Membres du Clergé |
Nous avons en stock des certificats de baptème,
de mariage et de sépulture en français. Notre
rixr, avec le nom de la paroisse en tête, est de
2.00 le cent. .
\
v
LA “LIBERTE”,
Boîte 3113, Winnipeg.
Qui veut la fin,
veut les moyens
Ce n'est pas tout de ésirer, il faut exécu-
ter. Vous formez des projets? Prenez les
moyens de les réaliser.
Presque tous vos projets exigent de l’ar-
gent. Ayez-en. Aceumulez régulièrement
vos épargnes à la
BANQUE CANADIENNE NATIONALE
Actif, plus de $139,000,000
»
J.-E. Arpin,
Surintendant dé l'Ouest
J.-P. Jecsop,
Gérant de la succ. de Winnipeg
Paru fin novembre |
L'ALMANACH
L’Action Sociale Catholique
1928 :-.
L
Le plus beau des almanachs canadiens
Un superbe album littéraire illustré
Prix: 50 sous l'unité; par La poste, 60 sous
$4.80 la douzaine, port en plus
LE SECRETARIAT DES OEUVRES
105, rue Sainte-Anne, Québec
8. V. P. — Donnez votre commande dès maintenant
Dix sous peut valoir $1,000
De bellef horloges À monnaie vous permettent d'épargner une pièce d'ar-
gent par jour. (Ces horloges ne marchent pas À moins que vous y dépo-
siez chaque jour au moins une petite pièce de monnaie.)
Vous êtes ainsi assurés dans la plus vieille et la plus forte assurance
sur la vie du continent.
Commencez À épargner une pièce d'argent par jour et remettes à votre
femme ou votre enfant, comme Cadeau de Noël, une police d'assurance
sur la vie.
Téléphonez à HARRIS AGENCY
702, ELECTRIC RAILWAY CHAMBERS — 27 #33-4
M. HARRIS, gérant de district, Mutual Life Insurance Co. of
New-York — Aetif de plus de huft millions
0 : . | à bas “és |
Services Dentaires ‘,; MX |
PATIENTS, DE LA CAMPAGNE — Pour ve
vous nécommoder, les impressions faîtes
le matin seront finies le même jour,
VENEZ AUJOURD'HUI — Laissez-nous
faire l'examen de vos dents et vous
conpainere de l'économie
ves réaliser sur le travail
censitent.
ue vous pou-
qu'elles né-
Des dames ansistantes vons mettront à l'aise
Dr D. R. JACO
Deux bureaux £##” BRANDON
HEURES: |
ET sÈès
ASSOCIES
Dh. nm. à 6 h. pm.
Ouverts les lundis,
moreredin et nnmedis
jasqu'à © h. p.m.
NOUS FARLONS VHANCAIS
Montgomery
215%, ave. Fertage
Cois Notre-Dame Montréal
4
pmnemtnieeenenhl teinte
_… _
era cr emrméetet es
- mort depuis quinze ans Elle voulut J'ai rencontré des maisons où le vice
après, un insecte y déposa soû benin, lastez pas'de faire du bien autour de
le vént léger acheva de briser la carglle
« la À : |
” + Et cependant, à quelque temps de là, lors-
que je passai, je vis sur le même rosier sauvage
‘bouton tout prêt de s'ouvrir: ce bouton
devint bientôt une autre rose aussi belle, aissi
pure, aussi brillante que la prénière. Le rosier
sauvage avait oublié le-papillon dédaigneux,
et l'insecte et le veat léger qui avaient flétri la
LE CAUCHEMAR DE 2 ce me mr
MADAME _|sux place. cois sombre qui ne fut recherché:
— Marie,
Dong! Dong! Dong! Dong!
“Onze heures! Que fait donc Ma-
peul-être le mépris des autres. Soyez bonnes
Sans compter le plaisir que vous faites à
Notre-Seigneur et les mérites que vous acqué-
rez pour le giel, ces actes de charité humbles,
obseurs, rencontreront des âmes à qui ils feront
du bien. , 1.
x
2 —_—— ss
froid et répondit d’une petite voix dir din flan le Sir, cet enfer.”
eflarée:
thilde? lle devait rentrer à dix | ; J'entre. La première parole que j'en-
heures. La tête fulle! elle me ferait, Manon Pile 6Rt porte, Pêre |tends: “Mathilde est sur la rue.”
passer la nuit blanche” | — 0 |, Marie, tu n'as pas peur? Ta fille
Ce disant, Madame Marie finissait | Dee OU A Tue
est “sur la rue, le soir”, sans protec-
le feuilleton du journal Elle s'endor-. … Mathilde est sur la rie? Avec, Le crains pas! Tu ne crains
mait beaucoup. Assise sur la grande |? Dis-moi, avec qui pas la punition du bon Dieu? Et si
| _— Avec un bon garçon, père, cer- |
bergère du ralon, du regard elle scrue! |ton imprudence introduisait un jour
-dessous lampes à péché amille ?”
a de nn + AC Ve Rare Eee el M Rep d chnarer PRE
de ‘’mannes” et de papillons noctur- | l'«Pparition n'hvrirent out. gran qui regardait avec des éclairs farou-
nes, passaient des couples tantôt ta. | Marie vit passer dahs ce regard. une!
Ppageurs, tantôt silencieux, tantot | tristesse Intense ot noire. Tout à coup, une main très douce
| ‘Île secoua: “Maman, qu'avez-vous?
Votre sommeil est bien agité!”
peaux étroits surehargés de pluies; < ; | — C'est toi, Mathilde? O Faf-
des âmes en peine aussi, fatiguées de, GE Pres nus | freux rêve. Ecoute. C'est sérieux,
ne pas dormir en chambre et venant | ““#si. toi. me 1eUx | très sérieux.
| père, est-ce que je te laissais bajtre
respirer au milieu du tapage. TOR en pavés: je soir? . -
_— Oh! non, père | Depuis le cauchemar de sa mère,
thilde ne venait pas; elle était partie | : ‘ | Mathilde ne reçoit plus qu'à la mai-
avec som “futur”, et le futur ne la! _ A LES dans la grande lumière, à côté
. | , +
re | ont beau être bons, ils ont toujours le ere one moe LR PR
Découragée, la pauvre femme sen-| }, feu dans le, Les exposer
fonça dans le velours de. !æ chaise, en au danger, ® crime.
pestant contre la ‘sorteuse”. | le grand péril qu'un jeune coupte |
Tout à coup. une lumière pareille |seui, dans la rue! Marie, crois-moi, |
à un rayon de lune filtrant à travers | jai vu bien des lys blancs tomber | a ———
üu verre de fumée, envahit le salon | dans la boue. | RECETTES POUR SANDWICHES
Elle donna': aux meubles et aux ta-| -_ Mais père, y pensais-je, moi? | Fromage et noix :
bleaux du mur, un aspect lugubre et Le vieux fantôme la regarda, sé-| jjachez des noix fin et mélez à du
fantastique. Une voix caverneuse in- | vère et terrible. | fromage râpé. : Humectez avec du
terpella madame: | + Tais-toi, mère faible et légère. | jait et sales On peut æ servir de
“Marie, où est ta fille?” | Tantôt, j'ai soulevé le gazon de .MA | ,ujsins en place des noix.
Dans les plis d'un grand manteau tombe, descendu la montagne et pas- | Fruits
blanc, Marie reconnut son vieux père, sé invisible par les rues solitaires. Figues, raisins, dattes. Enlevez les
| noyaux et les queues. ‘Hachez fin:
ajoutez un peu d'eau et faites cuire
[jusqu'à consistence pâteuse, ajoutez
—— ———_——— | quelques gouttes de jus de citron.
L
Abbé V. Germain
Hustré | Petit Guide Hlustré
du Chrétien
cela passait devant madame, et Ma-
crier: ‘mon père'” La peur immo” | se vend; j'ai vu des théâtres où
: Un oeuf cuit dur, haché fin: même
quantité de jambon haché; une cuil-
lerée à thé de beurre fondu. Mêiez
bi:a1 le tout ensemble.
Pommes et eéleri
Ce livre fait suite au Petit Minsel. Hachez ensemble une quantité éga-
ll les enfants de 7 à Hi A pour les personnes je de céleri et de pomme, exprimez-en
Edition française: 13 sous. Prix: 59 sous l'unité. l'eau, ajoutez mayonnaise et salez au
Edition anglaise: 23 Edition de luxe: 83.09 goût ï
Deux livres de piété très populaires dans les écoles s
SECRETARIAT DES OELVRES, 105, rue Sainte-Anne, Quéhee Enlevez les arêtes et la peau du
LIBRAIRIR KEROACK, rue Main, Wisnipeg saumon froid: filéassez et ajoutez-y
le jaune d'oeufs cuits durs. Humectez
de beurre fondu. Mélez de la laitue
déchiquetée et assaisonnez avec poi-
vre, sel et jus de citron.
Tomates
Pelez les tomates qui sont fermes
et tranches fin Salez et poivrez et
mèlez à de petits morceaux de bacon
frit.
Ces sandwiches pont excellentes
pour varier le menu des enfants qui
doivent apporter leur diner à l'école.
— 2 D 0 0 ————
CONSEILS UTILES
Pour remettre à neuf toutes l-s étof-
fes noires
Mettez dans un verre d'eau une
cuillerée d'ammoniaque, puis étondez
l'étoffe sur une planchette et frottez-
la à l’aide d’une brosse avec ce ‘sim-
ple mélange. Aussitôt après, plongez-
la et luvez-la à l'eau froide, puis,
sans la tordre, laissez-la sé-her à
moitié et repassez à l'envers.
. - - ‘
Si vous n'avez pas de cire pour
adoucir vos fers à repasser, essayez
du papier replié en plusieurs épais-
seurs et “ont les feui!les supérieures
sont saturées fe pétrole. Frottez vos
fers cessus et essuyez-les ensuite sur
un linge.
Petit Missel
d l'Enfance
Le livre “Me piété par excel-
lente pour
pme
commamemmmnmmmmmmssnn mm mmmmmmmmmmmmmm mms mens
PATRON DE BRODERIE
De la “LIBERTE”
‘em. dommmmmcovmh-mmmonmennnmmmmmmé mme smeobrsmmmmmmmmmmmemmmm mm
pe bis
PATAON VENNAT
L] . L2
On doit toujours essuye: les {ers à
repasser en les prenant sur le poêle
avant ne les mettre sur le linge à re-
passer. Les collets, manchettes, etc.
empesés. doivent être tenus recou-
Pres d'un Ur: ,ucqu'au moment de
S'x ser- :
[is rereszcr
14!
— 0,
Ne us — NAPPE A THE
Patrog à tracer, #5 sous, perforé, 44 sous
viettes sondes au fer chauit, 30 sous
DE rorcçEs
au fer chaud. 15 sout
Tout étanipé nappe el 6 serviettes sur Coton jaune, $. 10, sur co. 2" ee.
} | le (1 * + re
Uv.en à ñ à ou: pyœur la brolerie, 38 sous QUAI CUS NOITCSSCE et polissez
l'agier curbane. bien 5, 15 ei Zè aœu:: blence, 5 «Ut 15 : as Îles poéles, fournr se . ! aux, grais-
Caialag ee de broderie, 35 rous. eotnilogue de rw | x : :
Repue mensuelle de broderie et musique à => ,v. {par nn. sez bien vos man A ETAISSS eu
Nos clientes voudront bien prendre maté quun cCéii
moins ent nécessaire pour la réception
mande
On est prié d'adresser
de la Liberté, 613, avenue
de deux semaines &8 | pêche poir d'y métrer:
ds patruas dont elles feront la cem- F de dia
ten-commandes au Lépartement des Paire! RES
Hoboreet Wianipes. laisse aucu:: Lrace.
. tre Paul gerdil out le mérite
— — ———————
.——"# gt
dise quelcoñque qu'il mellai
dans une boîle qui se remplis-
sait bien vile. On approcha
bientôt de Noël: la boîle était
nr pleine. C'était super-
e! c'élait si beau que. en y
rtant une nouvelle part, no-
re pelit homme s'arrète en
contemplation Et devinez ce
qui arriva? La tentation fut
trop, forte et il vida la moitié
de la boîte. On s'en aperçui le
soir, à la grande confusion du
gourmand.
Il ne faut pas croire que no-
goûter, il se privait d'une frian-
de ses privalions par celle
title faiblesse. Non! ce
comple dans un sacrifice, c'esl
effort, el un enfant qui se sur-
veille ét se vaine sans parvenir
louiefois au succès complet est
plus mérilant que tel autre qui
cueille ses succès sans effori.
Vous allez donc, mes chéris
pendant ces derniers jours qui
nous séparent de Noël! vous
mettre à l'äpre école des pri-
vations volontaires et des pe-|
lits renoncements afin de bien
préparer vos coeurs à la venur
de l'Enfant-Dieu. Profitez des
mille occasions qu'offre la vie
enfaniine de vous exercer au
sacrifice: manger un mels que
lon n'aime pas, s'imposer si-
lence pendant la classe, refu-
ser poliment une friandise ou
la donner au petit frère. Re-
nouvelez chaque malin vos
pieuses résolutions, et que vo-
tre communion de Noël 1927
soil l'une des plus ferventes de
votre De."
Le
7
<s
Le 7
que ND. :
La petite Linette arrêtée à la
devanture d'u ande fruite-
rie contemplait d'un ocil en-
vieux les superbes fruits de}
l'étalage et soupirait mélanco-!
liquement.
— Cela ferait bien plaisir à
ma pauvre maman qui est ma-
lade, mais c'est bien cher pour
ma petite bourse!
Elle tira son porte-monnaie
de sa poche et compta les quel-
ques soùs qui composaicnt sa
fortune :
Vingt sous! C’est bien peu!
Mais, tout de même, si j’entrais
demander ce qu'on pourrait
me donner pour ce prix-là!
Après quelque hésitation elle
se décida et entra dans le ma-
gasin. Tout de suite ses re-
gards s’arrètérent sur de super-
bes raisins dorés étalés pré-
cieusement sur de louate.
pour se reporter vers des pé-
ches d’un velouté merveilleux.
Timidement Linette s’approeha
d'une vendeuse et demanda:
- C'est combien la livre de
raisin, mademoiselle, s'il vous
plait?
Douze francs! répondit
l’autre. Vous en désirez une
livre ?
Rougissante, la fillette reprit:
— Ah! non, mademoiselic!
C'est un simple renséigne-
ment!
Puis reprenant un peu
courage, elle osa demander:
Que pourriez-vous me
don:er pour un franc?
Ah! pas granit
Deux oranges!
Voulez-vous m> les enve-
lopper, mademoiselle! répon-
dit Linette, sas remarquer que
depuis un 2277 nt une cliente
s'utéressait :a con-
versalicn.
La vendeuse rennit le paquet
à Linette et lui indiqua la euis-
se. Four payer, elle le posa sut
le guichet tandis que la cliente
de tout à l'heure attendait son
tour derricre elle, puis Fenfant
reprit son acquisition et s'en
fuit à toute vitesse porter Îles
fruits à sa man.
— J'aurais préfere !::1 appor-
ter les beaux ins dorés!
de
chose !
beu..co’ pu
Mais, hélas! je ne suis pas as-
sez riche!
Tout.en mouologuant ainsi
arriva à la maison et de
vânt au savon €. à l'eau chaude, 4 2e|suile. ouvrit le paquet. Quelle
fut pas sa stupéfaction en
à
4
‘tguc absence.
Lu Lucien pour la magnifique of-
| COURRIER
| DE MÈRE-GRAND
RE
Margurrite Dupont — Il ne
faut pas que je vous traite en
petite déserteuse, puisque vous
me revenez avec mille bonnes
raisons pour excuser votre lon-
Merci à vous et
frande. Que le petit Jésus bé-
nisse les études de tous les
chers enfants qui donnent'ainsi
aux abandonnés de la vie; qu’il
multiplie les bonnes notes ct
les bonnes places! Une petite
visite au “Coin” de temps en
temps réjouira fort le coeur de
Mére-Grand.
Georgiana Landry
très sensible aux aumônes de
tous mes petits-enfants gätés et
choyés, Re manquant . rien,
qui ont bien voulu renoncer à
certains plaisirs pour venir en
aide aux petits infortunés man-
quant de tout. N'est-ce pas que
cet aete de bonté vous a mis
du soleil plein le coeur? Venez
donc faire bientôt une nouvelle
apparition au “Coin” où vous
attend une vieille Mère-Grand
impatieñle de vous lire.
Albini Grimard — Eh bien!
moi, je trouve que vous écrivez
très bien, que vous dites des
choses fort gentlles. Comme je
suis friande de toutes ces cho-
ses-là, je n'ai pas besoin d’ajou-
ter que votre causette n'a plu.
La première condition du suc-
cès, c'est la volonté ferme de
l'obtenir. Soyez persévérant,
ne vous laissez pas rebuter par
les petits revers inhérents à
toute vie d’écolier, demandez
le secours du bon Dieu chaque
matin et je vous promets des
résultats merveilleux.
Irène Marcotte—Petite crain-
tive! Ne voyez-vous pas que
nous sommes tout heureuses
de vous accueillir au milieu de
nous. Oui, mon appel à la cha-
rité n’est pas demeuré vain. Il
a suscité de vrais actes d'hé-
roisme; il m'a fait connaître
davantage les petites âmes zé-
lées pour le bien qui compo-
sent ma grande famille. Com-
me vos compagnes et vous de-
vez étre fières et heureuses
d’avoir pu contribuer encore
une fois au bonheur de deux
petits êtres que la vie n’a pas
gâtés. A elles et à vous, ma
bien vive affection et un merci
du coeur. ‘
Elisabeth Boily Oh! chère
petite, comme vous avez dù
être inquiète! Ayez mainte-
nant ces soius tendres et atten-
tifs qui touchent le coeur des
rhamans ct remerciez bien le!
bon Jésus de vous avoir con-
servé cet être cher entre tous.
C'est très beau, ce que vous
avez fait pour Ha Sainte-Enfan-
ce! Je suis heureuse de vous
compter parmi mes chéris du
“Coin”; j'espère que vous serez
fidete à nous revenir souvent.
Lionne Carrière Ne vous
gène: pas pour écrire, chérie.
Vos visites ici ne seront jamais
trop fréquentes. Il ne faut pas|
trop étudier: le surmenage
n'avance pas. En revenant de
l'école, récréez-vous, sautez,
gambadez! L'esprit sera en-
suite mieux disposé à com
prendre, la mémoire plus apte
a retenir, le travail vous sou-
rira duvantage. Que j'aunerais
croquer cette mignonne petite
socur!
Raoul Boisjoli- Y m'est bien
doux de constater que vous
n'avez pas gaspillé vos vacan-
ces, mais qu'en petit homme
sage, après vous être bien amu-
sé, vous vous êtes efforcé à
rendre service. Les petits en-
- J'aï été]
| | Chère Mère-Grend,
Aujourd'hui, pour la première fois,
je vous écris une petite lettre. Depuis! dans les temps
je lis cette belle page inti-
tulée le ‘Coin des Enfants”. Que cet-
te page est intéressante! C'est de
tout mon coeur que je vous remercie
d'avoir peñsé aux petits-enfants. Moi,
chère Mère-Grand, je ne vous oublie-
rai jamais. p
Je vais toujours À l'école et je suis
Que j'aimerais vous voir arriver
dans notre petite école pour passer
quelques instants avec nous. Il n'y
aurait pas de plaisir plus grand pour
moi. :
Espérant que ce bonheur me sera
accordé avant longtemps, je demeure,
Vatre petite fille,
| Maria CARRIERE.
Grande-Pointe, Man.
= —— DE ——————
Notre clocher
Pour inaugurer la politique de pro-|
grès que se propose de suivre le Par-
lement fondé par les élèves du cou-
vent de Saint-Adolphe, Mile Made-
lieine Talbot, présidente de la Cham-
bre, æ prononcé, le 23 octobre, un di
cours dont nous extrayons les pas-
| sages suivants: >
Oui, Mesdames et Messieurs, nous
avons résolu de faire de grandes cho-
|ses et de les montrer à tout le pu-
|blic. Voilà pourquoi notre Chambre,
:à l'unanimité de presque tous
| memi res, a décidé, pour des
| graves, sérieuses et importantes, ‘dé
|commencer par la construction du
| clocher de notre église.
| I.—N est hors de doute que notre
| conseil, pour faire une oeuvre qui pa-
| raît, ne pouvait rien choisir de mieux
que la construction d'un clocher.
Le nôtre, Mesdames et Messieurs,
paraît presque de Saint-Norbert, et
je pense que si les paroissiens de
Sainte-Agathe regardent bien, ils doi-
vent le voir de’ chez eux, aussi bien
que ceux de l'Isie de Chênes. Proba-
Î
por.
*
4
:
Hi H
|
fl
li
£y
HE
fl
|
sacrifié leurs capitaux, et nous avons
formé la belle samme de. $20.00! 11
ne reste plus au public que de
payer le reste! c'est-à-drie 9920.00...
Attendu que le clocher coûte #1,000,
et nous ne voulons pas charger notre
budget par un emprunt, car À! fatt-
drait payer les iptérêts!… et les inté-
rêts!…
” Odette. — Pourquoi mets-tu
ee s là à nait
aman. — Parce qu’il a
aucoup, beaucoup de Lù-
ns. ‘ {7
Odette (un mois plus tärd).
+ Dis, maman, ze vais &
au Père Noël, mais ze.me
unc's à zouzou, comme Ça, Ça
voudra dire que 7z'en veu
beaucoup de zouzous. ‘ ‘
P=
,
blement, avec de bonnes lunettes, ceux | lui dire: Etes-vous Celui qui doit ve-
qui ont de bons yeux, doivent le voir
de Winnipeg et de Saint-Boniface.
Maintenant les étrangers disent:
“Voilà la paroisse de Saint-Adolphe;
voyez-vous le clocher ?”
IL.-—Cette oeuvre était utile, néces-
saire. Saint-Adolphe avait une clo-
che, et pas de clocher! Or, une clo-
che est pour êtr2 mise dans un clo-
cher, afin de se faire entendre plus
‘loin, et d'appeler les paroissiens aux
|offices de l'église.
| Sans cela, plusieurs sont exposés à
|ne pas l'entendre; et ce n'est pas leur
| faute, s'ils ne viennent pas À la messe
le dimanche, ou s'ils arrivent en re-
| tard, ou s'ils partent en auto pour la
|ville. Maintenant, ils entendront 1a
|cloche. Voyez-vous comme le clo-
cher était nécessaire ?
III-—De plus, il aide à penser au
bon Dieu. On dit aux fidèles: “Sa-
luez la croix qui domine le clocher,
quand vous passez devant l'église,
parce que le bon D'eu est I dans le
tabernacle” Notre église n'avait ni
croix ni clocher! Maintenant il y »
un grand clocher dominé par une
belle croix, et deux clocuetons avec
deux croix plus petites.
| Aussi, tous les gens vont-ils aimer
| davantage le bon Dieu, grâce à notre
clocher. ,
IV.—Ce n'est pas tout! Le ciocher
nir, ou devons-nous en attendre un
entendu et ce que vous avéz vu:
aveugles voient, les boiteux
chent, les lépreux sont guétis, les
sourds entendent, les morts réssusci-
tent, l'Evangile est annoncé aux
vres; et heureux celui qui ne sé scan-
Qu'étes-vous allés voir dans ls
sert? Un roseau agité par le vent?
Mais encore qu'étes-vous dont allés
voir? Un homme vêtu môlleñneht ?
rois. Qu'êtes-vous donc aîlléé voir?
Un prophète? Oui, je vous le décière,
et plus qu'un prophète; cér c'est de
lui qu'il est écrit: J'envoié der
vous mon Angé, qui Votis prépafera
la voie.
Calendrier de la semaine
Jeudi ler décembre — 8, Eloi.
Vendredi 2 — Ste Bibiane.
Samedi 3 — S. François-Xavier.
Dimanche 4 — Ile de l'Avent.
Lundi 5 — 8. Babas.
Mardi 6 — #. Nicolas. .
Mercredt 7 — S. Ambroise.
Lesenfants pleurent pour avoir“Castoria”
Spécialement préparé pour les enfants de tout âge
1
L)
Mère! Le Castoria de Flet-|tion de Ja nourriture; il donne
cher est employé depuis plus|un sommeil naturel sans mar-
de 30 ans pour soulager les|cotique.
fants qui ne Savent pas fairc|bébés et les enfants de consti-
Plaisir deviennent
des étres|pation, vents dans l'estomac,
égoïste LAN CU X ue Vl: itié : ; : n
égoistes, cuxicux, que Famitié!eolique et diarrhée: il calme la
tolère quelque t-mps et délais-
se ensuite. Culiivez bien cette
préteenes envers tous qui esl
marque d'upe ualure géné-
fièvre résultant de ces malaises
et, en régularisant l'estomac et
les intestins, il aide l’assimila:
Le vrai Casjoria porte [a si-
gnature de
fe
à spa
van mem
la
| céhsncrée, grâce à l'iditiétive de cette | ,ince de Québec. Le couvent de Gra-
les classiques comme dans
tableaux, ceuvres d'art cänadiens, à itre années Qu'cours des Arts, et on
: [Québec. Gravelbourg a l'honneur et
Choeur des jeunes filles du couvent. | je devoir de tenir, toujoirs allumé, le
tion. |
Le juge Gravel, conférence.
M. Mpurice Bedard, déclamation.
Mme (juge) Gravel, accompagne-
ment de Mile V. Lemoine, chant. |
Le docteur Goodman, conférence.
M. Gaston Robinson, déclamation.
‘Mme L-J. Brazziel, accompagne- |
ment de Mlle V. Lemoine, chant.
M. Lionel! Desalliers, accompagne- |
ment de Mile Gagnon, chant.
Le docteur Gravel, conférence.
M. l'abbé Lussier, accompagnement |
de Mlle V. Lemoine, chant. |
M. A.-0. MæhMillen, discours.
Choeur des jeuves filles du couvent.
2. le curé Maillard a présidé l'as-
éSemblée avec son tact habituel. Les
élèves du Couvent et du Collège mé- |
ritent des remerciements et des féli-
Citations pour les aptitudes remarqua-
bles qu'ils ont manifestées, tant pour
la musique que pour la déclamation |
L'éloge dés artistes dé la ville qui onit |
bien voulu donner leur concours à]
cette soirée n'est plus à faire: nous |
connaissons tous le talent de Mme!
(juge) A. Gravel, Mme Brazziel, Mile |
V. Lemoine, notre distinguée pianiste. |
dont l'accompagnement fut très goû-|
té, M l'abbé Lussiér; "3. Desalliers. |
Ce dernier fut très bien accompagné |
par Mile Gagnon. ‘ |
Nous allons essayer de donner un|
résumé succinet de ehäcun des tra-|
vaux qui ont été présentés, |
Le juge Gravel, qui est membre de |
la Société des auteurs canadiens, fut,
le premier à adresser la parole. Il]
expliqua le but des promoteurs de la}
‘Semaine du livre”. Les au‘eurs de
langue française ont déjà bénéficié
de cette oeuvre puisqu'un éditeur de
Montréal aïnonçait récemment qu'il!
pouvait à peine suffire à remplir les |
commandes de livres canadiens-fran-
cais qui lui venaient de l'Ontario. En
nous familiarisant avec les littératu-
res laise et française de notre
pays, nous travaillons pour l'unité na-
tionale et accomplissons une oeuvre
patriotique. Les Canadiens francais
ont emporté avec eux dans l'Ouest les
traditions de la province de Québec
et, parmi ces traditions, il y a la cul-
ture classique qui à formé et forme
encore leur élite intellectuelle.
Le littérateur français garde une}
juste mesure entre la rigueur latine
et la fluxibilité grecque. Le latin est
concis: il limite les incidentes au né-
cessaire. Il enseigne à se co'icen
trer, à élaguer, au lieu dé s'étenür- |
et de déborder. Le grec laisse enten-
dre bien au-delà de ce qu'il exprime. |
il enseigne l'srt d'ouvrir des perspec-
tives lumineuses. L'abandon du grec
rendrait incumnpréhensibles les trois
quarts de la terminologie scientifique.
de même que l'oubli du latin ferait
entrer dans la nuit, non seulement
les auteurs latins, mais aussi les écri-
vains français qui ant été formés et
suscités par les Latins.
Virgile et Horace confinuent à être
lus et admirés après des milliers d'an-
nés, et Platon et Aristote ont amas |
sé un ensemble de certitudes qui n'a!
jamais été dépassé ou réfuté. Ils sont
étérnels, dans le sens humain de ce |
mpt. alors que les enseignements d'un |
Ed
{toire des civilisations anci>nnes:
flambeau de la culture française en
Le docteur Goodman parla des écri-
vains canadiens de langue anglaise.
I] est nécessaire que la littérature
|canndienne se Aéveloppe et se répan-
de parmi les Canadiens, parce que:
: (1) la grandeur d'une nation est pro-
portionnée à la grandeur de sa litté-
rature, comme nous l'enseigne l'his-
(2)
la diffusion parmi les Canadiens des
ouvrages publiés aux Etats-Unis
constitue pour nous un danger d'amé-
ricanisation contre Jequel il faut réa-
gir: 43) une littérature nationale ca-
nadienne fournirait aux :différen‘es
races qui habitent notre pays l'occa-
sion de se rencontrer sur un terrain
commun et de resserrer les liens qui
les unissent ensemble.
Le conférencier pärla des lyriques,
des romanciers, des historiens et des
humoristes. Il mentionna, en parti-
culier, Bliss (Carman, Lampman,
Charles Roberts, Pauline Johnson,
Marjorie Pickthall, Robert Service,
Nellie McClung, Janey Canuck, Dun-
can Campbell Scott, Laura Goodman
Salverson, Martha Ostenso et Mazo
de la Roche. Il termina en recom-
mandant à ses auditeurs de lire deux
où trois ouvrages dé chacun de ces.
écrivains, et sugzéra l'établissement
dans les écoles d'enseignement secon-
daire de clubs d'études où les ouvra-
ges canadiens scraient étudiés et cri-
tiqués.
M £-0) MacMillen, tout en recom-|
mandant aux lecteurs canadiens de se
familiariser avec les auteurs de notre
pays en vue du développenent de la
littérature canadienne, exprima l'opi-!
nion que les étudiants devraient être |
lancés de bonne heure dans l'étude
| des classiques, ce qui aura pour effet |
de leur faire acquérir un goût litté-
raire judicieux et relevé.
Le docteur Gravel parla surtout de
Crémazie, qui fut le créateur de la
poésie canadienne-française, et de
Garneau, qui occupe dans le genre
historique une place correspondant à
celle de Crémazie dans la poésie
Ncus avons passé une soirée très
agréable où Anglais et Français, ca-
tholiques et protestants se sont ren-
contrés sur un terrain commun:
l'amour de notre patrie commune, le
Canada, de sa littérature, de sa poé-
sie et de son histoire.
—_—_—— —0 2 ©————
MEYRONNE
Le dimanche 20 novembre, après la
grand'messe, il y eut assemblée des
membres de l'A. C. F. C.. afin de dis-
cuter certaines affaires du cercle lo-
cal JI1 fut décidé qu'une partie de
“tire” serait organisée dans un ave-
nir très rapproché afin de rous per-
mettre de nous mettre en règle avec
l'exécutif. On parla d'affaires d'éco-
le, du voyage de la Survivance, d'élec-
tions, etc, etc. M Alcime Bouvier.
vice-président, remplissait les fonc-
tions de président, et comme les élec -
tions annuelles ne sont pas très éloi-
gnées, il fut décidé de remettre à ce
temps-là l'élection d'un président
pour remplacer le Dr Aubin
L2 L2
M. Pau) Laville et sa famille vien-
Toujours de l’Espoir
même quand d'autres médecines ne vous ont
aidé.
Une
simple et vieille préparation
comme le
OVORO
peut vous remettre sur la route de la santé. Ila fait cela pour des
milliers d'autres Pourquoi pas pour vous?
*
4
nr D RE PES LS
P : À Ain dit à D: dur L Ê
Canadiens. mme GT 0088.00
| f ,
de À Moutbas bons 95.50 —97.00
Gouve Moutons ordinaires -__- $2.00-—$5 00
Très gras #17
Lourds 67
qe
ver leurs enfants catholiques et fran- ©. Sylvestre, O. Bonin, M. Nadeau, J.|.
À ,
L'enfant était depuis |çais. M. Mathieu est revenu enchan- | Dupont. Des Fe
quelque temps, avec la fièvre typhoï- | 16 de sa visite à Montcalm. ——— 02-2062 —— t Jaférieure RER
compliquée de pleurésie. n- _. | MONTEVIDEO, 7. a
7. de l'avis Fa ar la RS Le 13 novembre au soir, dans ta | ou a ne me . n . Truies No 2 ee ee $6.76
dangereuse semblait passée, et les, “alle Saint-Jean-Baptiste, les mer-| 1220468 âmes, d'après les chiffres Vertes... 6.00
parents et amis du petit Georges es-| bres de société, au nombre d'une | officiels &ÿ’ dernier mnt.
péraient le revoir revenir bien vite à Centaine, se réunissaient pour régler | Montévidéo a une pobulation de 439,-| Livre anglaise HS6% 486! mure -
la santé. Les desseins de Dieu sont l°5 affaires de rcutine, étudier le PrO- | 129 Ames! À Franc français RE 19.3 crimèrie FOB Winnipeg,
impénétrables, et 11 avait décidé que! £remme élaboré pour l'hiver par a, mme | Belga belge 1402 139 D ee
le temps étäit venu de l'appeler à Lui. Giréction, discuter le projet de Souff L Franc suisse 19.38 19.3
Ce fut entduré de son père, dr ses frè- construction d'une nouvelle salle, les | rai des rognons Lire italienne 5.48 19.3 Oeufs—
res et soeur que le petit Georges ren- | M0YCns de faire le recrutement des depui | . Couronne suédoise … 27.06 26.8 AAD'après la classification du gou-
dit son âme à Dieu, ayant gardé son NOUVAUX membres et de faire payer Li] p usIeUrS années Cour: norvégienne 26.72 26.8 …."2rmement fédéral) 5e
entière connaissance jusqu'au dernier la contribution des anciens avant le! — ‘ | Couronne danoise 26.92 268 Extra, la douzaine . . $ m
homent: oremier janvier. M. Anderson prit des pilules |Mark allemand 23.98 23.8 Premiers $ 45
L'enterrement eut lieu vendredi, la Première question & été accep- Dodd Cour. hollandaise .… 40.56 40.2 Seconds. "#h@ s .2
tin à dix heures, en présence d'un |f* Sans commentaires, mais la —— _—- ‘
pr nombre d'amis . connaissan- | derxième 2 suscité des envolées ora- (-e{ homme de la Saskatchewan Pnereg pa 100 à :
ces de la famille du défunt. ‘oires qui ont rendu cette séance in ne souffre plus depuis E MARC HE gave 00 livres $ ®
Nous offrons nos plus sincères con-, “lessante au pius haut point. A Battle Creek, Sask., 28 no- L Farine—
doléances à ta famille si cruellement l'unanimité, les membres veulent Lénhre - Dans chaque coin du 29 NOVEMBRE 1927 Lake of the Woods—
éprouvée. … construire une salle et ont demandé (nada on trouve au moins une | | | Sac de 98 livres … $4.70
. + pau comité Ce construction de poursui- bersonne qui pe vit que par Bouvillons— 2 sacs de 49 livres $4.%5
Mme Louis Girardin est en bonne! vre leur éthde des plans et spécifica- | leu pilules Dodd. Depuis plus Rien Le ob res 4 sacs de 24 livres $4.30
voie de guérison, après avoir subi une |{jons et d'apporter dans une réunion Je trente ans, ces pilules n'ont Bons $7.50--$8.50 ,
opération pour l'appendicite à l'hôpi- altéricure un cstimé approximatif du çessé de guérir lu Maodie de | Moyens $6.75-$7.25| Weatgrn Canada ‘“Purity"—
tal de Régina. Ii est à espérer qu'elle | -oût d'une telle bâtisse et du mobi-!résnons. On les considère com-|21%iaires $6.00—$6.50| Sec de 88 livres $4.70
sera bien vite de retour parmi tes €n- lie. La questicn du recrutement 2! jy spéciales. Elles guérissent Taures de boucherie— 2 sacs de 49 livres $4.75
fants fait bavurder tout le morde, car c'est | eu maladies de rognons cet tou- De choix $7.00—$7.50 | 4 sacs de 24 livres - $4.80
—— + mt — | l'éternelle question qui revient tous | te es maladics qui en décou- Assez bonnes $9.75—46.75 Ogilvie “Royal Household”—
WILLOW-BUNCH les ans. Un comité est chargé de dis- | lent. C’est ce qui explique leur|_ Yrcèes de boucherie nr |Sac de 98 livres … . 84.70
— L tribuer le travail à des capitaines | popularité. Lisez ce que dit[Pe choix 8600-5650! 2 snes de 49 livres $4.76
La Société Saint-Jean-Baptiste te- | de rég'on, qui seront soumis à un con | M, J. Anderson au sujet de ces |B°nnes 85,00—55.75|4 sacs de 24 livres $4.80
nait, le 23 octobre dernier, une réu- COUrs. Les plus méritants recevront | jules: “Pendant plusieurs + À Rscmanura Te Maple Leaf Flour Mills—
nion générale de tous ses membres. | des récompenses-souveni s que la So- nées je souffrais terriblement | Pour conserves $3.00-—$3.75 Pr pa ppp
M. J-A. Mathieu, président, a ouvert | Ciét leur Gécernera durant la preriè- |. aucun remède ne pouvait|. Taureaux— ; pu
s i re asscmbiée génrale de janwer pro-} mm: soulager avant cn [De choix $4.25--$4.5!2 sacs de 49 livres $4.75
la séance par une paire sas on Es A HR HA a sue J [LA Ordinaires $3.50 54.00 4 sacs de 24 livres $4.80
très heureuse. Il est d'accord aver | lcide à prendre des pilules
les orateurs qui l'ont suivi, qu'il faut , rAlons. res amis, comprenons no | Dodd. Depuis lors, je ne souf- Boeufs—. te Alimentation—
mettre en activité les différentes L© devoir. cnrôlons-nous membres de | fr plus et fai toujours une Bons ‘ $4.50--$5.00 | Son. La tonne $28.00
branches de la société. Elle a accep- | notre société nationale locale, n'atten- | [oite de ces pilules avec moi.” Moyens :$3.50—$4.25 | Gru. La tonne . 830.00
té la direction du cercle local de! d0nS Pas d'être quémandés, adres-| Les pilules Dodd purifient 1e | Communes $3.00-—$3.25 a
l'A C. F. C. elle souscrit ce soir, | 0nS-nous au secrétaire le plus tôt sang et avoir le sang pur veut Bouvillous à engraisser— : enr Di :
au nom de tous les paroissiens, $200 P°:Sible: il n'y a pas à lésiner, il faut {dire bonne santé et plus de for- De choix $6.25—$6.75 sac FT Ve $3.
à la Franco, qui devront être pris ‘U° la Saint-Jean-Paptiste ait, le ler 6e; dans tout le corps. zona $5.00—$6.00| Foin—
dans le trésor de la Société Saint- janvier, au-delà de deux cents mem- Si vous connaissez quelqu'un Taures à engraisser— Pour foin sur voie. Bonne condition.
Jean-Baptiste, c'est-à-dire sur le mon. bre s. Alors elle pourra très bien ser- qui souffre du mal de rognons,|De choix $5.25-—$5.50 | Prix de deux maisons de Winnipeg.
tant de la souscription des membres ‘I! POS intérêts nationaux et relie meilleur remède que vous|Bonnes $4.25-$5.00 | Mil. No 1 _.. .. $1500
de l'année dernière. 1} faut, dit M gicux dans la Jocalité. C'est l'intéré: bourrez Jui recommander de Bouvillons engraisses— Mi. NO 3 {2 _.....$13.00
Mathieu: que tous les Franort-Cana-: € tous d'y ar prendre est les vilules Dodd. Ds choix $7.00—$7.50 | ‘Red Top” No 1 mm 11.00
diens de cette paroisse comprennent — Bons … -
$5.75--$6.75 ‘Red Top” No 2... ___- $10.00
qu'en réalité ce sont eux qui doivent
payer cette taxe nationale que le bu- L : ELLE | _ Dar DE
reau central demande à toutes les A ‘Cours du grain fourni par
famiiles de la province pour pouvoir RQUOI CETTE DIFFERENCE ? L: CIE P RENT Li e
ei Sun ne pe eu | - e à A , imitée
| tionale et religieuse. é AS : .
raisonnable de ne faire payer cette ta | Prix déchargé à Fort William ou Port Arthur +
dette d'honneur que par un petit grou- Les ferhies; qui n'appartiennent pas à la Coopérative on: ” ù Er . a : : <
pe qui tient Vivante la Société Saint- M vendu 90,000,009 de minots de blé de la Saskatchewan, Par le | PER la penene finissant le 28 novemrbe 1927 7
Jean-Baptiste et ses oeuvres qui font | commerce privé en 1926-27, pour un prix moyen, base Nord | Mardi Merc.. Jeudi Vend. Samedi Lundi
tant de bien dans la paroisse. No 1, livré à la campagne, de pas plus de $12092 | GRAINS 22 nov. 23 nov 2#nov 25 nov 26 nov 28 nov.
Plusieurs Orateurs ont soutenu avec Les fermiërs de la Coopérative ont vendu 1:9,000.000 d > : DR —— +
be de justesse qu'il fallait défi- o : és e lé N 52 5 1
A minots de blé de la Saskatchewan en 1926-27, pour un 1 PPS Lee RE LE ES St A
nir pour l'hiver un programme éduca- ÉD eme us "po prix 2 Nord 1.46 1.453. 1.441 1.43 %, 1.41 1 1.39!
ï CRE À F ..| oye et, se ! } , s
tionnel et récréatif, qui sera préparé M RE trane de. : SE pose tous 3 Nord 1.30 1.29} 1.28} 14.27 1.25% 1.26
avec soin, afin que chaque séance soit : ais généraux, transport, emmagasinage, fret, etc., de $1.2736 _ : = RENE a _
un succès. Pour celz, nous devons Plus remise d'élévateur sur grain passant, par les éléva- Avoine 2 CW 61 - 00} .60 - 60 -60 . 60;
. : RE $
{faire des conférences, de: parties de teurs de La Coopérative 0175 3 CM . 58 . 57} 297 .57 .57 . 578
cartes, des concerts, des soirées ‘‘dra- : | . - ——— — r ——
matico-comico-musicales”, afin d'as- Remise totale aux membrés de la Coopérative $12911 Orge 3 CW .RS3 83, .83? .83 . 82 .83;
ne un revenu à la Société. 11 faut _ _ 4 CW 82} .81 .81i . 80 .79 . 80
que toutes les familles fassent’ leur D | : RESTES ne _—— —
part pour les oeuvres, vu qu'il n'est SIGNEZ UN CONTRAT AUJOURD'HUI Lin 1 NW 1.86, 1.84 1! sl 1.82} 1.81} 1.82}
pas d'usage de passer le chapeau ates 2 CN 1.821 1.80 1.78 1.78} 1.77} 1.78}
Ces attractions donneraient un re- - = — . L eo qe
suffis: aintenir à flet L seigle 2 CW 05: .05 .{ . 0: . 0: .03?
sem suffisant pour maintenir à de Î The Saskatchewan Co-operative Wheat Producers Lid. N°: 2? © EE
Île budget de la société, tout en fai- | : Ga Re EEE CEE RENE EEE EEE
sant rire et en amusant la population Bureau-chef: REGINA, SASK. Prix sur voie (track)
durant les longues soirées de l'hiver | £ | | 7 A ter
Car la Société Saint-Jean-Baptiste n'a Base Blé 1 Non D 1. 44} 1. #44 1.43 1.424 1.41 1. #2
pas établi ses règles sur un plan d'af- Avoine 2 (a . 57 4 . 573 . 57} . 574 . 57 - 57%
faire où la souscription, comme il ( Jrge 3 W . 81 - 804 . ed . 804 . 804 . 81 4
existe chez d'autres sociétés, pourrait ‘ Lin Û nu 1.864 1.84 1.823 1. 824 1.81 1. 824 :
suffire à tous ces imprévus. Elle a à Seigle 2 CN 1.04 1.03 1.023 1.02; 1-02 1.03%
basé sa constitution sur fa fierté na- | L t Fl d P DR EEE RES EE GERS
tionale et comme dirait le-Père Lan- ux al Iers e aux eveurs e Orcs Options
lois: sur l'aristocratie du bon sang _ | D ESS TES sr RON
Es une noblesse jrs oblige. Mai: | Blé Novembre 1.38 1.373 1.361 1.35 1.38} 1.34-
n'en abusons pas. prétons-lui l'appui THE MANITOBA REFINERY CO. LTD. PE erbre D Loi tal or 1
matériel nécessi.ire pour qu'elle at- Rue Plinquet, Saint-Boniface Mai L 39 1. 38, 1. 37% 1.364- L 21 1.364
teigne le but qu'elle se propose depuis - . Juillet 1.385 1.37; 1.365 1.35 1.345 1.351
+ © Fe k ne Pi ls : p° a des résidus di raffinerie à vendre à 15 sous par baril de 40 galions. es —_— ——
1 rs Fou “ SALE VI VA cfrançai:, La nourriture la mcil'eure et La moins dispendieuse sur le marché Avoine Novembre 61 . 60} . 60 - 60% . 607 .605 7
PF RACE D Que CAN DOTE TER IOn ES pour porcs et bestiayx. Décembre 57} 57} 57 561 .56} «57
Les directeurs, en assemblée tenu Mai 50! soi 501 59! 58? 593
‘e 9 novembie acceptent le program- Juill s&i 8” SK 7 57: : sg!
me suivant qui avait été préparé à | . RENE 8 ‘ DU Re De
} pl ance Pre conne de ot n se = Orge No-cmbre 854 83} 834 #3? | 82} 8344
bres, nommés par l'assemblée du 23 + + Décembre " gs Ë 80! .79! 80} 797 80
rt | EUG.-J. DUFRESNE | ‘: MT al M A
ous les mercredis soir: parlement : 2 _ 2 RE —_
GR . PARUS Lin Novembre 1.86} 184 1.824 1.82} 1.81} 1.82
PARTONS CORISENRCe Décembre 1.86) 1.841 1.825 1.82} 1.82) 1.831,
13 novembre. réunion générale de | LA CIE NORTH WEST COMMISSION LIMITÉE Mai 1 05) 1. 93! Î tt 1.91 H 1.91 . 1.92
la Société Saint-Jean-Baptiste GRAINS ET OPTIONS +
nd bacon 103-109, GRAIN EXCHANGE, WINNIPEG, MAN. Seigle Novembre 1.05? 1.05 1.04 1.03? 1.033 1.03
tous les Frar:o-Canadiens Téléphone—Bureau: 23 297 Téléphone—Résidence: 22 589 Décembre 1.04 1.03 1.025 1.025 1.021 1.03;
8 décembre au soir, à la salle de Mai 1.07; 1.06 1.06 1.06 1.06 1.97
la société: partie de cartes, musique j :
13 décembre. conférence
12 janvier
grand copcert
22 janvier. conférence . É
21 janvier parue de ans « | Malden Elevator Company Ltd. 89 987 Téléphones
HAEtES COURTIERS EN GRAIN ET ACHETEURS SUR VOIE
9 février: grande séance dramati Licenciés et cautionnés
La Cie Parent Ltée
que et musicale donnée par des ama Références. la Banque de Commerce où ivute agence commerciale
teurs locaux Winnipeg — Brandon — Réginn — Mouse Jaw — Saskatoon — Kerrobert
A hesciown — Swift Current — Bigaur — Gui) Lake — Ansinibois
12 féiner: réunion générale de la Indian Head — Herbert — Weyburm — Prince Albert
Courtiers en grains
185—189, GHAIN EXCHANGE ANNEX, WINNIPEG, MAN.
Licenciée et garantie
Avance libérale et p mt par chèque CŒRTIFIE
Référence} sage Regex VATIONAUE! _&.
Edmonton — Calgary — Tofield
Avances libérales, prompt paiement, absolument fiable, meilleurs résultats
Fil spécial privé pour 1ou s marchés de grain
connmandes (Heging Order») sur
Societé Saint-Jean-Baptiste
21 fé:rier. grand concert
26 février: conférence
Mardi gras au soir: grande masea-.
}ade, soirée canadienne. .
ee.
Le chef régional de Willow Punch
Placements et
livraisons fu'ures
Marquez votre connaissement: Avisez MALDEN ELEVATOR CO. Ltd,
4 Bull of Lading)
TELEPHONE 29 S31 127, GRAIX EXCHANGE,
D. LAFLEOME, Surtétendant
VANNIPEG
ne
re
Monts sé
I,
il
tez
$ ose | 008 riré.de France,
1e | du champagne, de ce
* jen) six | 2e naît .
décorés, in-|°° 18 faufe, à moi, si
« quelle ïia- | voulu faire du cinéma, et
Mon Dieultutre chose: et
| of fois, trois | 5°. 9 té foroée
Jeunes gens de Loutdes qui épousent | Prier fe Poison.
! trois jeunes files de Lourdes le même |} _Y?%#_ assure.
jour, à ln même heure, devant je|P*# nous aussi, ls
* méme autel. La chose est assez|*t Patientons jusqu’
rare pour qu'on la signale. Et l'as |"2i# Pas davantage,
CRUE RS Ce nues Pour , clore cette
ina
ji
Fi
fi
‘]
jÉ
Hil
avenir, mes enfants, qui s'ouvre de-
vant vous. Comme vous l'a dit pater-
Jules Tinguely et Mme Thérèse | nejjement le P. Antoine, imitez seu-
4 fille de notre|jement vos devanciers, et tout ira
bien. Que nos prières vous en soien
garantes' Tous lé mariages célé-|
diére; M. Eugène Dcleurme et Mme | brés cette année seront heureux, c'est
Eugénie Deleurme, née Tranq — s'il | entendu: mais le treizième les tattra
suffit, pour avoir un avenir beureux, | tous.
l
Ê
:
ILE
Es
É
ë
c'être entourés, en «= beau jour, d'une |
#ive affection et de ferventes prières :
allez de l'avant sans crainte, le bre | AUBIGNY
| heur vous attend. SEE
._.. | Réinstallation
| Quelques jours après, ie mardi 22, M Jos Pelland vient d'être réinté-
| ‘ novembre, la même foule compacte | gré à son poste de gardien de la gare Sont attendus, M. et Mme Wilfrid |
qui s'unissait aux joies de ce triple|de Silver Plains-Aubigny, après un |
”.martage. priait cette fois pour le re-| mois environ de “suspension” sous
, Eneur et munie, cela va sans dire, de | nationaux, présentée et appuyée par
| et un pied de neige dans le cimetière, | Merci à qui de droit.
| a Mariage Joyal_Hébert, le 23
| ‘Joignons à elle pour présen . | .
| Le Néal et à ses enfants nos bien, [LÆ5 Parents nombreux et _ amis
| vives condoléances. |se pressaient en foule dans l'église
| ee . | pour assister à la célébration du soi-
La séance récréative annoncée pour | disant dernier mariage de la saison.
le 20 courant a dû être, au dernier | M. ©. Joyal servait de témoin à son
moment, renvoyée à une date ulté-\ fils ct M. Jos. Hébert à sa fille. Cette |
rieure. La maladie subite d'un ar-| cérémonie devient presqu'un événe-|
tiste n'a pas permis de faire autre- | mént par sa rareté, aussi s’empresse- |
ment Nous avons même eu le re-|t-an d'y accourir de tous côtés. C'est |
Î voi aux alentours Nous nous en ex-|le père de la mariée et l'après-midi |
cusons auprès de ceux qui, dimanche se passa agrémentée de nos vieilles |
| soir, se sont cassé le nez. dans les | chansons du terroir qui ne le cèdent |
| ténèbres, contre une porte fermée. |en rien aux inventions modernes sous
Mais rassurez-vous, mes bons amis.|ce rapport. |
le coupable a promis de ne plus re- Le souper et la veillée de noces eu- |
commencer. Parfaitement, mon cher|rent lieu chez le père du marié, à
Pierre Bazin, fussiez-vous atteint de | Sainte-Agathe.
méningite, d'encéphalite, de périto-| Nos meilleurs vceux accompagnent
nite, que sais-je encore, nous vous ex-|les nouveaux époux dans leur nou-
trairons de votre plumard, et, entre | elle demeure à Saint-Adolphe.
deux gendarmes, s'il le faut, sous la | Décès d’un pionnier
menace de revolver, de la mitrailleu-| Le lundi 21 aovembre avaient lieu,
se, du canon, nous vous trainerons à Sainte-Agathe les funérailles d'un
sur la scène, où, avec le sourire en- | Pionnier de la Rivière Rouge et d'Au-
core, vous nous chanterez: “Marie ton | bigny dans la personne de M. Joseph,
* gâs quand tu voudras”, et ‘Moi, j'aim’ Saint-Onge, retiré depuis quelques an- |
‘ ça!” (Mais je m'aperçois que je suis nées. Le défunt était natif de Saint- |
. en train de dévoiler un secret qui ap-| Hughes, comté de Bagot, Qué. et:
partient encore à l'avenir} En at-| était au pays depuis 1885. Son épour- |
. tendant; tenez-vous bien au chaud, et | 5€. née Julie Brodeyr, l'avait précé-
remettez-vous promptement sur pied, dé dans la tombe de quatre années
pour la joie de votre tamille et de vos | 11 laisse pour pleurer sa perte, Mme
pombreux amis Adonia Alary, M. Aildéric Saint-Onge
CR] ‘et Mlle Fidelia, de Sainte-Agathe. et
Mais ne voilà t-il pas que nos de-, MM. Hormisdas, Hector et Ernest. |
moiselles se sont mis en tête de don- | d'Aubigny, ainsi que Mme veuve Le-
ner, elles aussi, leur petite séance ? | moyne. :
Et ce que femme veut, vous savez,, Un cortège imposant vint payer un
‘Dieu le veut, bon gré mal gré. Par-}dernier tribu! eu pionnier laborieux.
faitement, le 8 décembre, à 8 heures | honnête, couragzux, qui a aidé au dé-
du soir, lorsque les deniers feux developpement de cette partie du pays
. l'illumination se seront éteints, le ri- et laisse pour continuer son oeuvre
deau se” lèvera. sur une scène ruis- | patriotique et religieuse et nationale
* selante de lumière, et vous verrez. un lignée qui lui fait honneur.
mes chers amis. ce que vous verrez.! Aux parents en deuil, nos plus sin-
ce que, peut-être, vous n'avez jamais cères sympathies.
l
|
\
Mme T. Ayotte
Mariée jeun=. Maternités fréquentes. Maux de tête. Etourdissements. Palpitations.
LEVAIN
| ROYAL
De retour .
ces, est revenu de l'Est pour passer
{l'hiver chez sa mère, 4u village d’Au- |
bigny. Bienvenue
Perrault, de Détroit.
La Sainte-Catherine
| le. De petits groupes de parents et | où se faisaient la lutte M. John Craig,
tous les secours de la Sainte Eglise. | M. L.-A. Beaubien, député au fédéral, d'amis ont “étiré la belle tire aux re- de Laurier, et M Arthur Hurst, de
, Malgré la rigueur de la température | justice a été faite aux intéressés |flets d'or” à satiété. Aucun ac:ident | Sainte-Rose, a eu pour résultat la vic-
suites de ces fêtes à la “tire”.
—— 6 2 0-2————
Couvent
Le nouveau dortc:; celui des
grrêdes a été inauguré la sémaine
dertfière. A cetts occasion il y na eu
fête avec discours Malheureusement
le discours a été interrompu. Il y a
gret de ne pouvoir annoncer le ren-} bon signe! Le diner eut lieu chez | parfois certaines personhes qui ne de- !
vraient prendre part à ces sortes de
fêtes que quand les discours sont ter-
minés' La veillée s'est terminée dans
l'ordre le plus complet. ‘Tout est
| bien qui finit bien ”
On a pris possession du réfectoire
cette semaine. Les pensionnaires, au
nombre de seize. peuvent mainten»nt
rire à leur aise, ce qu'elles re pou-
va‘ent guère faire auparavant Cans
leurs trop étroits appartements. Elles :
‘ sont heureuses aussi d2 pouvoir invi-
ter d'autres compagnes à venir pa:-
tager leur bonheur.
Mariage invalidé
Le mariage de Raoul ‘Piché” avec
Angèle Piché est nul par suite d'er-
reur substantielle sur la personne de
l'époux. Aussi pourquoi les typogra-
phgs se mélent-iis de célébrer des ma-
riages' Mais le matiage de Raoul
“Cyr” avec Angèle Piché est bien va-
lide celui-là. et je plains celui qui
voudrait le casser, füt-il même typo-
graphe!
Va-et-vient
Mlle Lucienne Paircnaud est allée
travailler chez un M Joyal. à Ste-
Agathe :
M. Uiric Coulomte. avec une dizai-
Un grand nombre de mères
peuvent témoigner de la puis-
sance de Mother Graves Worm
Exterminator, parce qu'elles
connaissent par exXpéricnce son
utilité.
Remèdes sans effets. Cas semblable. Pilules Rouges, Toujours à sa disposition.
“je me suis mariée jeune, lés maternités
qui se sont succedé fréquentes, ont chaque
Jour amoiudri mes forces Cependant, il
me fallait quand mème prendre soin de mes
enfants et faire les travaux du ménage
malgré de gros maux de tête, une diges-
tion fatigante, des étourdissements, des
palpitatious qui m'empêchaient de res- Po 4
pirer. Les médecins qui m'avaient trai- A
tée déclaraïent que ma condition pouvait ‘
difficilement s améliorer sous les circonstances.
Aussileurs remèdes étaient-ils restés sans effet. | CONSULTATIONS GRATUITES
Un jour, en lisant le journal, mon atteution fut |sulter nos médecins peuvent le faire tous les
J1n'y a surement pas de meilleur re
mède pour les femmes, d
tout temps, dans les cas @
les commissaires vendredi dernier:
étudiera la puissante de l'Église fran-
— — 0 DD —
FLOUR Afs- | L'opinion dé M. Blériot sur
Carostie_ peste “D'ARGENT RETOURNÉ " du dar nc |" SR l AleRENeS
Re
: = = Paris —Daës is * Indus-
n i | tendant qu'il y a actuellement en Eu-|, +". "en :
1 . ? a traversée régulière de l'Atlantique
ALES rope 10 millions d'hommes sous les
{ armes, on à t Écatagnatagheq : cnlgnhis nie 22
\ York par les Acçorés. Après une ex-
Ÿ D'après les renseignements les plus l S
La peine de mort en France | woriss, il n'y # pas plus de 3,552,-| Périence de 3 à 4 ans) l'avion postal
US Snaiss rem du _|céderait la‘ blacé à un appareil con-
Grades 2 et 3 (14 élèves) — 1. Pris- Paris — La guillotine qui mn | TRS rime roues de 1,124,000 tenant de, 20 à 20 passagers à l'inté-
d'instrument d'exécution en France. |... rieur des ailes. :
cilla Montsion; 2. Pièrre Duhard: 3. | D'autre part, en 1914 il y avait plus S à
Jean Moigat: 4. Louis Tardif; 5. Gé- continuera tout de même à fonction- | 4 : 000.000 d'hommes sous les ar- L'avion postal transporterait de
Valcourt.
Grade 4 120 élèves) — 1 Jean-
, Sn" : Un projèt de loi pourvoyant à l'abo-| | ‘esse moyenne de 200 kilomètres.
Louis Brunel: 2, Victor Lagassé: 3. | George cause beaucoup de préjudice | .
Cécile Guyot: 4 Léon Tardif: 5. Bella | de la peine de mort a été défait |} }, cause du désarmement qu'il pré- | 3 pour piseagers à moteur de
Grades 7 et 8 (13 élèves; — 1 Ida! ureur.de la République demandait} Paris _- Les compagnies pétroliè- |
ner en dépit des tentatives pour faire |. 500 à 600 kilos de lettres; 4 rs
disparaitre la peine de mort. | Sir Lansing affirme que M. Lloyd | 1° 250 chevayx édemeraient v
au cémifé de législation civile et cri-} {14 avoir fort à coeur. | 700 chevaux serait pourvu d'un ba-
Grades 5 et 6 (22 élèves) — 1 minelle du parlemert français par ee | teaù et de la T. 8. F.
.| | .
| . lun vote de 8 à 7. | É | 0
onenne ob one ares | Coincidence singulière, alors que ù| 1€ Contrôle français du | … .
Béatrice Prouix: 5. Rosæ-Alme Lari- , Chambre des députés et le comité dis- | pétrole suppression des casinos
r : cutaient sur la peine de mort, le pro- | européens
| rhésume: Z Gabriel Rhéaume: 3. Lo- |!'PPlication de la peine de mort COn- | res américaines qui funt des affaires! Genève — Il se fait actuellement
M Tél Clément, agent d'assuran- |, Lussier: 4. Berthilde Coulombe: |‘"° duatre membres d'une troupe de |\ Paris ne s'inquiètent pas, paraît-il. un mouvement intense à la fédéra-
{5. René Larivière.
| bandits, subissant actuellement léur | 4, projet envisagé par le gouverne- ‘ion des églises protestantes de Suis-
Ecole supérieure (21 élèves) — 1. | procès pour brigandage et meurtre. | ment français, de prendre la haute se afin €e faire supprimer le jeu dans
| Marie Saquet: 2. Cécile Guilbert: 3.| Fe e—— | main sur les importations de pétrole les casinos européens, y compris ce-
| Jeanne Guilbert; 4. Françoise Guyot: | Mort du premier évêque | brut ou raffiné. |lui de Monte-Carlo . Les églises sué-
5. Marcelle Robert.
CCE
| n'a été rapporté au correspondant des toire du premier par quelque 199 l'âge de 47 ans, des suites d'une atta- | danger pour ces compagnies de voir |
| voix de majorité. M. Hurst a été mai-|que d’'apoplexie.
En fixant la quantité de pétrole que | doises appuient les Suisses et veu-
chacune de ces compagnies pourra lent que le gouvernement amène cet-
‘mporter annuellement en Fran, le te question devant la Société des Na-
Une correspondance chinoise an-|souvernement se propose de se baser | tions.
nonce la mort de S. G. Mgr Tchao. | sur la moyenne d'une année quelcon-| On s'attend à ce que la France et
évêque titulaire de Vaga et vicaire | que, choisie parmi les cinq dernières la Belgique s'opposent vigoureuse-
| apostolique de Suankwafu, décédée à |annécs. 11 s'ensuit qu'il n'y a aucun ment à cette mesure parce que‘ces
chinois
| pays retirent des revenus considéta-
Mgr Tchao était | réduire l'importance de leurs afaires | bies du jeu.
| re depuis 1922 et pendant ces longues | l'un des six premiers prélats chinois
annégs a montré des qualités indis-
! cutables d'ordre et d'économie; il va
laisser la municipalité dans un état
financier excellent La gratitude de Mgr Tchao avait pris possession de
[tous les habitants de la municipalité | son vicariat le 4 avril de cette année
lui est due pour cela
| sieurs années. Son expérience et son
succès dans les affaires lui seront
d'une aide précieuse dans sa nouvelle
position. Il entrera dans ses nouvel- |
les fonction au premier janvier pro- décédée après une longue maladie.
les fonctions au premier janvier pro- Elle avait 79 ans, soit sept ans de
mt —
LA BROQUERIE
Baptéme
De
SAINTE-AMELIE
Mariage
Le 23 novembre, M. Jean-Joseph- | laissé à la Chambre par son mari,
Louis-Oscar Bonin s'engageait dans | L©rd Iveagh, qui a été élevé à la|
les liens du mariage avec Mille Marie- | Chambre des Lords. Elle a obtent: |
| Rose-Noëlla Archambault Il y a eu|U" total de 21,221 votes. |
messe solennelle et bénédiction nup-| . . .
tiale en présence d’une nombreuse as-| Un mariage princier en
sistance. Le garçon d'honneur fut Ro- | Allemagne
dolphe Archambault, frère de la ma- : _—
a New-York Vigc- Bordeaux
1 LTD CHICACO ..... ! décembre
= R x 7 1 *] ROUSSILLON . ... 10 décein!
née, et la fille d'honneur était Anysie, Bonn, Allemagne Après une vic| [fn fl f] Jr} LA BCUI ECR NAIS ..... 29 dépeæbre
Bonir, soeur du marié. |passablement mouvementée, la soeur | | ARS W: PICEON ,
Les noces se sont célébrées à la |de l'ex-kaiser Guillaume, la princesse | | 348, Mais - Winnipeg, ou aux agents locaut
. ; \ ÉRRERSES
demeure de chacun des mariés Après | Victoria Schaumberg-Lippe, à l'£ge |
un court séjour ici avec leurs parents, de 61 ans, vient une fois de plus de |
blir dans la Saskatchewan Nous leur | ne réfugié russe, Alexandre Subkoff,
M. Craig s'est depuis longtemps | tard :
| montré très intéressé aux affaires mu- — 220200 — |
à
nicipales et représente le quartier de : : Q
Laurier comme conseiller depuis plu- Clemenceau a perdu sa soeur | S ‘ F re
M. et Mme Alfred Tellier: une ss
! Marie-Cécile-Georgette-Agnès, née le D TO CT EN os
22 novembre à l'hôpitai de Saint-Bo-| Une autre femme aux Com-
niface, baptisée ie 24 Parrain et| munes anglaises
marraine, M et Mme Eugène Tellier, ——
| »
de Saint-Norbert, grands-parents de | Londres — Une autre femme vient | C AISE
l'enfant ld'entrer au Parlement anglais avec| || |
que le Saint-Père avait élevés à la|
dignité épiscopale et sacrés lui-même |
à Rome, le 28 sctobre 1926. |
di dé ‘ à :
et avait été intronisé six jours plus à Co nm [a re 1e Fo os X
Rambouillet, France Adrienne |
Clemenceau, soeur de l'ex-président |
du conseil Georges Clemenceau, est |
| moins que son frère. L'ancien pre-|
| mer ministre était À son chevet quel- où D'EXTRAIT DE FOIE
[ques minutes avant la fin. Un autre E *
| frère, Albert, assista aussi à ses der. pis. =°à
| niers moments. | CIE J.L. MATHIEU, Props.. SHERBROOKE. P. Q.
——— 2m +
HT TT
Mafhieu
LIGNE xs 1
| PARIS
une majorité triomphale. La com-|
tesse Iveagh, conservatrice, na été
| élue dans l'élection partielle de South- |
end-on-the-Sea, pour remplir le vide
POUR se RENDRE en EUROPE AVEC TOUT
LE CONFORT et le LUXE VOULUS
D'un quai couvert, à New-York. à uñ quai couvert aù
Havre. Le train pour Paris attendant au quai. En sis
jours en Angleterre. Conlort sans égal. cuisine française.
New-York—Havre
ILE DF FRANCE.............10 déc., 28 janv. > 18 fév.
PARIS .. 16 déc. 14 janv. 17 mars |
FRANCE : ‘ 14 ovril, 5 mai, 26 mai
Traversées faites à loisir, pequebcts grands. coniortablas,
d'une sule classe rix rassonnable Pris $140
mimmum de cabine. ...... À .
New-York—Havre- Paris
SU FREN .. 7 déc. 25 janv. 21 mai
DeCKACSE re 27 déc.. 15 lév. 14 mers
| RCCH/AMREAU , 4 janv. 7 mars, 3 avril
| Le 2m ——
les heureux mariés devront aller s'éta- | convoler en justes noces avec un ca | ESS des 5 ST on ES
souhaitons santé, bonheur sans mé-
lange avec prospérité C'est là un | professionnel et employé de cinéma.
souhait dont la réalisation demande |
ancien laveur de vaisselle, danseur |
“La Survivance Française”
Le jeune époux, qui n’a que 27 ans, d
du travail, de la patience et du Cou- | descend d'une bonne famille qu'abat- | | TROISIÈME
cela
Partie de cartes
Le 8 décembre, les demoiselles ce
la paroisse donneront leur soirée an-
rage en cette vie. Ils sont prêts à |tit la révolution russe. Grâce à son |
|alliance, son norh figurera mainte-
nant dans la prochaine édition pre]
Gotha, parmi la royauté prussienne, |
| comme consort d'une arrière petite- |
nuelle Venez en fouie, il va y avoir | fille de la reine Victoria, d'Angleter- | ANNUELLE DES FRANCO-CANADIENS
beaucoup de distractions. dignes des | re, et beau-frère de l'ancien empereur |
Anémie, Tamess et douées organisatrices.
Chlerece, : | . —— 2200 -2——
Perte d'appétit. ,
Faiblesse d'estomac, STE
Mauvaise circulation,
CET HIVER A LA
Guillaume d'Allemagne.
em —
ANNE DES CHENES Les chiffres de Lloyd A dé (OA PROVINCE + QUEBEC
Troubles-nerveux, Le 25 novembre, M J. Finnigan 2!) Londres — Sir Lansing Worthing- Montréal, Shawinigan Falls,
ur ca de tête, été élu maire de la municipalité de | ton Evans, qui a fait partie de nom- Québec, Sherbrooke Ce
Doslors ishermes Sainte-Anne par une majorité de 30 breux cabinets, a déclaré dans une | | f, &
Les femmes qui désir
urs
attirée par le portrait et le témoignage d'une fem-\|de 9 heures du matin à 8 heuresdu soir, (ex enté les
we dont le cas avait été semblable au mien et qui| dimanches et jours de fêtes religieuses) à
nos bu-
avait recouvré ses forces et sa santé par l'emploi| eaux, No 1570, rue St-Denis Que celles oui re peu-
des Pilules Rougrs. Je me suis tout de suite pro-| ent y venir. nous
curé ce remède et-j'en ai pris régulièrement du-| maladie et si, apr
Ÿ rant plusieurs mois. Je me trouvais bien alors, |]eur cas, nos médec
forte, courageuse et capable de travailler autant |
qu'ille fallait. Depuis j'ai pris des Pilules Rouges sa localité pour no:
de temps en temps, spécialement quand j'étais en-| pour toutes un moyen économique
reinte: c'est un remède que je garde toujours à ltraiter.
ma disposition”. Mme Trefflé Ayotte, Grand'- P,otégez-cous en exi
Mire, (Saint-Maurice), P.Q.
|se, ils indiqueront à chaci:ne Î: mei
Prix partout où pu
écrivent tous les détails de l-ur
ès avoir minntisusement étudié
ins jugent la mal trop sér
us aider à ia soig
geant Les véritables Pilules Rouges
par ia pe
3 boites, $1.25, 6 buites, $ÿ7.%
© PILULES ROUGES "#2 5.
4
?
voix contre M Ph Guay. Voici le
partage des voix
Finnigan Guay
La Broquerie 42 ! 18
Gtroux 37 11
Thibault ville 75 76
Saint -Raymond 32 277
Sainte-Anne Sud 41 2
Sainte-Anne Nord
(village : 52 98
Total | 282 252
— - 220 2 ——
BELLEVILLE. Ont Un trais
express du Pacifique de Montréal à
Toronto & fait collision avec un train
de marchandises Quatre personnes
tuées et une trentaine hlessèes, dont
quaire gravement
4 \
et autres ' e
linterview que les chiffres donnés ré- | ; |
CNDROITS I TERESSANES ;
cemment par M. Lloyd George, pré- | ac ms L s
ee | SPECIAL) PRIX REDUITS
rt
la seule expression qui tradui- _ an —— Pour détails , voyez
{se ce que l’on éprouve avec une WINNIPEG. 3p.m. N corne D
: Boniface
|attaque de cette maladie. Le 17 DEC Téléphone SL 351
squlagement obtenu par le re- . . 4
dede asthare du Dr 3. |Q | Avec toutes les ameuo. |, Ou communiquez aver
Kcllogg est impossible à qua FAR MORE ©" “Téléphone 23 629
fier. C'est le bien-être et le rex |
pe a ms Canadien National
ehes se. nettoicnt complete. |] Cent de Fr-Messagertes-Télégranhe -Hotels
| \ : | |
iment. Ce remède sans égal 4 a
| . ; |
{vaut plusieurs fois son prix|
al lous ceux qui emploient.
|
|
{
san amas
j!
sellement reconnues, Comment hési-
&
maire de Baint-Boniface!
—— à 4 00-2———
La cam e électorale
pour la mairie ”
La campagne électorale. é inau-
gurée samedi dernier, à l'hôtel de
ville de Saint-Roniface, par l'ex-éche-
vin Alfred Doucet. Il y dvait salle
comble et un grand nombre de per-
sonnes ont dû se tenir debout dans
“exclusively French”. H dit dans sa
lettre que l'invitation ne lui était pas
parvenue assez tôt, La lettre d'invi-
tation lui avait pourtant été remise
dans. l'avant-midi du samedi.
Le candidat à la mairie fit un gu-
perbe résumé de la situation finan-
cière de la ville; les électeurs n'a-
vaient jamais eu une exposition aussi
précise que celle-là, et tous étaient
d'accord que ça été la meilleure ana-
lyse de la situation financière et mu-
nicipale qu'ils aient jamais entendue
à Saint-Boniface.
L'orateur expliqua ensuite au long
le fonctionnement de la Commission
de Police, le bon travail accompli de-
puis sa fondation et les nombreux
avantages de cette façon d'adminis-
trer le département de police.
11 donna les détails de l'enquête
récente sur le département de police
tenue par la commission. 11 fit res-
sortir que la comrrission, ‘dans ce cas,
a siégé exactement comme un tribu-
nal civil, et que par conséquent les
commissaires, comme juges, étaient
tenus, comme tout magistrat, de ju-
ger seulement d'après la preuve don-
née par les nombreux témoins. La
plus entière latitude a été accordée à
la poursuite pour préciser et prou-
ver ses accusations. Or, sur les cinq
commissaires, quatre cnt trouvé que
la preuve fournie n'était pas suffi-
sante et l’action fut déboutée.
Ensuite, l'avocat de la défense pré-|
senta à la Commission une fac'ure
de 86500. Après mûre délibération,
les commissaires, moins le méme
membre dissident, décidèrent de so!-
der cette facture à $250.
M. Doucet fit ressortir que ces|
frais étaient motivés par le principe
qu'un employé qui est sujet, d’après
ses fonctions, à être attaqué devant
les tribunaux, doit être défendu par
le corps qui l'empiote: autrement per-
sonne n'accepierait cette charge en
de telles conditions.
En, terminant, M. Doucet mit au
clair, encore une fois, qu'il est bien
citoyen britannique et tŒu'il l’a :tou-
purs été.
L'assemblée se termina par quel-
ques mots de l'échevin Roméo Pelle-
1
/
Son Excellence Mgr Andréa Cas-
| l'Ouest.
s'est un peu remise des fatigues de
pour D et! PES son long voyage. Samedi, Son Excei-
lence et son secrétaire, Mgr Bear-
zotti, rendaient visite à S. G. Mgr
FArchevêque à l'archevêché. Les émi-
|nents voyageurs sont repartis pour
TOttewa dimanche matin à 10 heures.
| 22020 ———
‘Conférences de l’Union
Canadienne
L'hon. juge Prendergast a fait, di-
manche dernier, sous les auspices de
l'Union Canadienne, une très instruc-
tive conférence sur le droit anglais.
C'était dimanche l'ouverture des con-
férences de l'Union Canadienne.
L'éminent juriste a donné comme le
complément de sa conférence de l'an
dernier... Les habitués se souviennent
en effet que M. le juge avait parlé
du droit français et-du droit romain.
Cette fois, il a fait voir d'abord l'ori-
gine et les éléments constitutifs du
droit anglais, puis ses procédés et en-
fin comment il s'était implanté au
Manitoba.
Le droit anglais est constitué de
la ‘common law’', l'oeuvre des Anglo-
Saxons eux-mêmes avant la conqué-
te —— législation dure, insuffisante —
de l'équité, oeuvre des Normands,
surtout des chanceliers du roi, aux-
quels le conférencier rend un bet
hommage, montrant comment leur
action pacifiante adoucit certaines ru-
desses ce la ‘‘common law''; enfin de
la judiciature, oeuvre des juristes an-|
glais d'il y a une cinquantaine d'an-
nées, quand les deux lois, tout en
conservant leur identité propre, fu-
rent soumises à la même juridiction
de la ‘High Court of Justice”.
L'honorable juge montre alors ce
que chacune des lois a apporté à la
jurisprudence commune, et quelles
conceptions complémentaires l'équité
a ajoutées à la ‘common law”. Il
démontre assez brièvement les pro-
cédés de chacune des cours et quels
principes les gouvernent, et après
avoir loué l'oeuvre des juristes qui ont
il y a à peine une demitsiècle, mis la
dernière main à la grande judicia-
| ture, le conférencier fait voir quel
| droit est en vigueur au Manitoba. li
|y cest entré avec la Cie de la Baie
| d'Hudson, vers 1760, puis il s'est ré-
pandu dans tout le Nord-Ouest, sur-
tout après la conquête.
| Le droit qui nous régit est le droit
| qui existait en Angleterre le 15 juil-
let 1870, lorsque le Manitoba est en-
tré dans la Confédération. Il n'a pas
| changé depuis, mais il existe une
seule cour supérieure, dite du Banc
du Roi, qui correspond à la ‘High
Court of Justice” d'Angleterre, et qui
juge d'après la ‘common law’ et
l'équité. L'hon. juge Prendergast ter
mine en faisant l'éloge de notre sys-
tème juidicaire.
| Le coaférencier, longuement ap-
plaudi. a été remercié par M. l'avo-
cat Thomas Beaubien qui a dit les
| éhsiian tés qualités de M.
Prendergast.
I1 avait été présenté
le juge |
Eur
#
x
il il
, car le public a montré de façoh
| voysrits peu équivoque coinbien il l'apprécie et
s- Æ tient à l'encourager.
4 vote à nous :
témoignage et une
gnage que nous
être représentés à la
par le passé, que
Fon respecte
une kgôn pour celui qui a usurpé =
Pléée’ que l'honneur effort,
d'oocuper. l'autre soir, parce que l'exécution des
_‘°Læ maire sera celui morceaux qu'on nous a donnés était
“irons! Peut-i! vraiment de tout premier ordre. Nous
Même onibre, de doute ? ; _ |ävons entendu du vrat chant d'église
Civil n'a jamais été si clair. 11 nous ar- Te CNE comme on voudrait en entendre par-
tive parfois d'hésiter entre certains | tout — un chant que les auditeurs
candidats, de ne pas favoriser les nô- | hésitaient à applaudir, mais qui les
tres à cause des principes qu'ils re-|S. E. le délégué apostolique remuait profondément. Cette dé-
présentent ou du peu de confiance a terminé son voyage monstration de ce que l'on peut faire
qu'ils inspirent. Mais nous avons ici dans l'Ouest avec un choeur d'enfants bien exer-
Chants liturgiques. La Chorale Sainte-
|suio. délégué apostolique, est arrivé | gi du Collège de Saint-Boniface
| vendredi de son voyage à travers
Son Excellence s'est retirée
à l'hôpital de Saint-Boniface, où elle
est une magnifique école de forma-
La Chorale, que dirige avec tant de
maîtrise le R. P. Caron, SJ. s'est
aussi fait applaudir dans des mor-
ceaux profanes: les uns d’un ton fort
relevé, comme “La N'ait” (Noyon-
Rameau) et “L'Enfant dormira bien-
tôt” (Renard); d'autres d'un ton ba-
din de très bon got, comme “L’'AI-
phabet” (Mozart), ‘A Monseigneur”
tOffenbach) et surtout ‘Ma Mère
m'envoie-t-au marché” (M. Hubert)
qui a été bissé avec enthousiasme.
L'accompagnateur était le jeune
Maurice Prud'homme, qui a révélé de
solides qualités de pianiste dans deux
solos fort goûtés. M. Emile Robil-
lard, professeur de violon au Collège,
a aussi obtenu un très beau succès.
Le reste du programme, consacré à
la comédie, comprenait du Musset et
du Molière. C'est assez dire que l'on
s'est penses diverti. La pièce
satiriquè ‘Durand et Durand” est
aussi actuelle en 1927 qu'elle l'était
au milieu du siècle dernier. Ce sont
les mêmes rêves humanitaires insen-
sés et les mêmes basseS rancoeurs
que l'on retrouve à chaque époque
chez les intellectuels dévoyés. Robert
Bernier et Joseph Gousseau ont cam-
| pé les deux personnages de façon fort
pittoresque; ils nous les ont. presque
rendus sympathiques. Les scènes ti-
rées de l'Avare ont aussi mis l'audi-
[toire en gaieté. Nos jeunes a:teurs
| ont supporté avec honneur les feux de
ia rampe, surtout Marcel Tremblay
(Harpagon) et François Brunet (Mai-
tre Jacques), qui ont montré beau-
coup d'intelligence ct de naturel dans
l'interprétation de leurs rôles.
8. G. Mgr Béliveau
Dans une brève allocution, S. G.
Mgr Béliveau a remercié les élèves
pour leur magnifique soirée et remar-
cié les maîtres d’avoir établi cette
belle tradition de la Sainte-Cécile.
Tout ce qui est français, a-t-il dit,
doit chanter et s'exercer à la culture
du goût. Les minorités n'ont pas le
droit de rester inférieures. Il faut
s'occuper des choses essentielles, sans
doute, mais il ne faut pas négliger
pour cela le raffinement, comme la
musique et les autres arts. Si l'ave-
air répond au présent, d’ailleurs, nous
pouvons espérer de beaux succès
dans ce domaine. Mgr l’Archevêque
a souhaité, à ses jeunes auditeurs de
| continuer les fortes traditions que
leur _inculquent les Pères Jésuites, de
garder leurs coeurs purs, leurs intel-
ligences bien lucides pour défendre
les positions qui leur seront confiées.
L'assistance était particulièrement
| nombreuse et le clergé de la province
était largement représenté. On re-
| marquait entre autres, aux côtés de
Mgr Béliveau, Mgr Cherrier, P.A.,
V.G., du diocèse de Winnipeg, et’ Mgr
Jubinville, P.D., curé e la cathédrale
| de Saint-Boniface.
|
| a
| PETITES NOTES
Mlle Ida Levacque nous quittait le
Lier, candidat dans le quartier No 2.|aA l'auditoire, en termes délicats, par | 14 novembre pour Québec, où elle
—_—— 226 0 —
Henri d'Eschambault est élu
échevin var acclamation
| M. l'abbé Antoine d'Eschambault qui |
| présidait.
Le conférencier avait divisé sa cau-
serie en deux parties, et au milieu,
Mlles Françoise et Marcelle Prender-
| doit entrer chez les Franciscaines
|
| ne
|
n'avez pas besoin de médecin
Lundi dernier avait lieu la nomi-|&ast rendirent en un brillant duo pour les maladies ordinaires
nation pour le poste d'échevin deve-
hu vacant dans le quartier No 3 par
la démission de M. Doucet, candidat
à la mairie. M. Henri d'Eschambault
tait le seul candidat et a été procla- |
mé élu. Il finira le terme de M. Dou-
cet, qui expire dans un an.
" : Ï
Inutile de sonfMir des cors
ou de courir le risque de les la prochaine conférence qui aura lieu | cellence.
deux danses de Brahms.
S. G. Mgr l'Archevêque assistait.
ainsi que Mgr Jubinville, et une foule
| d'autres parmi lesquels nous avons
remarqué M. le professeur” Osborne,
| M. l'inspecteur Young, M. l'inspec-
|teur Goulet, M H. Chevrier, M. N.|les brûlures, les foulures, les]
| Fournier, président de l'Union Cana-
dienne.
!
quand vous avez sous la main
trique du Dr Thomas. Pour la
ge, la bronchite, elle est très
récieuse; pour les écorchures,
| douleurs, elle est sans égaie;
{pour les coupures, les blessu-|
| Le président a 2-noncé la Cite de!res, elle cst cicatrisime par cx-{
Elle n'a pas besoin
couper. Enlevez-les sûrement |#* 1 décembre. Elle sera donnée par | l'autre témoignage que son
et sans douleur avec Hol-|M l'abbé d'Fscharbault, qui parlera emploi et elle satisfera chacun
loway's Corn Remover, | sur Dante. / quant à son, cfficacité.
|
Médecine toute prête — Vous
une bouteille de l'Huile Eclec-
toux, le rhume, le mal de gor-
“ gap 2 à
MAUR L'épe N """A UNS - +
Le LÉ : “# n * “
VS tr 5,8 208 ant KB AE bent à + tn Re L 271
+
fl
IE
simple point de vue des intérêts dé — =
la ville. “. Une huile. de mérite — L'Hui-:
Vous remerciant, Monsieur le Dit-|le ÆEelectrique. Dr: Thonras
recteur, je suis, n'est pas un rige de subs-:
Votre tout dévoué, nces m nales placées en-
Un conttibuabie, | sémble ef’ Ja récla-,
RE me, mais le-résultat de recher-
ches soignées sur lés qualités
cicatrisantes de éertaines hui-
appliquées au 6<o hu-,
main. C'est une naison
rare, ellé a gagné dès le début,
la faveur du public et elle la
. Un essai. éonvaincra'
quiconque doute de sa puissan-
ct à réparer et à cicatriser.
: SAÏNT-BONIFACF.
GRANDE VENTE
DU MERCREDI 30 NOV. AU SAMEDI 10 DRC. INCLUSIVEMENT
Notre cireulnaire vous parviendra à domicile L 4 D 7 Ansor-
timent des mplet épicerten pour les Fees. es tenus ont
nu: pee avons en plus tout ingrédient Must pour
ne donnera un souvenir à tous eeux qui le
Saint : en person
visiterost, Tèg D ct 10 décembre. .
Ceux qui auront nebeté bour 8200 et plus nuront droit dans cette
vente à ane chance sur un quartier de (hip) et nn nne de sucre de
106 livres.
Sousotx DE TOUS GENRES
Maux de tête Race.
Névrite Lumbago réceptions que le. maire Swain & dit:
Mal de dents Rhumatisme
Névralgie _:- Douleurs
Chaque paquet “Bayer” non décache
té contient des instructions garanties
boîtes commodes dé douze tablet-
tes ne coûtent que quelques sous. Les
pharmaciens vendent aussi des boîtes
de 24 et 100 tablettes. ;
te faut pas prendre la luné pour le
soleil.
J'en viens maintenant à la candida-
ture de l'ex-échevin Doucet. Il est
avantageusement connu à Saint-Bo-
niface, et de’ l'élément français et de
l'élément angleis. \
EU
Missionnaires de Marie. Nos voeux
de persévérance et de bonheur l'ac-
compagnent.
OCCASIONS DE BONNE VALEUR
Bouillottes nickelées, contenant 9 pintes. Spécial
Tasses et soucoupes blanches. Spécial 10
RE ER RO PORN Re Re
. «ee
Nous avons le plaisir d'apprendre
que M. Guillaume Pambrun est auto-
risé par la compagnie “Automatic
Washer’', à faire la vente de sa la-
veuse électrique automatique, dans
Saint-Boniface. en vue de Saint-Boniface. , Les con-
A propos des élections
municipales
Monsieur le Directeur,
Connaissant votre généreuse hospi-
talité, je vous demande un bout de
colonne pour y consigner quelques
observations au sujet de la prochaine
élection du maire.
La lutte, cette année, se livre en-
tre l'ex-échevin Doucet et le maire
Swain.
Depuis près de cinq ans, M. Swain
est le premier magistrat de Saint-Bo-
niface. Un changement s'impose, car
la cité n'a pas de chambre haute. De
plus, si nous regardons d'un peu près
les faits et gestes de !’aspirant séna-
teur, nous y:irouvons un tissu de con-
tradictions.
J'ai suivi assez attentivement les
choses du conseil et je me rappelle
le cas suivant, Il s'agissait de rédui-
re les dépenses de la ville. Pleins
de zèle, les échevins voulaient ré-
duire leur indemnité. Le maire
Swain était fortement en faveur de
cette mesure, mais comme nos éche-
vins sont charitables, ils voulurent
baisser également le salaire du mai-
re, ce que le rhaire Swain refusa car-
rément.. par esprit civique. C’est un
fait en passant, et il faudrait avoir
bonne mémoire pour tous se les rap-
peler.
Chaque année nous apporte la mé-
Me ritournelle: le maire, Swain se
plaint que le conseil est contre lui et
que d'autre part, depuis qu’il préside
à nos destinées, il y a un progrès
énorme. Or le maire n'est rien, sinon
qu'un président d'assemblée chargé.de
pour faire un excellent maire.
y
ST. BONIFACE HARDWARE CO.
129-181, ave. Provencher, St-Boniface
nicipales et des affaires en général,
son excellent jugement et son manie-
ment facile des deux langues lui se-
ront une aide appréciable dans la solu-
le 29 novembre 1927.
Le 2 décembre prochain, veuillez:
marquer votre “croix” ainsi:
Achetes von ries, fruits, tanbne,
etc, pour Noël et le Jour de l'An
J.-M. MONTAGNON
Angie Hamel et Saint-Jenn-Baptiste
| Saint.Boniface
Raisin sans noyaux, ln livre 8 .15
Raisin Cortnthe, 1…n livre # .16
1. Jos Hearn
2. N. PIROTTON X
Je sollicite respectueusement votre
vote et votre influence.
Votre iout dévoué,
N. PIROTTON
Résidant à St-Boniface depuis 20 ans
Vous votez au numéro 301,
rue Archibald, St-Boniface.
t
ln livl__s 35
Sucre à gincer (rose), la lv. . $ .1#
cer (binne), la ltv. #$
M # 00
dousaine — - # .40
Melnnse pour la cuisine, boîte
de 5 livres
Petite boîte, 1 livre 4 --..
Livraison à domicile
Appertes votre carte de prime
Téléphone #2 025
35
-12
Heures: 9 a.m. à 8 p.m.
VOTEZ POUR ,
l'ex-Echevin A.-J. DOUCET
COMPTABLE ,
CANDIDAT A LA MAIRIE
= || ADMINISTRATION DEVELOPPEMENT
RE AE MAR SAGE ET INDUSTRIEL‘
mA Snime asie Le sborg egte ECONOMIQUE QUI
na Etre | REDUCTION DES DONNERA
ARE à Pipe. ae] TAXES PAR LA DU TRAVAIL
À Eseentor VENTE DES AUX
; re. TERRAINS QUI CITOYENS
MarcouxFrères APPARTIENNENT \ DE
Marchands de meubles de A LA VILLE SAINT-BONIFACE
seconde main
141, RUE DUMOULIN
Cinq années au conseil municipal
Services consciencieux et efficaces
Expérience approfondie des affaires
municipales
N'oubliez pas de voter de bonne}heure
le VENDREDI 2 DECEMBRE
Bureaux de votation ouvert: de 9 h. du matin à 8 h. du soir
CORDONNIER
Chaussures faites sur mesures
Réparations de tout genre .
SATISFACTION ASSUREE
160, avenue Provencher
SAINT-BONIFACE
#10 |
___ 812.00
—
Comité:
652, avenue Taché —- Tél 81 955
Comité du Norwood:: :
‘ 292; avenue Taché — TéL 81 923
L
L,
*
ï L | a:
E 4
dl doi Ve be
Fe FF
.
3
ë
Monique était debout, près du pia-
no. Ninette rageuse, les cheveux
ébouriffés, vociférait ‘ks menaces ct
des injures, criant:
-_ Je n'étudierai pas res exercices.
Tu me fais recommencer tout le
temps. Ca m'agâce, çn m'énerve.
Ta maman m'a commandé.
- Je me moque du commandement |
-et de tot et de tout. Je veux étudier
seule.
— Ou lire en frappant les notes au
hasard
m'espionnes donc ?
|teras dans ta chambre, tu y dineras
| séule.
l
|soir. Monte, Ninette.
| Un mot, Louise.
Elle fit une longue pause afin qu'il
|pûät répondre, émettre une objection,
Elle dinera avec moi, dit Mme mafs il ne par!a pas; il avait tiré une
Evrard en se levant, car je suis trop: chaise devant lui et s'y appuyait. Elle
souffrante pour me mettre à table ce | continuait avec plus d'’Apreté:
| Je ne puis vivre balïlbttée dans |
cette opposition perpétuelle; je ne|
I1 y avait dans les yeux de M puis voir repousser notre £lle au se-|
| Evrard une tristesse szisissante et | cond plan, ton amour, tes prévenan-
|les laisser seuls: Ninette courut dans
le jardin.
Mme Evrard se rassit, très abat-
Îtue, et ses mains qu'elle croisa sur
| était plus remué que s’il l'avait vue |
|
dans son ton une prière impérieuse ces aller, contre toute justice, à un2
Monique se hâta de sortir afin de autre. J'en arriverais à te détester.
Elle parlait sans colère, et il en
dans les états violents où elle entrait
quelquefois. Mille pensées se heur-
— Ne crie pas, dit tranquillement ses genoux étaient agitées d'un petit taient dans sa tête: une seule se dé-
Monique. Ta maman'est souffrante:
| tremblement.
Pierre se plaça le dos | tachait nettement: il voyait Louise
sa chambre est au-dessus du salon, et | contre la cheminée et resta immobile, entrainée, par üne sorte de vertige
Îles yeux fixés sur sa femme. Il paria
tu sais que le bruit lui fait mal
— Je crierai tant que ça me plaira
Elle frappa du pied et donna en
méme temps un coup de poing sur le
clavier, ce qui produisit un énorme
charivari.
Monique saisit le bras qui allait
renverser une table chargée de cho-
ses fragiles, mais elle fut mordue à
la main; les dents aiguës de la petite
s'enfoncèrent dans sa châir et elle
laissa échapper un léger cri.
A ce moment, deux portes s’ou-
vrirent, l'une livra passage à Mme
Evrard, visiblement souffrante, l'au-
tre à M. Evrard, irrité.
— Ce tapage me fai un mal atro-
ce, gémit d'une voix dolente la mère
de Ninette. Ne pourrais-tu, Monique,
être plus patiente et ne pas pousser
cette enfant à bout ?
— Chère amie, dit M. Evrard avec
un\ calme qui lui coûtait un cruel
eflurt, j'ai vu la scène, Mcnique n'a
ricu fait.
—- Oh! naturellement, Ninette est
seule coupable; c'est toujours Ninette
qui est en faute et endosse les torts.
Se serttant soutenue, l'enfant gâtée
courut vets sa mère, se serra contre
elle et déffu son père de son regard
étrange.
I se rapprocha et prit sa fille par
la main.
— Tu es été méchante, dit-il;
mande pardon à Monique.
— Non ”.
Mme Evrard s'étsit assise, le bra:
passé autour ce le tuille de Ninette
qui se dégage le l'ét’élñte de son
père.
M. Evrard pâlit Jamais encore le
confit ne s'était accusé a:'ssi aigu
devant les jeunes filles.
de-
Céder, c'était
| d’une voix un peu frémissante, pointe
| d'une émotion qui allait jusqu'à la
| souffrance physique insupportable.
: Louise, ce qui vient de se pas-
ser est grave. Je ne sais si tu a3
bien compris la portée de ce que tu
| as fait, de ce que tu as dit.
| — J'ai compris.
| Elle répcndait sans le regarder.
— Alors, c'est pire. Délibérément.
tu soutiens Ninette dans sa révolte ?
| —- Mon Dieu, Pierre, que tu em-
ploies done de grands mots pour uns
Elle haussa les épaules et ses doigts
se serrèrent d'in mouvement nerveux.
Nirette est une impulsive: elle
ne cherche pas si loin les raisons de
ses actes. Elle est ü'ailleurs dans une
phase de croissance qui la rend pius
particulièrement irritable et devrai!
lui valoir quelque indulgence. Mais
tu n'en as aucune.
- Ma pauvre amie, tu en as trop
J'ai peur que cette enfant déplorable-
ment gâtée ne nous fasse verser un
jour des larmes amères
Tu auras Monique pour te con-
soler.
Et elle éclata:
Oh! maudit soit le jour où cette
étrangère, véritable brandon de dis-
eotde, est entrée chez nous, où j'ai eu
la faiblesse d'accéder à ton désir! De-
puis, nous avons été bien maïheu-
reux.
M. Evrard ne releva pas cette sur-
moral, à ta dérive.
Il avait sur le coeur cette sensation
physique d'un poids très lourd qu'on |
éprouve dans les crises aiguës.
Son visage eontracté iaisait mal à |
: Evrard avait le visage livide et dé-
| composé, les yeux atones et cernés.
voir: elle ne le regardait pas.
Il se mit à finarcher comme pour
s'arracher à sa peine, la laisser der- |
rière lui; mais, ayant fait quelques
pas, il fut obligé de s'asseoir. Un
fauteuil était proche; il s'y éeroula
Ninette ?
— Je passais: denne-moi des nou-
| velles.
— Elle souffre toujours Les ca-
chets ne lui ont procuré aucun soula-
gement.
— Elle est déjà couchée ?
— Elle n'a pas diné avec nous.
— Mais où donc est Pierre? Je ne
vois rien dans ce noir.
— Je suis là près de la cheminée.
| Bonsoir, Tony.
A Evrard ne se leva pas; il tendit
sa main vers celle du docteur. Celui-
{ci la prit et dit:
- Qu'est-ce que tu as?
- Que veux-tu que j'uie?
— Je t'interroge et tu me réponds
par une question oiseuse.
‘ — Je n'ai rien :
-— Monique, donne de la luriière.
La jeune fille alluma une applique
de la cheminée, et l'on vit que M
M. Aubin fit un geste de contra-
riété et prit le poignet de son ami;
Île pouls était inquiétant
— Va te reposer, dit-il: je monte
lourdement et essuya son front gla- | vec ses
cé. puis il dit d’une voix sans timbre,
croissante :
— Tu as pu concevoir l'idée d’une
séparation et que j'adhérerais à ce.
projet insensé ? F1
| goisse. Il dit en reparaissant:
—- Insensé' en quoi? Ce qui est
insensé,
me nous le faisons depuis si long-
temps. D'ailleurs, il ne s'agit pas
d'une séparation, mais d'une absence
favorable à ma guérison et au déve-
loppement de Ninette Jusqu'à mon
départ. que je hâterai, tolère l'enfant.
— A condition qu'elle cède.
— Oh! ne t'excite pas; elle cédera
avec empressement,; la perspective
d'un beau voyage, seule avec moi, la
remplira d'une telle allégresse qu'elle
oubliera toute rancune.
Elle ne voyait pas que ses paroles
mettaient Pierre à la torture. Son
cceur lui fit mal: il y porta la main
et respira avec effort
L'excuse de Mme Evrard était dans
son inconscience. Elle avait élevé
comme un mur autour de son coeur,
et dans cette enceinte sacrée Ninetie
prenante façon d'établir les responsa-| était seule: l'idolâtrie dont elle l'en-
bilités. I1 se força au silence, afin de |tourait desséchait tout ce qui avait
ne pas laisser échapper des mots dé-| jusque-là fleuri l'âne de Mme Evrard
si petite chose
-- Une petite chose! l'insolence de
Ninette vis-à-vis de moi!
solants et irréparables.
1" embaumé la vie de Pierre. Si, par
M. Elie Auger
Abattu. Amaigri.
FES
c'est de nous meurtrir com- |
11 sonna et dit au domestique qui
les mots hachés par une oppression | Parut:
— Cteuffez le lit de Monsieur;
lviens, Pierre. Attends-moi, Monique.
l1 fut assez longtemps sans redes-
cendre; la jeune fille se dévorait d'an-
— Il y a eu une scène, jé m'en
doutais. Toujours Ninette. La sata-
née gamine!’ Si elle entreprend de
nous le démolir, ce ne sera pas long.
— Vous êtes inquiet ? ‘
— Un peu. Le coeur n'est pas bon,
et je crains des désôrdres du côté du
foie.
— Mon Dieu!
— Pauvre mignonne! ton père a
deux maladies sérieuses: soixante-six
ans et du chagrin
— Soixante-six ans ,ce n’est pas un
grand âge.
— Pour lui, si, car depuis le temps
qu'il se ronge, il a usé la mécanique
plus vite qu'il n'eût fallu Demain, il
ne se lèvera pas, je préviendrai Noris.
J'ai vu Mme Evrard, pas bien bnl-
lante, elle non plus Elle veut par-
tir et voyager avec son tyran Je l'y
engage, mais pas tout de suite; elle
doit rester étendue le plus possible,
au moins pendant quinze jours Ce
qu'il leur faudrait à tous deux, ma
petite enfant, c'est la paix.
— Père peut guérir, n'est-ce pas?
— Mais oui, mais oui: la machine
est détraquée, le coeur mou, mais tout
la répare.
Affaibli. 1° anaS Byron mit?
Maux de tête. Pilules Moro. Santé d'autrefois. _ Que sen mari « besoin de tran-
“Depuis plurieurs mois
je me sentais affaibli, abattu,
j'étaisamaigri ci je souf-
frais souvent d'indigestions,
de maux de tête. Après
avoir pris quelqu®: boites
de Pilules Moro je 11e suis
mieux porté. J'aicontinué
l'emploi du même :emède
quelques temps, et j’æ vite
recouvré ma santé d'æutre-
fois. Je crois vranvent
qu'il n'y a pas, pour les
hommes, de remède com pai-
rable aux Pilules Moro.
205, rue Montcalm, Mont: éal.
PILULES NORO
af" "*
tranter.
PILULES MORO, peuvent être pri-
ses en toute Confiance par les bom-
mes de tout Âge, dans les Cus de:
Maux de reins, Epuisemert,
Rhumatisme, Maux de tête.
Mauvaise digestion. Manque d'appétit.
CHRSELTANNS GRATUITES. Les hommes
qui désirent consulter nos méde-
cins peuvent ke jaire tous les jours,
de 9 heures du matin à 8 heures
du sui (excxté les dimanches
et fites religieuses) à nosbureaux,
No1570, rueSt-Iknis Que cœux
quine peuve.t y venir,nous é-
crivent tous les détails de leur
maladie et si. après avoir minu-
ticusement étudié leur c2s, nos
médecins jugent la maladie trop
sérieuse, ils indiqueront à cha
cun le meilleur médecin de sa lo-
ù calé pôur nous aider à le soigner. Voilà donc
M. Elie Auger. | Lotr tous un moyen économique et certain de se
ss
Protéges-vous en exigeant les Pilules MORO.
Prix partout ou par la poste, 50 sous la boite.
3 boites, $1 25, 6 boites, ÿ2_50.
Cie Médicale Moro,
1570, rue St-Denis, Montréal
quillité et de soins Quand il sera
d'aplomb, elle pourra filer au pays
des cigales et des oranges Donne
exactement à ton père la potion que
le domestique est allé chercher chez
le pharmacien Je viendrai de bonne
beure.
Mme Evrard amena Ninette auprès
du malade. D’assez bonne grâce, la
petite formula des excuses.
— J'oublierai ta vilaine conduite,
dit M Evrard; embrasse-moi et ne
me fais plus de chagrin
Elie effieura d'un baiser contraint
la joue décolorée et dit:
— J'irai à Nice, n'est-ce pas? C'est
seulement pour cela que je demande
pardon. x
M Evrard eut un peu plus de tris-
tesse dans les yeux Sa femme se
pencha vers lui
— Mon pauvre ami, dit-elle: nous
ne sommes plus assez jeunes pour
ces excitations: elles nous brisent.
Allons, tâche de dormir, de le repo-
ser. Bonne nuit, Pierre
Bonne auit, Lou:se
xXH \
Monique s'était discrètement éloi-
gnée pour laisser à Mme Evrard plus
Ës recevoir.
Cette femme qui semblait, la veille,
toute détachée de Pierre, fut remuée
par cette maladie brusquement abat-
tu sur celui qu'elle avait aimé. Elle
sentait qu'elle n'y était pas étrangère,
que le chagrin dont il avait paru si
accablé après la dernière scène en
était la cause déterminante. Elle se
reprochait de n'avoir pas surveillé les
prodromes de ce mal qui, étant donné
le mauvais état «des vaisseaux, le
fonctionnement pén'ble du coeur, pou-
vait avoir une terminaison‘ fatale,
emporter le compagnon des années
heureuses.
Un flot Ge pitié tendre la submer-
gea. Elle dit à Monique:
— Je üe puis soigner Pierre, mas
je ne voudrais pas le quitter. Puis-
que le docteur m'oblige à rester éten-
due, fais-moi installer une chaise lon-
gue auprès de son lit.
Elle ajouta, ce qui attendrit Moni-
que:
-—— Je suis malheureuse de le voir
souffrir.
La jeune fille, surprise et touchée,
L
ta vie se ne: me: - délicat et mt la
: = passant en grande partie hors d'ici sit. aire en + ‘ei: à la facon Gt un.
LL Dvrard, plus, sout:|tesse implors se deux êtres mestférent ln ditan-f Où avait allssé du feu, car lo sôtréé à de. mme courrète d'un mot
jt " . était fraiche. M. Evrar@ restait im- ‘ Ÿ ‘Son re-| Aujourd'hui, elle J
’ , æ à présent, les séparait. Le!” ; L y RE À
trait de ces chose: 11 s'appliquéit à |le sien. qu. 2% [motte et regardait la fumme : Lé des clartés | nait le pitié: de plus, els
|; contenir son irritation pour ne pas — Je t'en prie, dit, laisse coeur de Pierre était à vif, car il avaît de le à F “ re « Si À 4
|exaapérer 08 onto e éviter des sc |netie. Elle doit m'obéir et faire des|trop aimé et 1 aimait ss RL à pots rene À re de pe En Un matin, elle était seule dits la
meurtrissaient: sa femme afrachement de | joues creuses acouat souffrance prodigieuse |. , LE
nes qui les ere = pay ln eme : à cu mile I avait coupé le sommet d'us de lumière, une admirable ins: | ciambre et elle regardait Pisrre. 11
sans atroce douleur. Et oeuf à la coque et le laissait intact titutrice pour qui sait reoueillir et | somnolait etdevait souffrir, cr une
rer sérieusement sa santé. 1] fut en-|lui, le regard suppliant, la jeune por gere Nogent nol@ans son coquetier. 11 buvait de Jon- pratiquer ses enseignements. bute de larmes mouillait sen'ells.
vahi par une lnsuitude invineitie, per- | @it: | el peer + | gorgées d'eau et se taisait à | Ninette passait done au second! Le regret envahit le coeut de Mme
dit l'appétit et le sommeil; 1} lui agri-| — Je ne suis pas du tout fachée| restait entre que + où refusait doucement et il n'in- peus ons actuelles de | Evrard. Elle s'approtha à pas imuets,
vait de marcher dass sa chambre @u- | contre Ninette: elle était ur peu éner-| une longue habitudé, et que ce. Dh pas, s'ayant qu'une demi-con- UE eu fait que celle-ci rot se mit à genoux cpatre le Mt, prit la
rant toute le nuit, ruminant sa tris-|vée aujourd'hui, j'ai eu tort d'insis | devenu rude les blessait également. de toutes choses. . À se eut send |maî abentuntd ser M Gin 1 pe.
L'uuit à so à nt — mapéiiée tun-rigvéts. déni 1 lite 5 Ce due panne t le lai, pas, dans la chambre de son |que ‘aussi blanche, et y colls ses b-
; M devint rogidement un vieis-| Bvrerd qu'il soûf- | ri, impliquait qu'elle se privât de | vres. *
D sgh tdi Phaser pe pré sei. |1® Présence de sa fille. . Ninette con- Monique, à ce moment, soulevait
tante grisb qui névile dos désscéres 7" ji rsemmecent d tale m0 | ne meté UE "mous Cette |entait bien à mettre une sourdine à |la portière pour rentrer et reprénâre
intérieurs et décèle la marche sour- | fait plaisir Tu resteras ici avec Eu: s'agenouilla, el, |" exubérance, à modérer ses ébats, son poste. Elle vit Mme Evrard dans
noise d'un mal latent : 1 devint blanc comme un linge tes affaires ne te ln'tête dans ses mains, prie éperdu- | maintenir sa voix au diapason à | cette posture touchante, laissa retom-
André et Monique, alarinés, se com- Où es à CM nl SE à Oh! toute la joie de son ave-|P°u Près supportable, à la condition | ber ls rideau et s'en alla sans Fruit.
muniquaient leurs craintes, mais le|femme, et tolérer cette auierais idrsiilsseent st nir propre saûté, s8 j ene | ‘toutefois que la contrainte ne se pro-| Le fluide d'amour jailli du coeurs de
docteur ne triormmphait point des ré-| conduite D PRE para » cet |ongert pas. Deux ou trois fois dans | Mme Evrard ‘passait en caresse dur
sistances de son irréductible client. suis l'ofensé et jenige Ninette | ginera. ee ralsen myttérionss ou EX fie échangesient de rares paro-| Le es |la journée, elle venait embrasser son |le sommeil de Pierre. Le malade en
Uu-jeus que M. Brrur& lus fats-|me éimante parden, _ [éésobligennte à mon départ, sauf ton [5 2228 rapport avec leurs pensées | Le Linux une viciente crise hé- | Père et sn mère, puis s'empressakt de | fut envoloppé: un petit soupir tran-
dal. rien Dis ui à l'ordinaire,| Mme Evrard détachs son bras de|ami Aubin, mais je ne tiets aucun) 1L* docteur demanda en riant: tique se déclara avec des compl,ca- | disparaitre. QE A Re Je PRET
à sntiuit be: êrie firious 42 Misatie | is Ulis de se One GC € mouve- | compte de 509 opinion. ne: — Que faites-vous dans ces ténè- [Fe 2 di . Mon pu ‘ Un jour, M. Aubin l4 surprit pleu- | Il sentit sa main prisonnière et tour-
dans le salon dont une fenétre était | ment r la aie un NO Cd à de .|bres? | dodo de rant à chaudes larmes. 1] fut remué | na péniblement son regard. Il poussa
| pe Lasers | . . — Nous nous reposons les yeux, dit _ - et la crut r{figée de l'état de ses pa- | un léger cri:
ouverte. Mais la petite se cabra pour ie mariage de Monique et nous Evrard à rester dans son lit, car |
ll ses tempes en murmu-| J'exige, répéta M Evrard Silassisterons à la cérémonie Rien ne | Monique, ner _— de celle-ci n'était pes en état de donner . reg een en se | Fret il enfin la tant ai-
rant : ‘ - | tu n'obéis à l'instant, Nimette, tu res-|sera brisé. brasser. Vous venez voir la mère de ei , ayant elle-mé besoin } tait éonc Ce sa léthargie; un bon sen-| Ah! retrouvait-il en
timent {tiusissait dans cette terre | mée? :
aride. |. Elle se releva, effrayée du geste.
Il lui dit zf.ectueusement : |émuuvant qu'elle n'avait pu rétenir.
—— Console-toi, ina petite, nous les | {A suivre)
SAINT-BONIFACE |" ce" rare. En api state
Mariages |
chanter son auditoire en anglais, mais
recueillit toutes sortes de protesta-
Le 22 novembre —- Roméo-Joseph} tions si bien qu'il dut se muer en
Paquette, fils de feu Joseph Paquette | 1f pojssy __ ce qu'il était — et chan-
et de Rose Bourgeois, de Saint-Malo, |{., en français. Puis quatre ancien-
Man, et Rosilia Malo, fille & Arthur nes jeunes filles, qui avaient visible-
Malo et de feu Marie Proteau, de| ent coiffé la Sainte-Catherine de-
Saint-Mzlo, Man. ’ puis plusieurs années, toutes’ égale-
Le 22 novembre — Antoine May-| ont respectable, firent sur la scè-
nard, fils de feu Domina Maynard et|,, Line apparition amusante. Enfin,
de Virgiñie Aubertin, de Saint-Malo. | our compléter le tout, une danse in.
Man. et Marie-Louise Gosselin, fille | 4j.nne avec des sauvages de par ici,
d’Aimé Gosselin et te Lucle Malo, de qui voulaient se faire passer pour des
Saint-Malo, Man. Indiens de par là-bas. Les membres
Le 23 novembre Jules Bibeau,|,,t été conviés pour une autré soirée
fil: d'Hormis“as Bibeau et de feu Ma- qui aura vraisemblablement lieu en
rie Boivin, et Joséphine Gauthier, fille | jscembre prochain.
de Joseph Gauthier et de Maria Mo- Grand F
pour la première fois depuis de lon- sd + Nous avons salué, au passage, di-
gues années, donna à Mme Evrard 2 manche dernier, à la conférence de M.
. . @ . Baptèmes le juge Prendergast, notre ancien
a membre et vieil ami M. Ernest
sur ses lèvres. .Le 2 Snovembre — Joseph-Yves, À Birtz
—— Ma mère, je ferai selon votre
désir.
Le cocteur sut gré à la femme de
Pierre de ce regain de tendresse dont
s'illupinaient les yeux du cher ma-
lade lorsqu'une courte accalmie dans
ses souffrances lui permettait d'en
qrentir la douceur.
I1 disait parfois très bas, et avec
un plaisir infini: “Chère Louise.”
Elle lui souriait, souvent, elle se
levait, allait vers lui et lui pressait
la rhain. ;
— Tu es bonne, murmurait-il Nous
sommes comme autrefois.
Monique croyait alors voir com-
meñncer de meilleurs jours.
La crise fut longue. Le docteur exi-
gea qu'une Soeur de PBon-Secours
vint aider la jeune fille, mais M.
Evrard, avec la tendre fnconscience
des malades®$ n'acceptait, d'autres
soins que ceux qu'elle lui prodiguait.
11 la voulait sans cessel à son chevet.
—— Je souffre davantage quand tu
t'éloighes, disait-il.
Alérs, la” jalousie de Mme Evrard
se réveillait, et c'était comme un coup
de griffe sur son coeur. Elle sentait
qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer
cet époux qui l'avait choisie entre
d’autres plus belles, plus riches.
11 fallait qu'elle eut subi une se-
cousse bien profonde pour que l’an-
cien amour refleurit avec cette puis-
sanve, telles ces roses remontantes qui
mettent une joie glorieuse dans la
mélancolie de l'arrière-saison.
Dans ce renouveau que la pitié et
L'écou'ement infect du
nez est un sigue que
vous avez le catarrhe
Quelques inhalations avec l'INHA-
LATEUR DE CATARRHOZONE 4‘
barrassent la gorge du flegme et arré
tent la toux Les narînes sont: ne
toyées de la décharge muqueuse, l'é&
ternuement et le renifuement cessent
immédiate ment.
“Mes oreilles étaient bourdonnan
tes et javais des bruits alarmants
dans la tête, écrit J-P. Purdy, de Port
Huron.
Le catarrhe s'était étendu à toute
Ma tête et à ma gorge. Mais en me
soignant ave: du CATARRHOZONE
j'éprouvai un grand soulagement, f
alla immédiatement au siège du mal.
Vous pouvez être sûr que le Catarrho-
zoge ma soultagé, À tel paint que je
ne jure plus que par lui”
Traitement complet, #10; il opère
très rapidement — il ne manque ja-
mais 502 coup; plus petit format, 50
sous; échantillon ou bouteille d'essai.
25 sous. Vendu partout. | 4
— -
de passage à Saint-Boriface, après
une absence de plus dc six ans.
Nos conférences
L'hon. juge Prendergast a 6(6, ài-
manche dernier,.le premier des con-
férenciers de la saison. Superbe cau-
serie sur le droit anglais, qui a vive-
ment intéressé l'auditoire choisi qui
y assistait. La prochaine conférence
aura lieu le 11 décembre et sera faite
par notre chapelain, M. l'abbé d'Es-
chamhault.
ré le 22 novembre, enfant de Claude
Champagne et d’Yvonne Morier. Par-
. rain et marreine: M. Olier Morier
et son épouse, née Marie Régnier.
Le 27 novembre — Florence-Thé-
rèse-Mar‘e, née le 11 novembre, en-
fant d'Arthur Lemoine et de Lumina
Fortier. Parrain, Lucien Lémoine.
marraine, Yvonne Lemoine.
Le 27 novembre —— Jear-Gérald-
Marcel-Roland, né le 22 novembre,
enfant de François André et de Véro-
nique Poitras. Parrain, Jéan-Baptis-
te Poitras, fils; marraine, Madeleine
André.
Le 27 novembre —— Joseph-Jean, né
le 27 novembre, enfant de Louis Riel
et d'Annie Vermette. Parrain, Joseph
Gladu; marraine, Rose RieL
teurs ont de nouveau tenu & faire re-
ne s'occupait jamais de politique et
laissait à ses membres leurs préféren -
ces sans prendre officiellement partie
pour un parti ou l'autre, pour un can-
didat ou son adversaire.
Certle Ritchot
Jeudi dernier, dans lès salles de
l'Union Canadienne, le Cercle Rit-
chot a eu sa première réunion régu-
lière. Les élections ont donné le ré-
sultat suivant: |
Président, J. de Ambrosis; vice-pré-
sident, Roméo Dubreuil; trésorier,
Henri Pambrun; secrétaire, C.-N. Du-
pas: conseillers, David Joyal et Àdé-
LA VIE AU COLLÈGE
La Sainte-Cécile
Le Collège remércie chaleureuse-
ment le public distingué qui s’em-
pressa d'assister au concert de la
Sainte-Cécile. Aux côtés de S. G,
Mgr l'Archevêque, nous avons vu avec
grand plaisir Mgr Cherrier et Mgr | lard Fourier.
Jubinville applaudir nos jeunes ar-| M. le chapelain donna queljues
ftistes Un nombre considérable de | Conselis appropriés et l'on tailla, pour
paient les premiers sièges. C’est tou- | Projeté. Différentes sections furent
jours une joie nouvelle que de rece- | formées et-tout promet uné ahnée
voir de tels auditeurs et en si grand | ‘rès active. Le cercle comptera une
ombre. | vingtaine de membres.
Jeudi dernier, les artistes se sont
payé un banquet en famille qui ne | PE .
_. Articulations raidies
La Sainte-Catherine | par le rhumatisme
manqua certes pas d'entrain ni de
Vendredi soir, nos philosophes ré- |
galérent leurs cadets d'une soirée co-
mique au supréme degré. La pièce |
‘ | Toute personne souffrant æ
sérieuse (') le “Cuitivateur de Chi-| Pgo yon ce a
cago'” et le fameux choeur agrémenté |
de caricatures projetées sur l'écran Wüite’s Cover, 8 avril — Mme
ont enlevé les applaudissements de Cameron, bien connue dans notre
Fauditoire. calité, témoigne en faveur du remar-
Première partie quable contrôle de la Nerviline ; sur
|la douleur. Elle s'en est servi "
Les collégiers cot inauguré leur | dant un certain nombre d' et
saison de gouret dimanche après-midi | elle est enchantée de ce liniment pé-
en blanchissant les joueurs de Saint- | nétrant. j
jun Le posais de à nee | J'en Davies eu Ù Die PE
changera sans doute de protégés! sg nes k L
[UNION CANADIENNE
La Sainte-Catherine | lnise dans ls famiil 1 De puisse être
Nous l'avons fêtée royalement | ®oulagé par ce remèrie. fl n'ÿ en a
. i pas qui Opere aussi efficacement
D'abord un petit discours par le cha- | Grande bouteils “ :5 sous danb tou-
PR le 5
hrs
marquer au public que notre, cercle.
. trna, bagues de finnenillen, ete. — HRépa
Fe re BRESE RES
er romivs — _
et propres er
porles “hôte!
ge — ts, ne es.
Sacrement.
Des prix
partiez de cartes vont à l'école. Com
rre ja Société Saint-Jean-Paptiste
chambres;] veut donner davantage chaque année
Masson 1 VENDRE. 7
semi-mode
ne, nouvellement décoré :
sur lot de 31x144 Kanreuser à 487,|0lle s'ingénie à varier le programme |
rm mo te. Saint-Boni- | jes soirées Airti, pour dimanch:
. 29p
ON DEMANDE une servante
travail ménéral de maison, Wadrems
Mme FSU, 127, ave. Laws-
end. Téléphone s2 “at. 26
on DEMANDE the ménagère
nrochain, eile promet de ne pas fin:r
‘ñn velike sars une reti'e comédie.
Cagnants des prix de la derrière
jartie de cartes: Premiers prix, Mnix
J Carign et M. Ph. Villens-tve:
Mme . 225, *
cher, tél. 51 02, di deuxièmes pr'x, Mne E Chaput e!
& _—— iuE \ M. F. Bernier Consolation, Ml:
ét, 29 505 2364, Hioe Métatyre C-mane Chaho® t M A Tamplin
MAIBONS A VENDILE à Saint Po Pix d'entrée. Mill: E. Bellavah.: et
face, Norwood, Winnipeg. de 2 à ie M L Prvnet
Chambres. Prix mydérés, vcunditions ‘ de CURE
faciles Ce soir
MAISONS A LOUER À Salnt-Honifi | , : .
ce, Norwoud, et Moderties et sn La caite ou CT Saint-Jean-Brp
modernes.
APPARTEMENTS A | ste ‘ouvre officiellement, ce sGir
LOUER Hilo:
Aulneau, Chauflume, enu, buanderie |sat ui concert-boucan: Efommes +!
po électrinue ? et 3 chi IN ren. 82. | ,
et #10 | sun “ers Ce langue française, à:
FÉHMES À VENDRE dans paroiase: Sono Vs in Tee. à
canadiennes-francaimes du Marniteos Winnipeg. V-LeZz en auss grand nn
FANNYSTELLEF, on plein village |hre que possible. Entrée etc, ic
369 acren, prenque tout en culture, | . :
seres préparée pour la semence. fon ui sera gratuit
ne maison, wonnide établ- mrainerie ESS ‘ ou->s eg “rues :
33% l'orre, _londitions faciles Adresse. coin rud-oust de
HAYWOG M,» Belle fe rime pour La cul Zirra:yne ct Lydia, dans le soruas
{ure mixte. Honnes bétirses neuve ……. : sacré_C
209 acres préparés pour la nement u mnt de Féglise du Sacre-Coeu!
vaches de race, 6 chevaux. ete, roulant séance” Qu ler dév-mpbre
<omples. Fou'rauwe, mem abs! £ |
ÎLE DE CHENES. Prés é rcrcée déjà dans le: co:unnrs de
crêmerie: service quotidien pour exp : init .
dition du luit 4x0 aeren Den cu à fiberté, rcnouvelons linvita'ion a
— {ure: le en a ee bonnes Pitt | à séance, de jeudi soir, où nous pour
“es, e 13 - en Che L
roulant complet, fourraime, #einence 114 rendre hom ze à notre dévois
3» l !
» cre. .
: “ €. BUFFET üuré._ L'on a l'impression, d'après la
véi. 28 55 304, Hine Metntyre| , ‘f étition de dimanche dernier, qu
»3 religieuses et nos cnfants veulent
Prix d'entrée
EUGENE BOISMENU e
BUIOUTIER
Tél: Bureau, 24 22 — Rés. NI 7)
11, Banque Canndienne Nationale
433, rue Main, Winnipesz
Anmnortiment complet de bijous rt mon
SIT ASSeT. 50 sous
rations de tout € — Seul manu
bijontert- dun
Winnipesx — Tout travail anranmti
Achetez
le charbon
‘‘ARCTIC'’’
avons e::a:.emen
vous convient
Nous manuia®tu-
rohs des mains et
des fjarubes art
celles et des cein-
tures pour hernie.
7 Mots
ce qui
Tout ce qui entre stocK nouveau, récem-
dans ces matériels ment sorti des mines. dont
est garanti. Prix toutes les qualités de
raisonnables. chauffage sont intactes
à la fouche pour
la poussière
chargé
éliminer
la plus entière valeur de
cheuffare pour votre ar-
gent. Téléphenez-nous vo-
tre commande.
The Winnipeg
Arlificial Limb Co.
Tél. 86 467
621, rue Main
Winnipeg, Man.
ARCTIC
Manteaux ‘Hudson Seal”’
[SIAB 1906
{nl {at
200MaiIn
AVEZ-VOUS MAL AUX PIFDS!
Si oul, ne manques pas de visiter 1:
Dr G. Albert. Vougéprouveres un nou
lagement iminédint à tous von maux d:
pieds, à partir des cours jusqu'aurx pied
plats.
DR G. ALBERT
334, édifice Somerset, Winnipeg
Téléphone 23 137
fRembdes envoyés par la ponte pour
cors, durillons, olgnons et transpiration
des pieds.
René BOIVIN
Marchand de
FOURRURES
Réparations et remodelage à prix
modérés
Manteaux de fourrure faits sur
commande
Le meilleur marché en ville
Tél. 52 794
, AVENUE DUFFERIN
WINNIPEG
388, RUE BERTRAND
Prix spéciaux au char —
Maison moderne
dortoir,
Location magnifique
suit,
plus faciles.
à un prix
Téléphone 82 450
VIT “ur D inner
et avec
Même prix que le charbon
Tél. 89 753
cirusement prêètée avec
Le nouveau
CAFE OLYMPIA
offre les meilleurs répas dela ville à
re êt 50 sous — Cuisine française
340$. BADALI, gérant
#25, avenue Portage (Visà-vis Eatgn)
MM. FARLEY &
110 est, rue James
0 +
prière et bénédiction du Très Saint |
De ce temps-ti, les recettes de- |
La Toupin Lumber & Fuel Compagnie Ltée
A VENDRE
de sept chambres, système à eau chaude,
près de l'Académie Saint-Joseph et de
Payable au mois si on le désire.
C.-A. GAREAU
535, rue Desmeurons Saint-Bonifzc:
LAMPIONS DU SANCTUAIRE
“EXCELSIOR” |
| Et c'est pour cela que sa mémoire |
Prix sur demande
F. Baillargeon Limitée
Tél 26 441
Les Romanesques
Le mardi 13 décembre prochain, le |
erete Molière donenra, sous le patro- |
“age ce l'Alliance Française, un con-
“ert à la salle du Sacré-Coeur, |
‘ ydiaæ Le cercle donnera le premier |
icie des ‘Romanesques”, de Rostand
icte aui est par lui-même une pièce
complète.
eme |
|
Les acteurs anglais pour la majo-!
rité, sont les suivants: Mile M. Giass-
ro, qui déjà reraporta. au Petit Théà-
‘re, un réel succès dans “L'Eté de la
£ait-Martin", Mile R MacMahon.
dont la diction très pure traduit on
ne peut mieux les beaux vers de Ros-
an: M le professeur Jones. de l'Uni-
M. Shepperc
profeseur A -C
yrersité Pu Manitoba.
ivocat, et le ée a!
Larde. ‘
L'orchestre, dont l'harmonisation £© |
été ccmposéc par M ‘Marius Penoist
est spéc alement a=apté à la pièce. et
la ritse en scène sera de n@ire artis’e
nou aucio rt &cs chansons de
metieur en scène, M A Bcutal |
Mine E'sell. cxquise diseuse, nous
‘donnera qu'icues vieill:s chanson: |
berg:rc: du ‘sine ziïclkc. M. Norber |
Ju‘ias, le ba Su Manitoba, char
|
pa:
tcuie le Crrcle
: Molièn |
"roit PV ir
nromettre à son public !
!
une soirée c:icellen‘e
Le prix des rl1 c: est cn ne peu*-
plus modicve. T0 sous En aidar! |
l'Alliance Franca se en encourageant |
la partie anglaise du cercle qui joue
‘ra un ven d'ar
n francais,
vent dar
on Le
l'escarcelle Ce la paroisse |
du Sacré-Coeur.°® |
Les billets vente à la!
L'herté. 619, avenue McDermot, et à |
ee tar avenue Provencher: à
Librairie Kéroack. rue Main et
rfin à la porte de la salle du Sacré-|
Coeur, le jour du concert.
Il est à espérer que nous aurons
une salle comble et que Canadiens an-
‘jlais e! français s'y donneront rendez-
vous
seront €"
Feu M. L.H. Fournier
Jeudi ma‘in ont eu lieu, à ja parois-
e du Sacré-Coeur, les funérailles de
M. Louis-Henri Fournier. dont nous
: donnions la biographie dans le der-!
|rier numéro de la Liberté. Un cor-
|tèége nombreux accompagna le corbil-
|Liard de la résidence à l'église. Le
| deuil étai’ conduit par les :ils du dé- |
funt: \M. Watson Fournier, gérant de |
* SAINT-BONIFACE
Téléphone 81 259 ‘
Marchands de ma'érinux de construction
de tous genres — Estimés cordialement
fournis sur demande
Aussi
Toutes les meilleures qualités de charbon connues
McLeod River, Foothills, Champion Drumheller,
Koppers Coke
CHARBON DUR SCRANTON
|
|
|
Expédition à la campagne |
balcon
l'école Provencher.
extrêmement bas. Conditions des
S'adresser à
Ces nouveaux lampions brûlent dans un verre tubulaire
un bougeoir en cristal
Une lampe complète soit sur pied ou suspendue est gra-
La première caisse de 50 unités.
|
|
|
MYERS LIMITÉE |
i Lier,
| par le RP. Vézina, OM,
| Boniface,
| ville.
cs
ces magnifiques tissus.
avec gris et or.
| Nouvelles Tentu
Mu Plusieurs ont des dessins adaptés de 5 lé,
Det CEE motifs de broderie ie anglais et italiens NL es de
"+
mm o
que
nom
re
res Som
Teintures à sectiors
JPULAIRES
grandes fenêtres, parce
désire. -
Quelques-unes sont en rayon
transparent,
point de Bruxelles
Les rayons sont or-ivoire:
les points de filet écru. ivoi-
eur.
à $250.
mu
ae
4
“
nouvelles tentures mr ces nouveaux matériels à tapisserie évoquent, par la richesse de leur r écharts la
pompe et la gloire de la Cour d'autrefois. Ils ont de gracieux dessins floraux 'et les or et argent se
: mélent au mauve et au pourpre.
à & = à
ñr
| Broadeloths tralai et italiens
Il y a une pièce superbe de celte rare nuance dorée,
mélange añtique et närcisse. Les dessins sont de
même couleur. Une autre pièce est à motif “E'isa
beth” rose argenté sur fond envers de feuilles rais-
santes. Il y a aussi un grand nombre de broadeloths
à dessins rayés magnifiques, dont l’un mauve et or.
Largeur, 50 pouces. La verge, $1.72 à $7.50.
Beaux velours frieze
Beaucoup emploient ces éclatants tissus colorés pour
donner un nouvel air de fraicheur à leurs vieux fau-
teuils et chesterfields. Ce sont des velours importés,
à dessins floraux très délicats. Les nuances prédomi-
nantes sont: gris et argent, or et brun. “Largeur, 50
pouces. La verge, 9.00 et et 050.
Tentures rayons
UELQUES-uns ont des
dessins de petite gravure,
tels qu'une mignonne bou-
quetière dans un cadre.
pour Îles
l'on peut se procurer le '
bre de sections que l'on
D'autres ont des motifs flo-
raux plus élaborés et ornés
de rayures. Elles sont or-
ivoire, une nuance des plus
Jolies en rayon. Les bouts
sont droits ou à festons ou
finis avec frange. Chacune:
$350 à $5 00.
d'autres en
exquis.
et blanc. 9 pouces de lar-
Chaque tenture, $1 00
Très jolis tissus brochés Barcelona
I1 y a un cachet espagnol dans les, dessins et chauds coloris de
Ils sont à envers chenille. Les nuances sont
les suivantes: corail avec or et pourpre, raisin avec or et bleu, bleu
Largeur, 50 pouces.
La verge, $7.50.
Velours rayon brillants
Nouveaux velours brillants comme la lumière du soleil Jis ont
l'apparence des beaux velours d'autrefois. Nuances: orange. vert,
bleus et or. Largeur, 50 pouces. La verge, $1 50.
Section des tentures, Ge étage: Portage
de 9 h-à 5 h 30,
y compris le samedi
la Ligne Transatlantique Francais à &;
Winnipeg: M. Gustave Fournier, de
‘a compagnie Ford: M Georges Foui
du Pacifique Canadien.
Les porteurs étaient: l'ton. M. Eé-
uard, l'hon. Joseph Bernier. l'hon. P-
A. Talbot, MM. Joseph Lecomte, P
L'Heureux et J -H-N. Léveillé
La messe de requiem a été chantée
curé de
| ‘a paroisse, assisté du RP. J. Ma-!
£&nan, provincial des Oblats de la pro-
| vince française, comme diacre, et du
R_ P. Sauvé, S J., du Collège de Saint-
comme sous-diacre. Au
choeur avait pris place Mgr Jubin-
de £a:nt-Boniface, qui,
‘office se rendit au cimetière de la
athédrale pour présider à l'absoute
La maitrise était dirigée jar M. J.-A
Hébert.
aprè:
L'assistance à l'église en deuil
constitué par elle-même un hommage
au défunt et un témoignage de sym-
pathie à la famille; hommage et sym-
pathies qui d'ailleurs s'étaient déjà
manifestés avec relief par le grand,
nombre de tributs floraux et d'offran-
des spirituelles.
M. Henri Fournier avait été un)
pionnier dans la paroisse canadienne-
francaise du Sacré-Coeur. Venu ici
m 1893, ce la province de Québec. où
son père exerçait le notariat, M Four-
lier Zvait eu vite fait de se crée: |
une situation marquée au milieu de
*#s compatriotes de Winnipeg. Natu-
“e ardente, il se donnait avec enthou-
siasme aux causes qui lui tenaient à
coeur. Sur les dernières années de |
sa vie, notre cause nationale française |
eut la plus large part de ses soilici- |
| ‘udes d'ordre public. Apaisé sur tou- |
tes les questions politiques dans les-
| quelles il s'était complu en d'autres |
| annéès, ce bon Canadien français a |
conservé vivace jusqu'à la fin ce qu'on
peut appeler l'étinceile patriotique
vivra non seulement au sein de sa
famille, mais aussi au sein de la fa-
mille canadienne-française -du Mani-
| toba
Explosion de gz.z dans
l'Alberta
Calgary -- Cinq hommes ont été |
blessés, trois grièvement, et deux en-
fants brûlés par une terrible explo-
sion au nord de la vallée de Turner
| provoquée par /l'ignition d'un jet de
|gaz de trois millions de pieds cubes
Far jour.
< a EATON C9 LIMITED
WINNIPEG
Plus'eurs
diéss.
b‘‘isses furent incen- |
C'est miracle qu'il n’y ait eu
brûlé vif et un plus
grand nombre de blessés.
Lun 28e: @-———
Des soldats chinois assassi-
nent un missionnaire
catholique
peironne de
Tien Tsin, Chine — Le R. P. Her-
|ménégilde, un missionnairè catholi-
que allemand dans ie nord de Shan-
si. a été assassiné par les soldats chi-
nois de cette province, a-t-on appris
à la mission belge de Tien-Tsin.
Le R. RP. Herménégilde retournait
à sa mission lorsqu'il fut arrêté par
, des soldats. Ils tentèrent de lui voler
ses kabits mais le religieux demanda
à étre conduit devant leur chef. Les
soldats consentirent et ils l'assassi-
nèrent en route.
em 2 —
Les films américains et l'ar-|
mée française |
New-York
ionné par l'Association de la Presse |
| Etrangère, l'ambassadeur de France
2ux Etats-Unis, M. Paul Claudel, a |
fait remarquer que la façon dont les
soldats français et l'armée française
itaient représentés dans les films |
|'iméricgins, donnait une idée fausse
au public. L'idée de faire croire qu<
| a France est belliqueuse et toujours |
E »rête à se battre est erronée et il se- |
ait de bon ton de remettre les |
ses au point -
———— 2-0 ———
canadien |
nadien. Les chargements le long des |
[lignes du Chemin de fer National du |
| Canada s'accroissent de plus en plus
|et le 22 novembre, ils ont battu tous
iles records depuis le 1L
| Le nombre de wagons chargés ce
jour-là s'élève à 1,259, avec un total
| de 1.698.000 boisseaux de grain Les
ventes se sont élevées à 2,160,000
| boisseaux de grain et le grain en en- |
trepôt dans les élévateurs à grain de |
campagne est de 26,296,000 bois- |
seaux, une augmentation de 462,000 |
boisseaux. Prés de 7,000 wagons sont |
en route pour la tête des Grands Lacs,
679 sont arrivés, 900 ont été déchar-
gés et 1159 attendent. Vingt et un |
i
| 6.155.000 boisscaux, 19 sont à charger
Les grains dans l'Ouest
Le mouvement du grain va tou-| =
juis en augmentant dans l'Ouest ca- | f
Magasin ouvert
tous Les lours
dé9hà35h. 30.
y compris le sumedi
CANADA
navires sont partis des ports avec
et 12 autres sont attendus.
De Vancouver, quatre navires sont
partis et il y a en entrepôt 6,379.000
boisseaux de grain. Prince-Rupert na
en entrepôt 333,000 boisseaux.
L2 - L}
Un enfant fort et ben poriant —
“Mon petit garçon était troublé de!
maux d'estomac depuis l'époque de
sa naissance”, écrit Mmé B. Ona, de
Poulsbo, Was. “Sur le conseil d'une
mère expérimentée, je lui fis prendre
du Novoro du Dr Pierre et il es!
maintenant un enfant fort et bien.
portant” Le goût agréable Ge ce
remède, son effet sûr mais doux ont
rendu cette médécine — préparée de
purs jus d'herbes -- populaire parmi
les mères de famille. Ce n'est pas
un remède de droguiste, il est fourni
directement par le Dr Peter Fahrney
.& Sons Co. 2501, Washington Blvd,
| Chieago, a.
Livré exempt de douane au Canada
GIEUX A LA CATHEDRALE
DE SAINT-BONIFACE
Mgr Jubinville, curé. Vicaires:
Au cours du banquet | If
Nous avons le plaisir d'annoncer au public cana-
dien-français de la province €u Manitoba que
M. A. CARON, professeur de piano, a bien voulu
accepter le contrôle exclusif des ventes du célé-
bre piano Heintzman & Co., Weecber, et autres
marques: les Orgues Thomas, et les
niques Victrolas, pour la clientèle française de
la province.
M. le professeur Caron sera à votre iispos*tion,
au cas où vous seriez désireux de faire un
achat, en vous donnant les prix, conditions et avantages
J.-J3.-H. McLEAN & CO. LTD.
Tél: Bureau, 21 863—Rés., 23 451 329, ave. Portage, Winnipeg
VIEILLES CHANSONS DU
VIEUX'QUEBEC
RECIT DE VOYAGE (raagnifiquement illustré)
EDNA SUTHERLAND
CHANSONS CONTES DU TERROIR
YVONNE THIBAULT
Studio Winona Lightcap ROBERT SHAW
Le lundi 5 décembre, à l’Université, Théâtre ‘“A’’
ENTREE: 5 SOUS
.